
Russie
Casque Ssh 36
Fiche
- Dénomination : "Stalshlyem" 36 (Ssh 36).
- Projet du lieutenant Alexander Abramovich Shvartz.
- Destiné à une utilisation générale.
- Coiffe en cuir de type Adrian Mle 15 dans un premier temps, puis une coiffe constituée d'une jupe en toile munie d'un bandeau.
- Jugulaire en toile ou en cuir, dont la fermeture est assurée par une boucle coulissante.
- Insigne : étoile rouge du régime communiste peint à l'avant du casque à l'aide d'un pochoir.
- Fabriqué à partir de 1936.
- Distribué à partir de 1936.
- Pays d'origine : URSS.
- Période d'utilisation : de 1936 à 1945.
- Matériau : acier.
- Poids : 1030 à 1200 g.
- Tailles : 1, 2, 3, 4.
- Couleur : vert olive à vert kaki foncé.

Historique
Alliée à la France durant la première guerre mondiale dans le cadre de la triple entente, la Russie tsariste fut dotée de casques Adrian modèle 15 pour ses troupes déployées sur le front Ouest. Dès octobre 1917, la révolution bolchévique éclate en Russie provoquant l'abdication du tsar Nicolas II et plongeant le pays en plein chaos. Ne pouvant faire face plus longtemps aux troupes des puissances centrales, la Russie se retire du conflit avec la signature de l'armistice avec l'Allemagne à Brest-Litovsk. L'armée russe se disloqua au profit d'une guerre civile où s'opposèrent les armées blanches favorables à un retour du Tsar et l'armée rouge bolchévique. |
![]() "Kaska modyel" 29. |
![]() Casque d'essai "Shvartz". |
L'équipe du lieutenant Shvartz travaillait sur un projet fortement inspiré du "Stahlhelm" 16 allemand, dont la forme était jugée comme étant la plus efficace. Différentes formes furent mise au point, chacune d'elle fabriquée à la main par étirement d'une plaque d'acier sur une forme en bois. |
Le casque Ssh 36 fut utilisé jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, de manière très ponctuelle alors que la majorité de ces casques fut remplacée au profit des modèles plus récents en usage au sein de l'armée soviétique.
A noter qu'une grande quantité de casques Ssh 36 fut capturée par l'armée allemande dans les premiers mois de l'invasion, qui fut par la suite reversé à la défense aérienne ("Luftschutz") sur le territoire allemand. Une grande partie de ces casques fut repeint en gris ou bleu foncé, et muni pour la plupart d'un décalcomanie à l'effigie de cette organisation appliqué à l'avant.
Les troupes finlandaises firent de même durant la guerre d'Hiver et reversa les casques Ssh 36 capturés à la défense civile.










Constitution
La coque :
Les bombes à trois rivets apparents.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Trou d'aération. |
![]() Petit cimier soudé. |
La bombe est formée par emboutissage progressif d'une plaque d'acier de 1,38 mm d'épaisseur. Le casque Ssh 36 est fabriqué en quatre tailles. Après mise en forme et découpage du casque, la bordure est laissée brute et est seulement arrondie à la meuleuse afin de réduire le tranchant de l'acier.
Un trou d'environ 2,2 centimètres de diamètres est pratiqué au sommet du casque, au dessus duquel un petit cimier est fixé par quatre points de soudure électrique. Ce cimier, outre son coté esthétique, a pour but d'empêcher l'infiltration d'eau à l'intérieur du casque en cas de pluie.
Trois trous sont effectués autour du casque pour la fixation des supports de coiffe et passants de jugulaire à l'aide de petits rivets mécaniques. Un trou est pratiqué de chaque coté, à environ 7 centimètres de la bordure du casque, pour la mise en place des agrafes de maintien de coiffe, couplées aux passants de jugulaire. Un dernier trou est pratiqué à l'arrière, à 6 centimètres du bord, pour l'agrafe de maintien arrière de la coiffe. Le trou arrière est pratiqué rectilignement aux trous latéraux, la différence de distance des trous latéraux correspondant aux prolongements du casque sur les cotés.
Après mise en place des éléments métalliques à l'intérieur de la bombe, le casque est mis en peinture. Les casques Ssh 36 sont peints de manière satinée, ou selon les fabrications légèrement texturée afin de réduire les reflets. La couleur employée peut varier entre plusieurs lots produits, même au sein d'une même usine et varie du vert olive au vert foncé. La peinture n'étant pas le résultat d'une formule définie, elle est produite par chacune des usines et a pour but de camoufler le casque, réduire les rayures, et éviter la corrosion.
Toutefois, le casque Ssh 36 ayant été fabriqué jusqu'en 1941, une nouvelle peinture est créée pour la fabrication des casques Ssh 39 et 40. Nommée nitrokraska, la formule de cette nouvelle peinture est connue sous la référence KhV-518 (XB-518 en alphabet cyrillique). Elle est basée sur une laque aux propriétés anticorrosive, résistante à l'eau et séchant rapidement. De couleur vert olive, elle est appliquée à l'aérographe en usine de manière satinée.
Les bombes sans rivet apparent.


