Allemagne

Allemagne

Casque Modèle B 826

Fiche

  • Dénomination : "Gefechtshelm, allgemein" (Modell B Typ 826).
  • Projet de Schuberth Helme GmbH
  • Destiné à une utilisation au sol.
  • Coiffe constituée d'un bandeau de cuir et d'un filet montés sur une armature en plastique.
  • Jugulaire en toile fixée en trois points à à double système de fermeture.
  • Camouflage : couvre-casques.
  • Autres : modifications apportées au fur et à mesure de la production.
  • Fabriqué à partir de 1992.
  • Distribué à partir de 1992.
  • Pays d'origine : Allemagne.
  • Période d'utilisation : de 1992 à aujourd'hui.
  • Matériaux : fibres d'aramide.
  • Poids : 1500 g.
  • Taille : 4 tailles.
  • Couleur : vert foncé.
Preview
    Plus

Spécifications techniques.

Historique

L'apparition de casques en matière composite à travers le monde, principalement aux Etats-Unis et en Espagne, poussa l'Allemagne a effectué ses propres recherches afin de remplacer les casques dépassés issus de la lignée du Modell M1A1.
L'Allemagne, dans l'économie de marché international que nous connaissons aujourd'hui, orienta ses recherches sur des casques composites existants déjà au sein des quelques armées ayant abandonné le casque en acier jusque là fabriqué.
Les recherches furent menées par les sociétés allemandes VDN/Busch et Schuberth helme, qui s'orientèrent directement dans l'utilisation de matières composites telles que les fibres de kevlar et les fibres aramides.
Dans un premier temps, les recherches furent conduites sur un changement de matériaux pour la fabrication du casque M1A1, dont en résultent des essais effectués par VDN de casques de type M1A1 en matière composite avec coiffe de type "Cradel" ou "Riddel" US.
La société Schuberth s'orienta vers une forme nouvelle fortement inspiré du casque OR 201 israélien, munie d'une coiffe en cuir de type "Innenausstattung" FJ60 (aménagement intérieur FJ60) avec jugulaire trois points reprise du casque M1A1, pour donner le casque d'essai modèle B1. Ce modèle d'essai fut modifié pour ne reprendre que le cuir du casque M1A1, complété d'un disque amortissant les chocs et une jugulaire trois points aboutissant au modèle d'essai B2. Enfin, ce modèle fut modifié au niveau de la bombe en élargissant les cotés au niveau des oreilles à l'instar des cotés élargis du casque PASGT américain, donnant ainsi un troisième modèle d'essai, désigné comme B3. C'est ce dernier modèle qui aboutira à la création du casque modèle B826.
Du coté de la société VDN/Busch, la forme du casque M1A1 fut rapidement abandonnée et les recherches s'orientèrent vers une forme proche du casque PASGT américain, aboutissant ainsi aux modèles d'essai A 01 fabriqué en fibre aramide, A 02 en fibre aramide doublé d'une coque en acier, puis le modèle A 03 en fibre aramide dont l'intérieur est doublé d'acier et enfin le modèle type 11 de conception proche du A 03 mais sans jonc en caoutchouc.
Ainsi, tout comme l'Espagne avec son nouveau casque MARTE I, l'Allemagne adopta aussi une forme proche du casque PASGT américain, lui-même hérité du casque allemand de la seconde guerre mondiale, lui donnant le surnom de casque "Fritz".
De ces recherches résultent deux casques issus des usines VDN/Busch et de la société Schuberth helme :
    - Le casque B34 A1, de la société VDN/Busch, caractérisé par une forme proche du casque PASGT, est fabriqué à partir de fibres d'aramide noyées dans de la résine phénolique, le tout formé à haute pression dans un moule. La coiffe de ce casque d'essai est de type "Cradel" US, et la jugulaire trois points est reprise du casque M1A1.
    - Le casque B826, de la société Schuberth helme, de conception proche du modèle B34 A1 dans un premier temps dans sa version B1. Ce modèle sera rapidement modifié pour donner naissance à la version B2 avec la création d'une coiffe révolutionnaire montée sur une armature en plastique souple, hérissée de tube de cette même matière, permettant ainsi à cette armature d'épouser parfaitement la bombe du casque et de se déformer progressivement en cas de choc violent, diminuant ainsi grandement le risque de trauma crânien, risque souvent négligé dans la conception des casques du 20ème siècle.
La version B2 est aussi équipée d'une jugulaire en trois points munie d'une mentonnière et d'un système d'ouverture rapide et un autre point de dégrafage.
Ces deux modèles furent donc mis à l'essai au sein de la Bundeswehr, mais très vite le choix se porta sur le B826 produit par la société Schuberth, compagnie fondée dans les années 20 dans l'état du Brunswick. Aujourd'hui, la société Schuberth emploie environ 400 employés, et produit 1.5 million de casques de sureté par an destiné à des domaines variés comme la sécurité, la construction, l'armée (fournit notamment 65 armées à travers le monde), mais aussi des casques de protection personnelle comme des casques de moto.

