Angleterre

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Casque HSDR, Mark I

Fiche

  • Dénomination : "Helmet, Steel, Despatch Rider's", Mark I (HSDR, Mark I).
  • Destiné aux soldats auxquels une motocyclette solo ou avec sidecar a été spécifiquement affectée.
  • Caractéristique : amélioration du "Helmet, Steel, Despatch Rider's" (HSDR).
  • Coiffe constituée d'une suspension en toile, montée sur cerclage métallique et rembourrée d'une périphérie en feutre puis en caoutchouc.
  • Jugulaire en cuir fermée par une boucle à ardillon (complète les bavolets de la coiffe).
  • Insigne de l'unité peint sur la coque.
  • Camouflage par filet ou peinture.
  • Fabriqué à partir de 1942.
  • Distribué à partir de 1942.
  • Pays d'origine : Angleterre.
  • Période d'utilisation : 1942 aux années 60.
  • Matériau : acier au manganèse amagnétique.
  • Poids : 1270 g (taille normale).
  • Taille : 2 tailles de bombe (normal et large), et 7 tailles de coiffe de 6 ½ à 7 ¾.
  • Couleur : vert kaki clair puis marron kaki, finition granité.
Preview

Historique

L'avènement des estafettes motocyclistes remonte à la première guerre mondiale avec l'utilisation des premières motocyclettes au sein des armées. Les motocyclistes de l'armée britannique étaient alors équipés de simples casques Mark I, adaptés au combat dans les tranchées, mais qui ne faisaient pas office de casques antichoc.
Au cours des années 30, un simple bonnet en toile imperméable est introduit dans la dotation des estafettes militaires dans le but de les protéger du froid. Des bonnets en cuir sont aussi utilisés à l'instar des aviateurs, n'offrant qu'une protection thermique. Le casque Mark I reste donc la coiffure principale de protection de combat.
Il faut attendre malheureusement l'irréparable avec la mort de nombreuses estafettes motocyclistes roulant à vive allure, souvent dans des conditions météorologiques défavorables, et notamment l'accident mortel de T.E Lawrence (anciennement colonel Lawrence, plutôt connu sous le nom de Lawrence d'Arabie, retiré de l'armée au moment des faits) survenu à Bovington en mai 1935. La proximité de l'accident avec le camp du Royal Tank Corps de Cloud Hills fait que l'armée ne fut pas étrangère à cette histoire : le constat est sans appel, il est indéniable qu'une coiffure adéquate lui aurait sauvé la vie.
C'est seulement à la fin de l'année 1939 que le service du matériel en collaboration avec la direction des transmissions décide d'équiper les estafettes motocyclistes du "Royal Corps of Signal" et "Corps of Military Police" d'un casque de protection sur le standard établi par l'"Auto Cycle Union" pour les courses motocyclistes. Cette démarche donnera naissance au casque "Helmet, Crash, Despatch Rider's" introduit en 1939 et fabriqué à partir de déchets de toile en plusieurs couches agglomérées sous une épaisse couche de laque. Ce casque fut rapidement distribué au "British Expeditionary Force" (BEF) déployé en France après la déclaration de guerre de l'Angleterre aux côtés de la France envers l'Allemagne suite à l'invasion de la Pologne déclenchée 1er septembre. Cette coiffure antichoc destinée à la conduite motocycliste ne se substituait pas au casque Mark II en usage au sein de l'armée anglaise en tant que protection balistique. Chaque estafette devant porter sur eux leur casque Mark II à utiliser en cas d'engagement.