Casque Ssh 36 sans rivet apparent.
Certains casques Ssh 36 ne comportent aucun rivet apparent à l'extérieur, présentant une surface parfaitement lisse, excepté le cimier soudé.
Les éléments de fixation de l'aménagement intérieur du casque sont soudés à l'arc électrique et les passants de jugulaire sont indépendants des agrafes latérales de fixation de la coiffe. Celles-ci sont semblables aux agrafes employées dans les bombes des casques Adrian modèle 15.
L'exemplaire présenté ici, fabriqué en 1936, laisse supposer que ce procédé fut employé en début de production et fut rapidement abandonné au profit d'une mise en place par rivets mécaniques.
Les bombes reconditionnées avec une coiffe de casque Ssh 39.


Casque Ssh 36 reconditionné avec une coiffe de casque Ssh 39.
D'autres casques Ssh 36 présentent une superposition de rivets pour la mise en place d'une coiffe semblable à celle employée dans les casques Ssh 39. Cette coiffe montée sur un cerclage métallique, maintenu à l'intérieur du casque à l'aide de trois pattes rivetées au fond du casque.
Ces casques, munies d'une coiffe, dont la confection est effectuée avec les moyens du bord (beaucoup de récupération de toile diverses et variées), sont des remaniements de casques Ssh 36 effectués durant le siège de Leningrad durant la période s'étalant du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944.
Afin de palier au manque d'approvisionnement dû au blocus de la ville par les forces de l'axe, les casques furent fabriqués et/ou remaniés avec le peu de ressources à disposition de l'usine métallurgique de Leningrad.
Ces casques équipés de trois rivets haut, en complément des trois trous de la coiffe d'origine, sont généralement équipés d'une jugulaire en cuir fin doublé de toile (Cf. partie jugulaire).
La coiffe :
Coiffe 1er type en cuir.
![]() Coiffe 1er type en cuir (reproduction). |
![]() Cerclage en feutre. |
![]() Autre type de coiffe en cuir. |
![]() Coiffe en cuir. |
Les premiers casques Ssh 36 furent munies d'une coiffe en cuir dont la conception est proche de la coiffe du second type installé dans les casques Adrian modèle 15 livrés au sein de l'armée russe durant la première guerre mondiale. |
Coiffe 2ème type en toile.
![]() Intérieur bombe. |
![]() Agrafes latérale et arrière de fixation. |
![]() Intérieur munie d'une gaufrette d'aération. |
![]() Agrafe latérale. |
![]() Agrafe arrière munie d'une gaufrette d'aération. |
![]() Autre agrafe latérale. |
![]() Coiffe en toile - vue intérieure. |
![]() Coiffe - vue avant (gaufrette maintenue par une agrafe indépendante). |
![]() Coiffe - vue arrière. |
![]() Détail fixation. |
![]() Coiffe. |
![]() Jointure du bandeau en graleks. |