M85 - Modell 1A1 modifiziert, Bodentruppenhelm.
Casque M85 - Modell 1A1 "modifiziert, Bodentruppenhelm".

Bien que le casque B34 A1 ait été refusé par l'armée allemande, ce modèle fut néanmoins adopté par des armées étrangères.
La fabrication du casque B826 est aussi effectué par la société espagnol SA par sa succursale de Munich.
La Bundeswehr maintient par ailleurs une constante mise à jour de ses casques B826, dont les améliorations sont adoptées dans les livraisons récentes. La société Induyco est chargée d'un contrat d'entretien des casques, quel que soit leur fabricant et a à ce jour entretenu plus de 600 000 casques.
Le casque B826 est aujourd'hui exporté vers de nombreux pays, dont les armées belge et hollandaise, qui avant l'adoption de ce casque, étaient aussi équipées de casques produits par la société Schuberth.
Il est intéressant de noter que le casque B826 fut décliné dans une version légère fabriquée en plastique destinée aux parades, notamment au sein du "Wachbataillon".

B826. B826. B826. B826.
B826. B826. B826. B826.

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Fibres aramide et tampon de contrôle.
Fibres aramide et tampon de contrôle.
Texture.
Texture.
Etiquette fabricant.
Etiquette fabricant.

La coque du casque B826 est fabriquée en quatre tailles à partir de fibres d'aramide (dérivé du kevlar) tissées et noyées dans de la résine phénolique, le tout formé dans un moule à haute pression.
Sa forme est très similaire au casque PASGT américain, mais sa silhouette est moins prononcée lui donnant ainsi une forme plus arrondie.
L'intérieur de la bombe est peint de couleur vert olive, et l'extérieur est recouvert d'une fine couche de plastique légèrement mis en relief afin d'atténuer les reflets.
La coque est ensuite percée à trois reprises pour la fixation ultérieure de la coiffe et des trois passants de jugulaire.
La bordure de la bombe est bordée d'un jonc en caoutchouc monobloc ou jointif à l'arrière, devant résister à une traction de 0.8kg selon le cahier des charges.
Enfin, on trouve les inscriptions du fabricant sur un des décrochements internes au niveau des oreilles. Pour les casques fabriqués par la société Schuberth helme, le marquage est apposé par tampon à l'encre blanche ; pour les casques fabriqués par Induyco, une étiquette plastifiée est collée. Les inscriptions du fabricant reprennent la raison sociale de la société ayant produit le casque, la date de fabrication, le numéro de nomenclature et enfin la taille du casque.

La coiffe :

Ensemble vis/écrou.
Ensemble vis/écrou.
Autre type d'écrou.
Autre type d'écrou.
Armature coiffe.
Armature coiffe.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Support latéral de fixation.
Support latéral de fixation.
Support arrière de fixation.
Support arrière de fixation.
Support bandeau de tour de tête.
Support bandeau de tour de tête.
Réglage bandeau de tour de tête.
Réglage bandeau de tour de tête.
Bandeau de sudation en cuir.
Bandeau de sudation en cuir.
Rembourrage en mousse.
Rembourrage en mousse.
Détail fixation revers.
Détail fixation revers.
Détail fixation face.
Détail fixation face.
Marquage taille.
Marquage taille.
Réglage filet.
Réglage filet.