Afin de raccourcir les délais de production et économiser les matières premières (l'Angleterre étant déjà soumise au blocus imposé par la "Kriegsmarine" allemande), une nouvelle version du "Helmet, Crash, Despatch Rider's" est créée en août 1940. De forme plus carrée, cette nouvelle version est désignée "Helmet, Crash, Despatch Rider's, Economy Pattern".
Le 6 janvier 1941, lors d'une réunion du "Body Protection Committee du Medical Research Council", le brigadier Ling, alors officier de liaison du ministère de la guerre, se prononce en faveur d'une étude des casques des estafettes en cours de dotation afin de les modifier et d'apporter une protection balistique. Des observations sont faites sur le casque type P en cours d'études pour les troupes aéroportées nouvellement créées.
Des essais sont menés pour tester le casque existant, qui ne résiste pas à un projectile de calibre .38 sous chargé pour lui donner une vitesse initiale de 79,24 m/s. La bombe doit être fabriquée dans une matière plus résistante, modèle existant déjà sous la forme du casque en acier au manganèse type P. Ses qualités balistiques étant supérieures à celle des casques d'infanterie Mark II et bientôt Mark III, la sous-commission aux casques décide que la bombe type P convient pour la fabrication d'une nouvelle version de casque d'estafette.
Un modèle expérimental est fabriqué à partir du casque type P où la coiffe est reprise du casque "Helmet, Crash, Despatch Rider's". Des essais sont menés en novembre et décembre 1941 au sein des groupes de transmissions des 43ème et 44ème divisions d'infanterie lors de trajets courts et long, par temps sec ou humide. Des versions du modèle expérimental sont distribuées à part égale avec bavolets en toile cirée et en cuir. Les modèles sont relativement bien appréciés par la troupe et quelques modifications sont demandées notamment pour améliorer l'étanchéité à l'air, le serrage des bavolets à l'arrière et dégager la vue à l'avant.
C'est en mars 1942 qu'est mis au point le nouveau casque de motocycliste fabriqué à partir d'une bombe type P identique à celle utilisé sur le nouveau casque des troupes aéroportées : "Helmet, Steel, Airborne Troops".
Fabriquée à partir d'une bombe renforcée d'une bande de fibre à sa base, la coiffe de ce nouveau modèle est montée sur un cerclage en aluminium fixé dans la bombe à l'aide de quatre vis et écrou en laiton de type Mark III à l'instar du casque de parachutiste HSAT.
En mai ou en juin 1942, la fabrication du casque désigné "Helmet, Steel, Despatch Rider's" (HSDR) est affectée à la société Briggs Motor Bodies Ltd. située à Dagenham dans l'Essex, produisant déjà tout un éventail de casques pour l'armée britannique.
En raison d'une difficulté à emboutir des bombes aussi profondes, la bombe employée avait tendance à se fendre tout comme le casque HSAT employé par les troupes aéroportées et le casque HSRAC utilisé par les équipages de blindés. En août ou septembre 1942, la direction des services du matériel, en collaboration avec l'inspecteur en chef de l'armement, ordonne la mise en place d'un fin jonc en acier sur la bordure du casque en remplacement de l'évasement extérieur renforcé d'un carénage en fibre.

Helmet, Steel, Despatch Rider's
"Helmet, Steel, Despatch Rider's"

