
Angleterre
Casque Mark II
Fiche
- Dénomination : "Helmet, Steel, Mark II".
- Caractéristiques : amélioration du casque "Helmet, Steel, Mark I".
- Destiné à une utilisation générale.
- Coiffe en toile cirée sertie sur un cerclage en croix, tenue par une vis sommitale.
- Jugulaire en toile, à ressorts ou élastique.
- Insigne : Flash de l'unité peint sur la coque (occasionel).
- Fabriqué à partir de 1938.
- Distribué à partir de 1939.
- Pays d'origine : Angleterre.
- Période d'utilisation : de 1938 aux années 50.
- Matériau : acier au manganèse.
- Poids : 1050 g.
- Taille : 7 tailles, de 6"¼ à 7"¾.
- Couleur : gris vert satiné, puis kaki sablé, puis brun sablé.

"Helmet, Steel, Mark I *".

"Helmet, Steel, Mark II" précoce.

"Helmet, Steel, Mark II" précoce avec filet.

"Helmet, Steel, Mark II" repeint sable.

"Helmet, Steel, Mark II" fin de guerre.

"Helmet, Steel, Mark II N°2D".

"Helmet, Steel, Mark II" réutilisé "Civil Defence".
Historique
L'arrivée du casque Adrian sur les têtes des soldats français à l'été 1915, attire l'attention de l'Angleterre. Une commission spéciale est formée, qui décide d'en commander 495 exemplaires, qui seront livrés aux 1ère, 2ème et 3ème armée, aux fins d'expérimentation. |
![]() "Helmet, Steel, Mark I". |
(*) - Afrique du Sud : 2.561.223. - Australie : 1.940.000. - Canada : 140.000. - Hong Kong : 25.000. - Inde : 632.700. - Nouvelle Zélande : 60.000.











Constitution
"Helmet, Steel, Mark I *" :
En 1936, les casques Mark I datant de la grande guerre, encore en service, commencent à être usés et nécessitent le remplacement de certaines pièces. Ces nouvelles pièces seront redessinées, afin de les améliorer et seront toutes désignées Mark I.
C'est ainsi que sont montés dans des coques Mark I, une coiffe Mark I, fixée par une vis sommitale Mark I, ainsi qu'une jugulaire à ressorts Mark I. Le jonc magnétique d'origine demeure ainsi que les fourreaux en acier doux. Ces derniers seront remplacés début 1937 par des fourreaux Mark I amagnétiques, en inox. Les casques ainsi obtenus sont désignés "Helmet, Steel, Mark I *".
La coque Mark I.










Quelques marquages de coques Mark I reconditionnées.
Coque sans jonc.
![]() Coque Mark I sans jonc, vue de face. |
![]() Coque Mark I sans jonc, vue de profil. |
![]() Coque Mark I sans jonc, vue de dessus. |
![]() Coque Mark I sans jonc, vue de dessous. |
![]() Exemple d'un jonc retiré dont il ne reste que le point de soudure. |
Les coques employées sont des coques Mark I prises sur des casques Mark I nécessitant une remise à neuf. Elles conservent le jonc magnétique d'origine, quand il existe ou est retiré lorsque celui-ci ne tient pas suffisamment à la bombe. Les coques à bord franc le demeurent et ne reçoivent pas un nouveau jonc. |
Coque avec jonc.
![]() Coque Mark I avec jonc, vue de biais. |
![]() Coque Mark I avec jonc, vue intérieure. |
![]() Exemples de marquages M. |
![]() |
![]() |
Les coques Mark I conserveant leur jonc d'origine en acier doux magnétique reçoivent un tampon appliqué à l'encre blanche au fond de la bombe pour indiquer le caractère magnétique du jonc. |
Le fourreau Mark I.
![]() Pontet de jugulaire conservé avant 1937. |
![]() Fourreau Mark I, vue de face. |
![]() Tête extérieure du rivet. |
![]() Fourreau Mark I, vue de côté. |
Dans un premier temps, les pontets de jugulaire en acier doux, fixés sur les coques Mark I sont conservés. Ils seront remplacés, dès le début 1937 par des fourreaux amagnétiques, en acier inoxydable, dénommés Mark I.
Chaque fourreau est composé d'une plaque rectangulaire aux coins coupés, dont le quart est replié pour former une enchapure libre, dans laquelle viendra se glisser l'anneau de la nouvelle jugulaire Mark I. Une fois replié, le fourreau a pour dimension 30 x 20 mm. Il est fixé à la coque par un rivet mécanique en inox, de 9,5 mm.