Rembourrage en mousse néoprène.
![]() Jointure plaques ondulées d'aération. |
![]() Coiffe. |
Le modèle de coiffe, le plus couramment rencontrée dans les casques Ssh 36, est reprise des coiffes équipant les casques d'essai Shvartz.
Cette coiffe est constituée d'une jupe de toile fabriquée à partir d'une bande de tissu vert/beige jointive par 3 lignes de couture verticales à l'arrière du casque. Une couture est présente à l'avant de la coiffe pinçant la toile afin d'obtenir un effet bombé à la jupe de la coiffe. La base de cette jupe est parcourue par un lacet permettant le réglage en profondeur de la coiffe.
Elle est montée par dessus un épais bandeau de feutre rigidifiant la coiffe et rembourrant la circonférence de celle-ci. Le rembourrage de la coiffe est complété par trois bandes de feutre réparties aux trois tiers internes de la coiffe, afin de mieux protéger le crâne des chocs éventuels.
La coiffe est complétée d'une bande de "graleks" (apparenté à de la toile cirée, constitué de toile recouverte de caoutchouc chauffé ensemble afin d'obtenir une matière flexible et résistante) dont la surface en relief peut comporter des motifs différents d'une coiffe à l'autre. Cette bande de toile cirée, jointive par une couture oblique, est cousue sur toute la circonférence de la coiffe.
La coiffe est maintenue aux trois agrafes double fixés sur les cotés du casque et à l'arrière, fixées par rivets mécanique ou par soudure en fonction des fabrications.
Deux bandes métalliques ondulées sont placées sur la circonférence interne du casque, ayant pour but d'assurer l'aération du casque et dont le principe est repris du casque Adrian modèle 15 de fabrication française.
Jointive à l'avant et à l'arrière du casque, ces plaques ondulées sont mises en place à l'aide de deux fentes parallèles pratiquées au milieu de celles-ci et une fente à chaque extrémité. Ces fentes sont destinées à être insérées dans les agrafes de maintien de la coiffe. Ces plaques peuvent être peinte de couleur vert olive ou laissées brut. A noter qu'une agrafe est mise en place à l'avant de coiffe sans être fixée au casque (cependant, c'est peut être le cas des casques sans rivet apparent), destinée à assurer la jointure et le maintien des deux plaques ondulées à l'avant.
Coiffe 2ème type en toile montée sur armature de type Ssh 39.
![]() Jointure cerclage et point de fixation arrière. |
![]() Boudins de rembourrage. |
![]() Détail compartiment de rembourrage. |