La coiffe est fixée dans la bombe en trois points en même temps que les trois passants de jugulaire. Le montage de la coiffe s'effectue à l'aide de trois vis et écrous dont la vis existe en deux versions, la premier à tête circulaire à deux pans se vissant à l'aide d'une clé plate, la seconde parfaitement circulaire se vissant à l'aide d'une clé Allen.
L'écrou est constitué d'un tube dont l'intérieur est taraudé, la tête de l'écrou est circulaire et se serre à l'aide d'une clé Allen.
La coiffe est constituée d'une armature complexe en plastique de couleur vert kaki. Cette armature est composée de multiples morceaux de plastique clipsés ensemble pour former une trame semblable à une "toile d'araignée" couvrant l'intégralité de l'intérieur de la bombe. Les éléments en plastique composant l'armature sont parcourus à l'extérieur de fin tube de plastique assurant le contact de la coiffe avec l'intérieur de la bombe. Ces tubes permettent en cas de choc de mieux amortir la déformation du casque en contact direct avec la coiffe.
Le montage de cette armature dans le casque est effectué grâce aux trois pattes trouées réparties aux trois tiers de la base de la coiffe.
Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau en cuir monté sur un cerclage en plastique réglable sur 5 centimètres dont une extrémité est parcourue de deux lignes de trous et l'autre extrémité comportant 2 rangés de 3 picots se fixant à l'autre extrémité.
Ce cerclage de plastique est maintenu à l'armature en plastique à l'aide des languettes de plastique réparties sur le cerclage s'insérant dans les fentes réparties sur la base de l'armature et se coinçant, après passage dans l'armature, au niveau de la base de l'armature grâce à son extrémité échancrée. Ce système de fixation permet ainsi au bandeau de tour de tête de flotter dans l'armature et de s'adapter à la forme du crâne de par sa flexibilité.
La bande de cuir est maintenue au cerclage plastique grâce aux multiples fentes pratiquées sur les deux longueurs du bandeau. Ces fentes servent à maintenir le bandeau sur le cerclage grâce aux picots répartis sur ces deux longueurs. Le dos du bandeau de cuir est couvert d'une fine bande de mousse collée afin d'amortir la rigidité du plastique face à la faible épaisseur du cuir. Le marquage taille est noté sur la bande de cuir par un tampon à l'encre.
Le maintien en profondeur de la coiffe est assuré par un filet maintenu de manière fixe à l'avant et réglable à l'arrière par le même système que le cerclage. Le filet est par ailleurs maintenu de chaque coté en deux points.

La jugulaire :

Passant arrière.
Passant arrière.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Passant latéral.
Passant latéral.
Boucle de réglage.
Boucle de réglage.
Mentonnière - face et revers.
Mentonnière - face et revers.
Système de fixation rapide - ouvert.
Système de fixation rapide - ouvert.
Système de fixation rapide - fermé.
Système de fixation rapide - fermé.
Système de fixation secondaire - ouvert.
Système de fixation secondaire - ouvert.
Système de fixation secondaire - fermé non sécurisé.
Système de fixation secondaire - fermé non sécurisé.

La jugulaire, ayant une topologie en trois points, est maintenue aux trois passants de jugulaire fixés avec les trois vis maintenant la coiffe.
Les passants latéraux sont constitués d'une boucle métallique de forme carrée dans laquelle coulisse un arrêtoir à base plate permettant de fixer solidement la jugulaire par tension, et permettre aussi le réglage rapide de la jugulaire en relâchant la tension de l'arrêtoir en pressant celui-ci.
Cette boucle est fixée à une bande de toile forte en nylon par couture, qui est elle même rivetée à un autre morceau de toile forte en nylon au bout duquel est pratiqué un trou renforcé d'un rivet creux pour être fixé en même temps que les vis latérales maintenant la coiffe.
Il existe une autre variante de fabrication des passants latéraux où la bande de toile maintenant le passant de jugulaire est remplacée par une bande métallique dont l'extrémité est percée pour sa fixation. Le passant de jugulaire maintenu à un bout de toile est collé et riveté à cette bande métallique.
Le passant arrière de la jugulaire est simplement constitué d'une fine boucle métallique dans laquelle coulisse la bande arrière de la jugulaire.