Variantes de fourreaux Mark I.
La fabrication de ce fourreau n'est pas encore standardisée comme le sera par la suite l'ensemble des éléments du casque Mark II : on observe plusieurs variantes de fourreaux de type Mark I.
Nouvelle garniture intérieure.
En 1936, le "War Office" demande à la firme "Helmets Ltd" d'étudier une nouvelle garniture intérieure, amagnétique. Tous ses éléments porteront la désignation Mark I :
La coiffe Mark I.
![]() Vue 3/4 haut. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Tampon sommital. |
![]() Rivet du tampon sommital. |
![]() Rivet du tampon sommital, verso. |
![]() Tranche du tampon sommital. |
![]() Rivet-œillet dans lequel passera la vis sommitale. |
![]() Vue intérieure du rivet-œillet, au fond de l'alvéole ménagée dans le tampon. |

Le bandeau est doublé intérieurement par une bande de caoutchouc mousse recouverte de toile.
![]() Gros plan sur la bande de doublure. |
![]() Jonction arrière. |
![]() Le recto est identique au verso. |
L'armature de la nouvelle coiffe est constituée par un bandeau circulaire en fibres vulcanisées, de 33 mm de large, surmonté de deux arceaux de même matière, de 26 mm de large.
Le bandeau est maintenu fermé sur le côté droit, par trois rivets fendus en cuivre nickelé. Les arceaux sont fixés en croix, avant-arrière et gauche-droite, sur le bandeau. Chaque arceau est maintenu par deux rivets fendus en cuivre nickelé. Ils sont solidarisés au sommet par un rivet-œillet dans lequel passera la vis sommitale de fixation à la coque.
Un tampon de protection ovale en caoutchouc-mousse recouvert de toile cirée est fixé à l'intérieur du sommet. Ses axes sont de 125 x 102 mm. Son épaisseur est de 13 mm. Il est maintenu aux quatre points cardinaux, sur chaque arceau, par un rivet fendu en cuivre nickelé. Un trou circulaire est ménagé au centre, pour permettre de visser l'écrou sommital.
Le bandeau est doublé intérieurement par une bande de caoutchouc mousse blanc (il a pris une teinte orangée avec le temps), de 23 mm de large, recouverte de toile.
![]() Recto d'une dent de coiffe. |
![]() Verso d'une dent de coiffe. |
La coiffe proprement dite est constituée par une bande de toile cirée, festonnée à cinq dents ogivales. Elle est cousue sur le bandeau circulaire de l'armature. Le haut de chaque dent est ourlé de façon à former une ganse, dans laquelle passera le cordonnet de serrage. Suite à cette opération les dents deviennent trapézoïdales.
Les coiffes sont déclinées en sept tailles, allant de 6"¼ à 7"¾, avec une progression de ¼".
![]() Tampon de bandeau. |
![]() Extrémités des rivets de fixation. |
![]() Tampon d'arceau. |
![]() Extrémités des rivets de fixation. |
Les coques étant de taille unique, le jeu est rattrapé par des tampons de 45 x 25 mm, fixés sur l'armature, quatre sur le bandeau et un, en position tête-bêche, sur chaque arceau. Chaque tampon est constitué d'une lamelle de caoutchouc-mousse repliée sur elle-même, la fixation se fait par deux rivets fendus en cuivre nickelé, disposés sur une petite plaque de toile de 18 mm, à son extrémité. L'autre extrémité comportant le repli, est laissée libre.
L'épaisseur varie avec les tailles, par exemple : 5 mm pour la taille 7. Les coiffes de taille 7"¾ sont dépourvues de tampons.
![]() Exemples de marquages de contrôle de qualité. |
![]() |
![]() |
Les coiffes Mark I présentent jusqu'à la fin de leur production en 1939 des marquages de contrôle de la qualité de la fabrication estampés sur un des arceaux en fibres vulcanisées. Ces marquages représent un C barré de la "broad arrow" (phéon, type de flèche ou de pointe de lance, qui a été adapté dès le 16ème siècle par le gouvernement britannique pour marquer la propriété militaire ou navale) pour faire référence à l'acronyme QC ("Quality Control"). Ils sont complétés d'un numéro d'inspection variant d'une coiffe à l'autre et faisant sans doute référence à la personne ayant procédé à l'inspection. |
La vis Mark I.