Echantillonnage de coiffe de type Ssh 39.
Enfin, un dernier type de coiffe équipe certains casques Ssh 36 utilisé sur le front de Leningrad durant le siège de la ville. Afin de palier au manque de matière première, certains casques Ssh 36 furent fabriqués et/ou remaniés avec une coiffe semblable à celle équipant le nouveau casque Ssh 39. |
![]() Autres exemples. |
![]() |
La jugulaire :
![]() Passant de jugulaire riveté. |
![]() Passant de jugulaire soudé. |
![]() Passant de jugulaire rapporté. |
![]() Passant de jugulaire, coiffe type Ssh 39. |
La jugulaire est maintenue aux passants fixés de part et d'autre du casque. Pour les bombes dont le rivetage est visible, les anneaux de maintien de la jugulaire sont maintenus aux points d'ancrage latéraux de la coiffe. La base des deux agrafes latérale se prolonge vers l'extérieur, par une enchapure enfermant un dé métallique rectangulaire, faisant office d'attache de jugulaire. A noter l'existence de passant de jugulaire rapporté, comme c'est le cas pour les casques Ssh 40. Ces passants, constitués d'une boucle dont la base est pris dans une patte métallique repliée sur elle-même et trouée afin d'être mise en place simultanément à l'agrafe de fixation de coiffe.
Pour les bombes ne comportant aucun rivet visible extérieurement, les passants de jugulaire sont composés d'un anneau rectangulaire, fabriqué dans un fil d'acier et dont la base est prise dans une enchapure repliée sur elle-même, jouant ainsi le rôle de charnière.
Cette enchapure est ensuite soudée électriquement et indépendamment des agrafes de fixation de coiffe de chaque coté du casque.
Enfin, pour les casques munis d'une coiffe de type Ssh 39, montée sur armature métallique, les passants sont maintenus aux deux pattes latérales soutenant le cerclage. Ils sont constitués d'un anneau rectangulaire généralement plat, aux angles arrondis (ce modèle sera conservé jusqu'au dernier modèle de casque russe en acier : casque Ssh 68), maintenu dans une patte métallique se repliant sur la base du passant, jouant ainsi le rôle de charnière. La patte métallique soutenant l'anneau est fixée en même temps que les pattes latérales maintenant le cerclage par deux rivets mécaniques.
Jugulaire en cuir.
Les premiers casques Ssh 36 furent munis d'une jugulaire semblable à celle montée sur le casque d'essai modèle 29 créé par le lieutenant Shvartz et son équipe.
Cette jugulaire, présente uniquement sur les casques munis d'une coiffe en cuir du premier type, est composée de deux parties. Une première partie est constituée d'une longue bande de cuir fauve, munie de plusieurs trous, composant autant de points de fermeture à la boucle à ardillon présente sur l'autre sangle.
Les deux parties de la jugulaire sont maintenues aux anneaux des passants de la bombe à l'aide d'un rivet.
On rencontre aussi des jugulaires dont la conception est très proche de celle équipant le casque Adrian modèle 15 de fabrication française.
Ces jugulaires sont constituées d'une longue sangle de cuir, généralement de couleur noire et dont les bords sont rainurés. Une de ses extrémités enchape une boucle carrée à échelle, à l'aide d'un rivet.
L'autre côté coulisse librement dans un des dés du casque puis dans la boucle de réglage et enfin se fixe sur le deuxième dé grâce à un second rivet. Elle n'est pas démontable.
Jugulaire type 1.
![]() Jugulaire rivetée. |
![]() Jugulaire cousue. |
![]() Jugulaire réparée par couture. |
![]() Boucle de fermeture. |
![]() Extrémité renforcée par couture. |
![]() Jugulaire fermée. |
Le type de jugulaire le plus fréquemment rencontré sur les casques Ssh 36 sont principalement en coton. La jugulaire est composée de deux sangle en webbing de coton, de couleur beige, d'une largeur d'environ 1,5 centimètres pour une longueur d'environ 28 et 18 centimètres, respectivement pour les parties libre et avec boucle.
La partie droite de la jugulaire comporte la boucle de fixation à double passants, dont le dernier passant est dentelé pour assurer la fermeture. Cette boucle est fabriquée par emboutissage d'une tôle d'acier, de forme rectangulaire avec un coté arrondie. Cette partie comporte aussi un anneau fabriqué dans la même matière que la jugulaire, afin de maintenir l'excédent de jugulaire.
La partie gauche de la jugulaire, toute simple, se fixe en passant dans les deux fentes de la boucle. L'extrémité de cette partie est renforcée par couture pour éviter l'effilochement de celle-ci.