Cette nouvelle bombe sera utilisée par l'ensemble des modèles de casque employant la bombe type P. Une nouvelle version du casque de motocycliste est conçu sur la base de cette nouvelle bombe. Des modifications mineures sont effectuées : le cerclage de la bombe est modifié pour être solidarisé dans la bombe à l'aide de petits rivets en laiton et sera désormais fabriqué en acier doux afin d'économiser l'aluminium, matériau stratégique.
Cette modification est désignée comme "Helmet, Steel, Despatch Rider's, Mark I" (HSDR, Mark I) ou "Helmet, Steel, N°3, Mark I".
Toujours fabriqué par la firme B.M.B, ce modèle sera produit d'octobre 1942 jusqu'à la fin de la guerre en 1945. La fabrication doit débuter durant la première semaine d'octobre 1942 avec une production de 12 000 unités par semaine, pour un total de 130 000 unités d'octobre à décembre 1942, mais le lancement de la production est sensiblement retardé pour satisfaire les demandes d'emboutissage de bombes pour les besoins de l'aéroportée et des troupes blindées.
Le casque en fibre "Helmet, Crash, Despatch Rider's" continuera à être produit jusqu'au 31 mars 1943 afin de satisfaire les besoins, date à laquelle la production du casque HSDR Mark I est jugée satisfaisante. L'instruction 1133 de 1943 émise par le Conseil Supérieur de la Guerre déclare que le casque HSDR Mark I doit être distribué à raison d'un exemplaire aux officiers et à la troupe auxquels une motocyclette solo ou avec sidecar a été spécifiquement affectée. Les casques d'infanterie Mark II et l'ancien modèle en fibre doivent être échangés contre un modèle en acier de type HSDR Mark I.
On note une petite reprise de la production effectuée à la fin des années 40 (1949) et au début des années 50 (1953) toujours par la société B.M.B.
Le casque HSDR Mark I sera d'ailleurs copié par le Canada qui fabriquera sa propre version à partir de 1942 et un clone sera produit par la société X.Buisset au début des années 50 pour le compte de l'armée belge.
A la fin du second conflit mondial, les armées alliées entament un grand déstockage de leurs matériels au profit des pays nécessitant un nouvel équipement. C'est auprès de la société "Oversea Trading Compagny" d'Anvers en Belgique, qui fut chargée de liquider les casques Britanniques HSAT Mark I, HSAT Mark II, HSDR Mark I et HSRAC Mark I, que la Suisse se tourne dès 1948.
Le 23 février 1948, elle fait l'acquisition d'un lot de 5 196 casques HSRAC, 7 706 casques HSDR et 475 casques AT. En attendant leur distribution puis leur transformation, ces casques sont stockés à l'arsenal de Seeven (arsenal fédéral du canton de Schwytz). Ils constitueront la genèse du casque modèle 48 suisse.

Helmet, Steel, Despatch Rider's. Helmet, Steel, Despatch Rider's. Helmet, Steel, Despatch Rider's.
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Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jointure jonc.
Jointure jonc.
Rivet de maintien de la coiffe.
Rivet de maintien de la coiffe.
Peinture vert olive texturé - 1942/43.
Peinture vert olive texturé - 1942/43.
Texture granitée plus fournie.
Texture granitée plus fournie.
Peinture vert kaki foncé - 1945.
Peinture vert kaki foncé - 1945.

La bombe du casque HSDR Mark I diffère sensiblement de celle employée dans la fabrication du casque HSDR. De forme strictement identique à celle de son prédécesseur, elle diffère par le positionnement des trous percés pour la fixation de la coiffe et l'emploi d'un jonc en acier pour adoucir et renforcer sa bordure. Le casque HSDR Mark I est fabriqué en deux tailles : une taille normale (périphérie de 79 cm) pour les coiffes de taille 6½ à 7¼ et une grande taille (périphérie de 81,5 cm) pour les coiffes de taille 7½ à 7¾.
La bombe est formée par emboutissage progressif d'une plaque d'acier au manganèse amagnétique. La bordure de ce nouveau modèle est découpée après mise en forme de la bombe et est laissée verticale. Elle est désormais adoucie d'un jonc en acier jointif à l'arrière, renforçant ainsi la solidité du casque qui avait tendance à se fendre au niveau de la bordure sur le type HSDR. Cette modification sera reprise pour les casques HSRAC et HSAT pour les versions Mark I respectives. A noter que contrairement au casque HSAT Mark I et Mark II, le jonc peut être fabriqué indifféremment en acier inoxydable ou en acier doux, magnétique ou amagnétique.
Le casque HSDR Mark I reprend la même forme que son prédécesseur le casque HSDR, mais la bombe est désormais percée de quatre trous à 12,5 millimètres de la bordure évasée (qui était percé à l'identique d'un casque à usage aéroporté) : deux trous latéraux (espacement de 19,8 cm) et deux trous à l'arrière espacés de 13,4 centimètres.
La bombe du casque est peinte de couleur vert olive clair durant les années 1942 et 1943. Elle deviendra vert kaki foncé à partir de l'année 1944 comme le standard de la fin de l'année 1943 pour les casques de l'armée britannique. On observe aussi des exemplaires peint en vert kaki marron pour le compte des estafettes de la défense civile et ARP ("Air Raid Precautions").
La peinture est additionnée de sable fin pour donner un aspect granité (dont le grain peut varier du fin au plus grossier) afin de diminuer les reflets du soleil. La peinture granitée est appliquée aussi bien en intérieur qu'en extérieur, ce qui ne sera plus le cas pour les productions d'après-guerre (1949 et 1953) où seul l'extérieur est texturé. La couleur employée pour les casques produits à partir de la fin des années 40 est le vert foncé.
Le casque HSDR Mark I fut fabriqué uniquement par la firme B.M.B de 1942 à 1945, puis en 1949 et 1953.
Nous ignorons si les bombes étaient estampées à l'arrière comme ce fut parfois le cas sur les autres modèles de casques fabriqués par la firme B.M.B. La coiffe étant inamovible sur ce modèle et ne nous permettant pas d'en être certains, l'observation d'un exemplaire ayant perdu sa coiffe tend à prouver le contraire.