Vis Mark I, tête et filetage, écrou dessus et dessous.
La garniture intérieure est dorénavant fixée à la bombe par un ensemble vis-écrou, en lieu et place du rivet primitif. Elle est ainsi facilement démontable.
La vis en laiton mesure 9,7 mm de long. Sa tête est plate et son diamètre est de 13,25 mm. Elle est pourvue d'une large fente permettant de la manœuvrer, aussi bien avec un tournevis qu'avec une pièce de monnaie.
L'écrou est rond et d'un diamètre similaire, avec une face bombée pour épouser le fond de l'armature. Il est logé dans l'alvéole du tampon sommital, évitant ainsi le contact avec la tête du porteur.
La jugulaire Mark I.
![]() Vues recto et verso. L'usure permet de voir l'extrémité de l'un des ressorts. |
![]() Envers coté long, coté boucle recto, coté boucle verso. |
La nouvelle jugulaire se compose de deux tronçons extensibles, identiques, reliés par un tronçon réglable. Elle est totalement amagnétique.
![]() Boucle de réglage coulissante. |
Chaque tronçon extensible est constitué par deux ressorts à boudin en laiton de 77 mm de long et 5 mm de diamètre. Ils sont reliés d'un coté à un anneau rectangulaire en fil de laiton de dimension 25,5 x 12,75 mm, destiné à s'insérer dans le fourreau du casque, et de l'autre coté à un anneau rectangulaire plus petit, de dimension 22 x 8 mm environ, sur lequel se fixera le tronçon central réglable. Les ressorts sont enveloppés dans une gaine de coton, séparés par une couture centrale. Elle est plissée en accordéon de manière à suivre l'extension des ressorts. |
"Helmet, Steel, Mark II" :
A la fin des années 30, les besoins en casques s'accroissent considérablement, avec le souhait du Ministère de l'Intérieur d'équiper massivement les corps qui dépendent de lui. Les stocks de la 1ère guerre mondiale s'épuisent et les matrices correspondantes ont été détruites. Il est donc décidé d'emboutir de nouvelles coques. Dans le même temps on décide aussi de modifier les fourreaux et la jugulaire elle-même. La coiffe Mark I est conservée dans un premier temps.
Les casques ainsi montés seront dénommés "Helmet, Steel, Mark II". Les fabrications débutent en janvier 1938.
La coque Mark II.
![]() Coque Mark II, vue de face. |
![]() Coque Mark II, vue de profil. |
![]() Coque Mark II, vue de dessus. |
![]() Coque Mark II, vue de dessous. |
La coque Mark II affecte une forme très proche de la Mark I, elle est simplement légèrement plus ogivale. Elle est toujours emboutie dans de la tôle d'acier au manganèse amagnétique.
Elle reçoit un jonc en acier inoxydable amagnétique lui aussi. Il est fermé à l'arrière, sous le couvre-nuque, par deux, trois ou quatre points de soudure électrique. Le style de ces soudures est constant chez chaque fabricant.
![]() Soudure 3 points, AMC. |
![]() Soudure 2 points, BMB. |
![]() Soudure 2 points, CS. |
![]() Soudure 3 points, EC&C. |
![]() Soudure 2 points, F & L. |
![]() Soudure 2 points, HBH. |
![]() Soudure 2 points, J.S.S. |
![]() Soudure 4 points, RO&Co. |
![]() Fermeture du jonc sur le côté F & L. |
![]() Fermeture du jonc sur le côté HBH. |
![]() Fermeture du jonc sur le côté J.S.S. |
![]() Fermeture du jonc sur le côté WD. |
On peut aussi trouver, sporadiquement, des joncs fermés sur les côtés, notamment chez F & L, HBH, J.S.S. et WD.
Le fourreau Mark II.
![]() Vue de face. |
![]() Tête extérieure du rivet. |
![]() Vue latérale droite. |
![]() Vue latérale gauche. |
![]() Datation 1938. |
![]() Datation 1938. |
![]() Datation 1939. |