Système de fixation secondaire - fermé sécurisé.
Système de fixation secondaire - fermé sécurisé.

Cette boucle est simplement maintenue par couture à une forte bande de toile de nylon dont l'extrémité est percée et renforcée d'un rivet creux, dans lequel passe la vis arrière fixant la coiffe dans la bombe.
La jugulaire, fabriquée en toile forte en coton de couleur vert, est composée de deux parties, la principale est le corps de la jugulaire et la seconde partie est la mentonnière. Le corps de la jugulaire est composé des deux bandes de toile destinées à être maintenues aux passants latéraux et enfin la longue bande de toile réglable à l'aide d'une boucle à double passant coulissant dans le passant arrière.
La partie arrière de la jugulaire coulisse dans la partie possédant le système de fermeture et se referme sur elle-même par boucle à double passant de réglage.
Le système de fermeture rapide est constitué d'un bouton pression enrobant une pièce métallique faisant la jointure de la partie latérale gauche de la jugulaire et la partie arrière (à noter que le dos de cette partie plastique est doublé d'une fine couche en tissu afin d'adoucir cette partie en contact direct avec la peau du soldat). Ce bouton pression en plastique vert clipse la partie métallique de la mentonnière, qui se relâche par pression de ce bouton, sur lequel est noté "PRESS".
La partie droite de la jugulaire comporte un système de fermeture secondaire repris de la jugulaire du casque hollandais modèle 53, rendant ainsi la mentonnière indépendante de la jugulaire.
Ce système est composé de deux tiges métalliques coudées à effet ressort. Ce système de fermeture fut par la suite améliorer en renforçant la fermeture à l'aide du levier muni d'un ergot, destiné à se clipser sur la partie métallique de la mentonnière.
Il semble que ce système de fermeture secondaire soit apparut plus tardivement comme une évolution du casque B826, les premières fabrications ayant la mentonnière solidaire de la jugulaire comme une extension de celle-ci, puis après étant solidaire de la jugulaire par une boucle métallique intermédiaire inamovible.
La mentonnière du modèle définitif est indépendante de la jugulaire par son double système de fermeture. La mentonnière est fabriquée à partir de deux bandes de toile forte en coton et dont la face interne est doublée par du tissu doux. Chacune des extrémités de la mentonnière comporte la partie métallique de fermeture du système leur correspondant, soit pour la gauche une plaque métallique grossièrement triangulaire et terminée par un trou pour le système rapide de fermeture et enfin pour la partie droite la boucle à fente du système secondaire de fermeture.

    Plus

Manuel d'utilisation du Schuberth B 826.

Le camouflage additionnel :

Couvre-casque Flektarn.
Couvre-casque "Flektarn".
Vue de dessus.
Vue de dessus.
A plat.
A plat.
Face hivernale.
Face hivernale.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
A plat.
A plat.
Marquage taille.
Marquage taille.

Le premier couvre-casque à avoir été créé pour le casque B826 est le couvre-casque "Flektarn" arborant le camouflage adopté dans les années 80 (officiellement créé en 1976) pour les nouveaux uniformes de la "Bundeswehr". Ce couvre-casque réversible, arbore le camouflage "Flektarn" d'un coté et un schéma blanc légèrement pigmenté pour l'autre face.
Le couvre-casque "Flektarn" est fabriqué à partir de trois morceaux de toile, imprimée des deux cotés, cousus longitudinalement. La face arborant le schéma de camouflage "Flektarn" est parcouru de trois bandes de toile (une à l'horizontale sur la circonférence du couvre-casque, et deux autres à la verticale sur la longueur) cousues à intervalle régulier pour former des boucles de toile pour l'ajout de camouflage additionnel.
La base de ce couvre-casque est parcourue d'un lacet se rejoignant à l'arrière pour son maintien sur le casque. Il est fabriqué en quatre tailles, correspondant aux quatre tailles de coques disponibles, la taille étant notée en indiquant les tailles de coiffe disponibles par casque.