La coiffe :

Coiffe démontée, vue avant.
Coiffe démontée, vue avant.
Vue arrière.
Vue arrière.
Rivet avant.
Rivet avant.
Points de fixation arrière.
Points de fixation arrière.
Rembourrage en feutre.
Rembourrage en feutre.
Nœud lacet en cuir de maintien de la coiffe.
Nœud lacet en cuir de maintien de la coiffe.
Cerclage en cuir.
Cerclage en cuir.
Matériaux du bandeau de tête.
Matériaux du bandeau de tête.
Montage sur cerclage par les extrémités de la suspension à travers la doublure en feutre.
Montage sur cerclage par les extrémités de la suspension à travers la doublure en feutre.
Jointure arrière.
Jointure arrière.
Partie frontale.
Partie frontale.
Bavolet - face extérieure.
Bavolet - face extérieure.
Bavolet - face intérieure.
Bavolet - face intérieure.
Volet en feutre pour les oreilles.
Volet en feutre pour les oreilles.
Laçage arrière.
Laçage arrière.
Coiffe.
Coiffe.

La coiffe du casque HSDR Mark I reste inchangée par rapport à son prédécesseur excepté le cerclage sur lequel elle est montée. Celui-ci est modifié et est désormais monté dans la bombe à l'aide de quatre petits rivets en laiton, ce qui la rend inamovible. Initialement fabriqué en aluminium, cette matière stratégique est remplacée par de l'acier doux.
Le cerclage est embouti au milieu et sur toute sa circonférence pour former une gouttière destinée au passage du lacet en cuir maintenant l'ensemble de la coiffe. Il comporte quatre protubérances, en forme de triangle, arrondies au sommet (une de chaque côté avant et deux à l'arrière, le diamètre des rivets avant étant plus important que ceux utilisés à l'arrière) pour le maintien dans la bombe à l'aide de quatre rivets mécaniques en laiton (dont les têtes sont peintes lors de la mise en couleur extérieur du casque). La gouttière parcourant la périphérie du cerclage comporte huit fentes pour le passage des extrémités des bandes de toile composant la suspension de type "Riddel" de la coiffe (une fente à l'avant et à l'arrière, puis trois de chaque côté). Le cerclage est peint de couleur vert kaki afin de le protéger de la corrosion.
La coiffe est conçue sur la base de celle du casque des troupes aéroportées, mais comporte des différences majeures pour assurer l'étanchéité à l'air et l'absorption des chocs. Elle est fabriquée sur un épais cerclage en cuir doublé de basane entre lesquels est placée une bande de feutre blanc. La bande de basane large de 4,5 centimètres après montage est élargie sur la partie frontale sur une longueur de 24 cm pour une largeur maximum au centre de 7,5 cm. Cette partie reçoit un coussin grossier fabriqué en feutre doublé de cuir fin de couleur marron.
La bande de basane est cousue sur toute sa périphérie de part et d'autre de la pliure par un fort trait de couture (alors qu'elle est seulement cousue au dos sur les casques HSAT toute version confondue). La jointure est effectuée à l'arrière par deux traits de couture parallèles appliqués à chaque extrémité, toutes deux jointives par un rectangle de tissu placé au dos.
La coiffe est assurée par quatre sangles en coton filé de couleur blanche : pliées en V ces sangles sont jointives par un lacet noué assurant le réglage en profondeur de la coiffe. Cette suspension en toile est cousue à l'épais cerclage de cuir.