![]() Datation 1939. |
De nouveaux fourreaux de jugulaires sont montés sur les coques Mark II. Ils prennent la désignation : Mark II.
Ils sont fabriqués à partir d'une plaquette rectangulaire d'acier inoxydable amagnétique de dimension 30 x 22 mm. Les angles supérieurs de la plaquette sont rabattus. Sa moitié supérieure reçoit une perforation, destinée au rivet de 9,5 mm qui la solidarisera à la coque. Deux incisions sont pratiquées sur la partie inférieure. La languette ainsi dégagée, est roulée en demi-cylindre pour former le logement de l'anneau de jugulaire. Celui-ci pourra être inséré ou extrait facilement à l'aide d'une lame de tournevis.
Le chiffre II ainsi que l'année de fabrication, sont gravés sur la partie supérieure. Ce marquage n'est pas systématique.
Le fourreau Mark III.
![]() Vue de dessus. |
![]() Tête extérieure du rivet. |
![]() Vue latérale droite. |
![]() Anneau de jugulaire clipsé. |
![]() Datation 1940. |
![]() Datation 1941. |
![]() Datation 1942. |
![]() Datation 1943. |
Fin 1939, les fourreaux sont modifiés pour faciliter le montage-démontage de la jugulaire. Ils prennent la désignation Mark III. Les fourreaux Mark II sont déclassés.
Ils sont fabriqués à partir d'une plaquette rectangulaire d'acier inoxydable amagnétique de dimension 28,5 x 19 mm. Les angles supérieurs de la plaquette sont arrondis et elle cintrée pour épouser la forme de la coque. Sa moitié supérieure reçoit une perforation, destinée au rivet de 9,5 mm qui la solidarisera à la coque. La partie inférieure et emboutie en "S" pour former le logement de l'anneau de jugulaire. Celui-ci pourra être inséré ou extrait facilement à l'aide d'une lame de tournevis, grâce à l'extrémité relevée du fourreau.
Le chiffre III ainsi que l'année de fabrication, sont gravés sur la partie supérieure. Ce marquage n'est pas systématique.
La coiffe Mark II.
Les premiers casques Mark II produits sont équipés de la coiffe Mark I.
On se rend compte début 1939 que sa confection est ralentie par le grand nombre de rivets employés pour la fixation des différents tampons. Ce rivetage prend beaucoup de temps, aussi décide-t-on de simplifier ce montage pour diminuer la durée de confection. C'est le fabricant "Briggs Motor Bodies" (B.M.B) qui est chargé de cette étude en collaboration avec la firme "Empire rubber Co" spécialisée dans le caoutchouc.
La nouvelle coiffe est adoptée le 21 juin 1939, sous la désignation Mark II.
![]() Vue avant. |
![]() Exemplaire à arceaux noirs, coté gauche. |
![]() Vue 3/4 avant. |
![]() Vue déployée. |
![]() Coté gauche. |
![]() Coté droit, en plus les 3 rivets de fermeture du bandeau. |
![]() Vue de dessous. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Dent de coiffe. |
![]() Couture et renfort arrières. |
![]() Envers d'une dent de coiffe. |
![]() Rembourrage du bandeau. |
La coiffe Mark II est dérivée de la Mark I. Elle en conserve l'armature en fibres vulcanisées. Certains fabricants adopteront la couleur rouge, au lieu du noir, pour teinter cette matière.
La coiffe proprement dite, en toile cirée, reste inchangée. Elle se décline toujours en sept tailles, allant de 6"¼ à 7"¾, avec une progression de ¼".
![]() Tampon sommital, vue de 3/4. |
![]() Tampon sommital, vue de dessous et vue de dessus. |
Les modifications interviennent uniquement au niveau des tampons.
Le tampon sommital en caoutchouc mousse est remplacé par un tampon monobloc en caoutchouc moulé, maintenu simplement par l'écrou de la vis sommitale.