Il est intéressant de noter que beaucoup de soldats passent du cordage vert à travers les multiples passants formés par les bandes cousues sur le couvre-casque afin de casser la forme du casque.

Couvre-casque flektarn. Couvre-casque flektarn. Couvre-casque flektarn.
Exemples de couvre-casques "Flektarn" complétés avec du cordage.
Couvre-casque Troppentarn.
Couvre-casque "Troppentarn".
Vue dessus.
Vue dessus.
A plat.
A plat.
Marquage taille.
Marquage taille.
Couvre-casque Troppentarn réversible.
Couvre-casque "Troppentarn" réversible.
Marquage taille.
Marquage taille.
Face Flektarn.
Face "Flektarn".

Pour les théatres d'opération en milieu désertique a été créé un couvre-casque similaire au couvre-casque "Flektarn" arborant le schéma de camouflage "Troppentarn" dont la couleur dominante est la couleur sable.
Il existe deux versions de ce couvre-casque :
    - Une première version non réversible strictement identique au niveau conception au couvre-casque "Flektarn".
    - Une seconde version qui est en fait un couvre-casque "Flektarn" réversible en couvre-casque "Troppentarn", et dont la face appropriée aux milieux désertiques n'est pas muni de bandes de toile permettant l'ajout de camouflage supplémentaire.

    Plus

Spécifications techniques du couvre-casque.

Face Troppentarn.
Face "Troppentarn".
Couvre-casque ONU.
Couvre-casque ONU.
Vue dessus.
Vue dessus.
A plat.
A plat.
Marquage taille.
Marquage taille.
Logo ONU.
Logo ONU.

Enfin, un dernier type de couvre-casque a été créé pour le casque B826 pour les troupes sous mandat de l'ONU. Ce couvre-casque est confectionné à partir de trois morceaux de toile bleu cousus longitudinalement et dont la base est parcourue par un lacet pris dans un ourlet cousu permettant le maintien du couvre-casque.
Ce couvre-casque arbore à l'avant le symbole de l'ONU et sur les cotés le sigle international de l'ONU : UN pour United Nation.

    Plus

Spécifications techniques du couvre-casque ONU.

    Plus

Fiche technique de la société Schuberth.

Quelques exemples

Exemple 1. Exemple 1. Exemple 1.
Exemplaire neuf de stock destiné à l'export pour les troupes de l'ONU.

Le casque 826D du Wachbataillon

Casque SH 99. Casque SH 99. Casque SH 99.
Casque SH 99. Casque SH 99. Casque SH 99.
Casque SH 99 pour parade.
Casque SH 99 pour parade.

Le Wachbataillon ("Wachbataillon beim Bundesministerium der Verteidigung" : WachBtl BMVg) est le bataillon de la garde rattaché au ministère de la défense, établit le 15 février 1957, faisant de ce bataillon un des plus anciens de la Bundeswehr. Le Wachbataillon constitue le plus grand bataillon des forces allemandes de la Bundeswehr avec environ 1800 soldats, répartis sur deux garnisons à Berlin et Siegburg.
Il se compose de neuf compagnies et appartient au "Streitkräftebasis" (SKB) de la Bundeswehr. Les soldats du Wachbataillon se réfèrent souvent à eux-mêmes comme "Protter" ou "Protokollsoldaten", ce qui signifie soldats protocolaire.
Leur rôle est d'assurer l'ensemble des parades d'honneur militaire pour le compte du chancelier allemand, ministère de la défense et inspecteur général de la Bundeswehr au cours des visites d'états ou tous autres évènements comparables.
De plus, le Wachbataillon exécute "Großer Zapfenstreich" lors d'occasions spéciales, comme le 50ème anniversaire de la Bundeswehr célébré devant le Reichtag dans la nuit du 26 octobre 2005 ou tous autres évènements nationaux comme la cérémonie du serment de la Bundeswehr et autres parades.
La mission secondaire du Wachbataillon est d'assurer les cérémonies de garde du ministère de la défense et autre lieu connu du public, dans le but de garder et protéger les membres du gouvernement et du ministère de la défense.
D'autre part, le Wachbataillon assure les funérailles des soldats mort au combat.
L'équipement de parade du Wachbataillon se compose d'une tenue de couleur gris/bleu, avec ceinturon blanc. L'arme principale de ce bataillon est le mauser 98k, toujours en usage dans ce corps en raison de sa très bonne maniabilité, facilitant les exercices d'armes.
Le casque porté par ces troupes était à l'origine le sous-casque du Modell 56, peint en bleu, et dont la majorité de ces sous-casques furent reconditionné pour ce bataillon à la réforme du Modell 56. Dans les années 80, ce sous-casque fut refabriqué pour les besoins de ce bataillon.