La fixation des deux parties de la jugulaire aux passants s'effectue à l'aide d'un rivet plat fendu, renforcé d'une rondelle, tout deux peints en vert olive. Cependant, on observe des jugulaires maintenues à l'aide d'un gros fil de couture. La jugulaire peut être simplement pliée au niveau des boucles des passants, ou pliée deux fois pour éviter l'effilochement de celle-ci.
Jugulaire type 2.
![]() Jugulaire rivetée. |
![]() Boucle coulissante de réglage. |
![]() Anneau de toile de maintien de l'excédent de jugulaire. |
Le second type de jugulaire que l'on rencontre est fabriqué de manière identique à l'exception de la boucle de fermeture qui est désormais une boucle coulissante à deux passants, de forme carré.
Jugulaire type 3.
![]() Passant de jugulaire riveté. |
![]() Passant de jugulaire soudé. |
Les casques fabriqués ou remaniés durant le siège de Leningrad sont principalement munis d'une jugulaire fabriquée à partir de fine bande de cuir, doublée d'une bande de toile cousue sur toute la longueur. |
![]() Doublure en toile. |
![]() Jugulaire fermée. |
Les marquages :
Les bombes.
![]() Fabrication Ijevsk de 1936, taille 3. |
![]() Fabrication Ijevsk de 1936, taille 3. |
![]() Fabrication Ijevsk de 1937, taille 1. |
![]() Fabrication inconnu de 1938, taille 2. |
![]() Fabrication inconnu de 1939, taille 4. |
Les casques Ssh 36 possèdent principalement deux marquages tamponnés à l'encre noire (sous réserve qu'ils ne se soient pas désagrégés avec le temps). |
![]() Fabrication Lysva de 1941, taille 1. |
Les marquages fabricants peuvent être appliqués sous forme rectangulaire, ou simplement écrit sur deux lignes. Ils comportent tous les indications suivantes. :
- POCT, signifiant taille ("Rost" en russe). Cette mention n'est pas obligatoirement rencontrée.
- Indication de la taille de la bombe du casque, quatre tailles possibles (1 : petite, 2 : moyenne, 3 : grande et 4 : très grande).
- Sigle du fabricant (3И" ou ЛM3), si le fabricant identifie sa production. L'usine de Leningrad ayant très peu marqué sa production et étant de mauvaise qualité, aucun marquage de cette usine n'a été relevé jusqu'à ce jour.
- Année de production, peut être écrite en entière ou seulement les deux derniers chiffres, suivie de la lettre russe "r" (G en alphabet latin) signifiant année.
![]() Marquage estampé sur le coté. |
![]() Tampon de contrôle, fond de bombe. |
Toutes les coques présentent un numéro estampé à froid sur la partie arrière ou sur un des deux décrochements du casque, et dont nous ignorons à ce jour la signification complète. Le premier chiffre de ce numéro correspond à la taille du casque (Cf tampon spécifiant la taille du casque, si celui-ci n'est pas effacé), le reste du numéro estampé se suit après un espace. Il semblerait toutefois que ce numéro corresponde à un numéro de lot ou d'acier, mais en aucun cas à une date. |
Les coiffes.
![]() Cachet de l'usine textile Ivanovo-Voznesensk. |
![]() Tampon d'acceptation de janvier 1937, acceptation N°12. |
![]() Tampon de contrôle. |
![]() Autre tampon. |
Excepté des marquages de contrôle et d'indication de taille appliqués lors de la fabrication des coiffes, il est rare de trouver des marquages dans les coiffes en toile utilisées dans les casques Ssh 36. Toutefois, on peut rencontrer divers marquages appliqués au tampon encreur. Ces tampons pouvant être des marquages d'acceptation, comme c'est le cas pour ces marquages appliqués sur ce casque fabriqué et accepté en janvier 1937. |
![]() РОЧКО-КРАШЕНИЕ - Marquage fabricant ? |
Les insignes :
![]() Etoile fine avec marteau et faucille. |
![]() Etoile plus épaisse. |
La majorité des casques Ssh 36 arborent le symbole du régime communiste en vigueur dans le pays. Représenté par une étoile rouge à 5 branches, ce symbole est appliqué sous différentes formes. On rencontre essentiellement deux versions, toute deux appliquées au pochoir :
- La première est une étoile au trait fin, d'environ 2 millimètres, au centre de laquelle figure le marteau et la faucille symbole du communisme. A de rare occasion, cette étoile fut peinte de couleur blanche, notamment employé dans le conflit opposant l'URSS à la Finlande.
- La seconde version représente une étoile, aussi appliqué au pochoir mais dont les traits sont plus épais (environ 3 millimètres d'épaisseur).
Plus rarement, on peut rencontrer des étoiles pleines peintes en rouge, visibles sur des photos de défilés sur la place rouge de Moscou.
Quelques exemples



Fabrication "Zavod Ижевск" (Usine d'Ijevsk) de 1936.



Fabrication inconnu de 1937.



Fabrication inconnu, exemplaire utilisé au sein de la "Luftschutz".



Exemplaire remanié par "Leningrad Metallurgicheskiy Zavod" durant le siège de Leningrad.