Il est de forme cruciforme pour s'adapter aux arceaux et de profile arrondi pour épouser le fond du casque. Il se présente sous la forme d'une croix celtique, avec un cylindre central de 57 mm de diamètre, et aux points cardinaux, quatre branches carrées de 25 mm de côté.
Une alvéole cylindrique de 22 mm de diamètre et 13 mm de profondeur, est ménagée au centre du cylindre, elle abritera l'écrou de la vis sommitale.
Deux rainures en croix, de 26 mm de large, sont pratiquées sur sa face externe, dans l'axe de ses branches. Elles lui permettront de rester solidaire des arceaux et de ne pas pivoter.
Son épaisseur est de 17 mm au niveau des branches et de 20 mm au niveau du cylindre central. Ces dimensions peuvent légèrement varier d'un fabricant à l'autre.
![]() Tampon latéral d'arceau vu de face. |
![]() Vue de profile. |
![]() Tenon en place dans l'arceau. |
![]() Tampon latéral de bandeau. |
![]() Tenon en place dans le bandeau. |
Les tampons latéraux, en caoutchouc-mousse plié, sont remplacés par des petits blocs de caoutchouc moulé. Ils ont environ 18 mm de large pour une épaisseur de 5 mm. L'une des extrémités comporte un renflement arrondi de dimension 21 x 21 mm. Ils existent en deux longueurs différentes : 28 mm pour ceux destinés au bandeau et 33 mm pour ceux destinés aux arceaux.
Ils ont tous un tenon arrondi de 18 x 10 mm, moulé sur la face arrière, permettant de les fixer à l'armature. Ce tenon présente une excroissance à la périphérie de son extrémité. Il est disposé longitudinalement sur les tampons d'arceau et transversalement sur les tampons de bandeau. Il s'encastre dans une alvéole de même profile découpée dans l'armature de la coiffe, l'excroissance empêchant toute extraction accidentelle.
Le 8 septembre 1942, une modification, destinée à économiser le caoutchouc, est introduite : Les tampons sont désormais moulés autour d'un noyau de feutre. Extérieurement, ils sont totalement identiques aux précédents. Ils prennent la désignation de tampons Mark II.
Les tailles de la coiffe Mark II.
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![]() Exemple de taille 6" ¼. |
![]() Exemple de taille 6"½. |
![]() Exemple de taille 6"¾. |
![]() Exemple de taille 7". |
![]() Exemple de taille 7"¼. |
![]() Exemple de taille 7"½. |
![]() Exemple de taille 7"¾. |
Les coiffes sont déclinées en sept tailles, allant de 6"¼ à 7"¾, avec une progression de ¼".
Les coques étant de taille unique, le jeu est rattrapé par les tampons décrits plus haut, fixés sur l'armature, quatre sur le bandeau et un sur chaque arceau (moins sur les grandes tailles). Ils peuvent être montés en disposant le renflement vers le haut ou vers le bas, suivant la taille de la coiffe (voir tableau ci-dessus).
Les coiffes à 6 dents.
![]() Toile cirée de 6"¼ rallongée d'une dent, pour s'adapter à une armature de 7"½. |
Il arrive que l'on trouve des coiffes possédant 6 dents au lieu des 5 habituelles. Il s'agit d'une mesure d'économie. ![]() |
La vis Mark II.
A partir d'août 1940, afin d'éviter que la coiffe ne tourne à l'intérieur du casque, la vis sommitale est modifiée.
Le filetage est rallongé à 9,375 mm tandis que l'écrou est remplacé par un écrou de type "Simmonds" auto bloquant grâce à une petite rondelle de caoutchouc incorporée au centre.
La vis Mark III.En 1942, afin d'économiser les métaux non ferreux, la taille de la tête de la vis est réduite de 16,25 à 10 mm. Elle prend la désignation de vis Mark III. |
![]() Vis à tête ronde de 5,5 avec rondelle. |