Chaque extrémité des sangles est pliée au montage pour former un fourreau qui sera destiné à maintenir la coiffe sur le cerclage en acier à l'aide d'un fort lacet en cuir à l'instar du casque HSAT. Ces fourreaux sont suffisamment longs pour traverser la doublure en feutre de la coiffe.
Les deux tiers arrière de la périphérie de la coiffe sont doublés par une ou deux épaisses bandes de feutre en fonction de la taille de la coiffe et de la bombe afin d'assurer l'étanchéité à l'air de la coiffe et l'absorption des chocs. Le feutre a été privilégié pour jouer ce rôle contrairement au casque HSAT pour lequel est utilisé de la mousse de caoutchouc (à l'exception des casques de fabrication G&S où il s'agit de feutre doublé de caoutchouc) dans le but d'économiser cette matière stratégique. Cette doublure sera assurée par une bande de mousse caoutchouc pour les casques HSDR Mark I fabriqués à partir de 1949.
Cinq interstices sont pratiqués dans cette doublure pour faire passer les fourreaux des sangles constituant la suspension, et permettant de maintenir la coiffe au cerclage. Trois autres interstices sont pratiqués sur la doublure frontale de la coiffe.
La coiffe est complétée par deux bavolets en cuir de couleur marron dont l'intérieur est doublé de moleskine beige. Le niveau des oreilles est percé de sept trous répartis en rosace pour ne pas réduire l'audition une fois le casque porté. Cette zone est d'ailleurs doublée à l'intérieur par un volet en feutre blanc pouvant être rabattu en fonction des conditions thermiques. Les bavolets sont cousus simultanément au bandeau en basane sur l'épais cerclage de cuir, sur lequel les différents éléments de la coiffe sont assemblés par trois forts traits de couture parallèles.
Les bavolets sont jointifs à l'arrière par un jeu de huit œillets métalliques creux peints en noir et noués par un lacet rond en coton de couleur noire. La zone de nouage est doublée d'un volet de structure similaire au bavolet afin d'assurer l'étanchéité à l'air.
Le bavolet gauche comportant la partie longue de la jugulaire est plus long de 10,5 cm que la partie droite afin de couvrir la zone sous le menton une fois la jugulaire fermée.
La coiffe est disponible en 7 tailles allant de 6 ½ à 7 ¾, pouvant s'installer dans deux tailles de bombe, une taille normale pour les coiffes de taille 6½ à 7¼ et une grande taille pour les coiffes de taille 7½ à 7¾.

Les marquages :

B.M.B 1942.
B.M.B 1942.
B.M.B 1943.
B.M.B 1943.
B.M.B 1944.
B.M.B 1944.
B.M.B 1945.
B.M.B 1945.
B.M.B 1949.
B.M.B 1949.
B.M.B 1953.
B.M.B 1953.

