Le casque M34, bien qu'ayant un historique totalement différent du casque M38 "Gladiator", équipa tous les services d'assistance, y compris la Luftschutz.
Sa fabrication a été décidée dès 1934, afin d'équiper les pompiers. Le casque M34 équipa aussi la croix rouge, la défense civile, la police. Mais aussi la défense aérienne "Lufstchutz", qui avait besoin d'un casque recouvrant la totalité du crâne, a aussi recouru au casque M34.
Sa conception est très semblable au casque de combat M35 et même au casque modèle 16, mais est fabriqué avec des matériaux légers, on peut rencontrer quelques exemplaires en aluminium.
Le premier modèle se caractérise par des arrêtes très prononcées et très géométriques, quant au second, ses lignes sont plus épurées.
Le corps des pompiers "Feuerwehr", utilisait le casque M34 équipé d'un cimier en laiton qui contrastait avec la couleur noir du casque. Il était aussi équipé aussi d'une large pièce de cuir, fixée sur la partie arrière du casque (à l'aide de cinq languettes de cuir) afin de protéger la nuque.
La "feuerschutzpolizei" (police de protection contre le feu), une force auxiliaire, disposait du même casque M34 des pompiers mais dépourvu du cimier.
Le casque léger M34, tant le premier modèle, que le second, possédait dans la lignée du casque M38 "Gladiator" quatre rosaces d'aération, formée chacune de sept trous.
Le casque M34 resta en dotation dans le corps des pompiers de nombreuses années après la guerre.

La coiffe est faite en cuir fixé sur un cerclage en cuir sur les premiers modèles, puis en carton compressé. Ce cerclage comprend deux branches qui forment une croix (comme la coiffe du casque Mark II Anglais), où se fixe un coussin en cuir rembourré.
Le cuir de la coiffe est du type modèle 1931, sans orifice sur les languettes dans les premiers modèles, puis dans ses éditions plus modernes, le casque M34 est pourvu de perforations sur les languettes mais aussi de quatre lignes de petites perforations sur l'avant, afin de mieux évacuer la transpiration.

La coiffe est maintenue à la coque à l'aide de quatre rivets. Entre la coque et la coiffe, s'insèrent des pièces de liège, qui seront par la suite des "crochets" en cuir pour y fixer une pièce de cuir compte tenu de son utilisation fréquente dans la lutte contre les incendies.
La jugulaire, faite en cuir, est constitué de deux parties et se fixe à l'aide d'une boucle.