Depuis l'adoption du nouveau casque en matière composite dans la Bundeswehr, un nouveau casque léger devait être créé pour le compte du Wachbataillon. Ainsi, le casque B826 fut décliné dans une version légère, fabriqué par la société Schuberth et désigné comme 826D.

Intérieur.
Intérieur.
Tête de vis.
Tête de vis.
Vis et écrous.
Vis et écrous.
Intérieure bombe.
Intérieure bombe.
Coiffe - face.
Coiffe - face.
Coiffe - revers.
Coiffe - revers.
Point de fixation latérale.
Point de fixation latérale.
Point de fixation arrière.
Point de fixation arrière.
Jointure cerclage à l'avant, et tête de rivet des plaques de maintien.
Jointure cerclage à l'avant, et tête de rivet des plaques de maintien.
Plaque de maintien (A-washer).
Plaque de maintien (A-washer).
Tenon de fixation de la jugulaire en cuir.
Tenon de fixation de la jugulaire en cuir.
Etiquette de nomenclature d'un modèle brillant pour parade.
Etiquette de nomenclature d'un modèle brillant pour parade.

Le casque 826D est fabriqué en taille unique à partir de bandes de toile noyées dans de la résine le tout formé dans un moule à haute pression.
La forme de ce casque reprend celle du casque B826, en reprenant la bordure épaissie de ce casque muni d'un jonc en caoutchouc. Le casque 826D se rencontre en deux versions, une première peint en gris/bleu brillant pour les parades et une autre version de couleur mate pour les funérailles.
La coque est percée de trois trous pour la fixation de la coiffe. Celle-ci est constituée d'une suspension de type Cradel montée sur un cerclage en plastique de couleur vert kaki à l'aide de plaque de maintien métallique triangulaire.
Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de sudation, constitué d'une bande de cuir cousue sur une bande de toile réglable par une boucle à double fentes. Ce bandeau est maintenu à la suspension par six clips métalliques.
La coiffe est fixée dans la bombe, par le biais des trois points de fixation répartis aux trois tiers du cerclage de la coiffe, à l'aide de 3 écrous et 3 vis à tête ronde montés à l'aide d'une clé Allen.
Ce casque est muni d'une jugulaire en cuir reprise du sous-casque Modell 56 protocolaire. Elle est constituée d'une fine bande de cuir glacé en marron, réglable à l'aide d'une boucle à clapet et montée sur le cerclage par 2 triangles de fixation aux deux tenons rivetés.
Enfin, une étiquette est collé sur un des cotés intérieurs de la bombe, reprenant la désignation du casque, la destination (BUND pour Bundeswehr), la taille du casque (taille unique, de 53 à 61 centimètres), puis le numéro de nomenclature OTAN et enfin la désignation officielle du casque (casque de représentation brillant ou mat).

Catalogue Schuberth.
Le 826D dans le catalogue Schuberth.
World War Helmets utilise des traceurs afin de collecter certaines informations relatives aux visites de manière anonyme comme l'adresse IP pour identification du pays, temps de visite, pages consultées, informations techniques du périphérique utilisé (système d'exploitation, version du navigateur, résolution... etc.).
En poursuivant votre navigation, vous acceptez la collecte de ces données à des fins de statistiques pour mesurer l'audience et améliorer la navigation du site.