Le casque HSDR Mark I, à l'instar du casque HSDR (produit seulement en 1942), fut fabriqué uniquement par la firme B.M.B (Briggs Motor Bodies Ltd, localisé à Dagenham dans l'Essex) à partir d'octobre 1942 jusqu'à la fin de la guerre en 1945. Puis une certaine quantité fut produite en 1949 et 1953 à l'instar du casque HSAT Mark II.
Le marquage de cette firme est estampé sur le côté du bandeau de sudation de la coiffe. Il est composé des lettres BMB surmontant un écu contenant la taille de la coiffe en pouce pour les casques fabriqués de 1942 à 1945. Ce marquage évolue après la guerre, où il comprend la raison sociale, suivi de la date de fabrication (aujourd'hui, seuls des exemplaires de 1949 et 1953 ont été observés), puis de la taille. A noter que pour ce dernier marquage, des vendeurs peu scrupuleux grattent le ou les deux dernier(s) chiffre(s) de l'année de fabrication pour faire passer ces exemplaires comme bonne fabrication de guerre.

Nous ne traiterons pas dans cette fiche les marquages des clones produits par le Canada durant la seconde guerre mondiale ou par la Belgique par la société X.Buisset au début des années 50.

La jugulaire :

Détails couture partie longue.
Détails couture partie longue.
Boucle à ardillon de fermeture.
Boucle à ardillon de fermeture.
Butée en cuir.
Butée en cuir.
Bouton pression de maintien de l'excédent de la jugulaire.
Bouton pression de maintien de l'excédent de la jugulaire.
Maintien partie longue après fermeture.
Bavolet - face extérieure.

La jugulaire ne change pas par rapport au casque HSDR. Solidaire de la coiffe au niveau des bavolets, la jugulaire est constituée de deux parties assemblées par des bandes de cuir épais larges de 14 millimètres. La bande de cuir utilisée comporte un liseré estampé à 1 mm de chaque longueur.
La partie droite est fabriquée à partir d'une bande de cuir longue de 8 cm et pliée en deux. Un trou est pratiqué à l'arrête du pli pour le passage d'une boucle à ardillon métallique munie d'un rouleau. L'ardillon de la boucle est passé dans l'orifice et la boucle est maintenue par la couture de la bande de cuir pliée en deux à l'extrémité du bavolet droit de la coiffe. L'assemblage est effectué par deux traits de couture parallèles par double passage du fil de couture.
Le bavolet gauche plus long pour couvrir la peau sous le menton comporte la partie longue de la jugulaire.
D'une longueur de 32 centimètres, cette partie possède 13 trous permettant autant de possibilités de réglage. Elle est maintenue au bavolet gauche de manière identique au côté gauche, soit par deux traits de couture parallèles, à double passage du fil de couture. Cette bande de cuir est taillée en pointe et comporte à son extrémité un bouton pression femelle de marque NEWEY, sur lequel est estampé le marquage suivant : NEWEY PAT.20143022. Ce bouton permet de maintenir l'excédent de jugulaire une fois la jugulaire fermée au bouton pression mâle riveté sur le haut du bavolet gauche.
L'extrémité de la jugulaire comporte une butée constituée d'une petite bande de cuir repliée sur la jugulaire et maintenue à l'aide d'un petit rivet fendu à tête ronde. Cette butée est installée après avoir passé la jugulaire dans la boucle à ardillon, et empêche celle-ci d'être ôté de la boucle. Peu pratique pour mettre ou retirer le casque, l'excédent de jugulaire fut bien souvent coupé dans la pratique.
Les parties métalliques de la jugulaire, boucle, bouton pression ou rivet fendu, fabriquées en laiton, étaient anodisées en marron pour se fondre avec la couleur du cuir de la jugulaire.

Le camouflage additionnel :

Filet petite maille - vue à plat.
Filet petite maille - vue à plat.
Filet en place.
Filet en place.

Comme l'ensemble des casques employés par l'armée britannique durant la seconde guerre mondiale, les casques des estafettes motocyclistes équipées de casques HSDR Mark I furent employés avec des filets de camouflage apparus durant l'été 1940.
Produits par la plupart des pays du Commonwealth, ces filets présentent selon les fabrications un maillage différent en termes de structure, de taille et de couleur, et sont souvent complétés de bandes de toile de jute de couleurs variées.
Les filets avaient pour but de casser la forme du casque, et de réduire la réflexion des rayons du soleil.

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