Vis Mark I (pour comparaison), vis Mark II, vis Mark III et vis à tête de 5,5 mm. Ligne du haut: les vis recto-verso, ligne du bas: leurs écrous recto-verso.
La jugulaire Mark II.
![]() Vues recto et verso. |
![]() Fixation des ressorts. |
![]() Comparaison entre Mark I (à gauche) et Mark II. |
En janvier 1938, la jugulaire Mark I est modifiée pour devenir : "Strap, Chin, Mark II". Les anneaux sont faits en fil de laiton plus épais. L'anneau d'attache au fourreau voit sa dimension réduite à 22,5 x 10 mm. Le reste est inchangé. On peut observer différentes qualités de toile de coton de type "web" sur les jugulaires Mark II rencontrées.

Différents exemples de toile de coton de type "web" employés pour des jugulaires Mark II.
La jugulaire Mark III.
![]() Jugulaire Mark III, recto et verso. |
![]() Bouclerie. |
![]() Marquage fabricant. |
En mars 1941, pour économiser l'acier amagnétique employé pour les ressorts des jugulaires, une nouvelle jugulaire est mise en service sous l'appellation "Strap, Chin, Mark III". |
La jugulaire Mark IIIA.
![]() Jugulaire Mark IIIA, recto et verso. |
![]() Boucle de réglage profil. |
En janvier 1943, pour économiser le caoutchouc, la jugulaire Mark III voit sa partie centrale amputée de 254 mm, remplacés par une bande de toile de coton de type "web" de longueur équivalente. Elle est reliée aux extrémités élastiques restantes par des anneaux de 8 x 26 mm. Le reste est inchangé.
Désignée Mark IIIA, cette jugulaire sera fabriquée en petit nombre.
Les casques Mark I et Mark I * modifiés Mark II :
![]() Mk I* reconditionnée ayant conservé son jonc acier magnétique. |
![]() Coiffe Mark I et jugulaire Mark II. |
![]() Marquage 1ère GM : Thomas Firth and Sons. |
![]() Fourreau Mark II daté 1938. |
![]() Coiffe J.C.S & W Ltd datée 1938. |
En 1938, en même temps que le lancement de la confection de la nouvelle coque Mk II, une quantité importante de coques Mk I est récupérée sur des casques Mk I voire Mk I*. Elles sont décapées, équipées pour la plupart, d'un jonc amagnétique en acier inoxydable et de fourreaux de jugulaire Mk II. Le reconditionnement est complété par une coiffe Mk I et une jugulaire Mk II.
Ces casques, identiques aux Mark II, sont reconnaissables par les marquages des métallurgistes estampés à l'intérieur.
Pour éviter toute confusion, les casques Mark I * ayant conservé quelque partie magnétique que ce soit, sont marquées par un M peint à l'intérieur de la coque.
"Helmet, Steel, Mark II" N°2 :
La coque Mark II N°2.
![]() Mk II N°2A. |
![]() Mk II N°2B. |
![]() Mk II N°2B. |
![]() Mk II N°2C. Différentes disposition des trous. |
![]() Mk II N°2C de la Home Guard. |
![]() Mk II N°2D. |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() Mk II N°2A, vue extérieure et intérieure. |
![]() Mk II N°2B, vue extérieure et intérieure. |
![]() Mk II N°2C, vue extérieure et intérieure. |
![]() Mk II N°2D, vue extérieure et intérieure. |
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A partir de juillet 1940, l'armée absorbant la totalité des casques Mark II produits, la "Home Guard" et la défense civile doivent se rabattre sur des casques déclassés ou de second choix. Ces casques sont désignés Mark II N°2, le Mark II standard de l'armée devenant de facto Mark II N°1. Ils reçoivent tous un jonc en acier doux, et parfois un bord retourné ou conservent un bord franc. L'aménagement intérieur est diverse suivant leur affectation. |
![]() Mk II N°2A J.S.S., perforation unilatérale. |
![]() Mk II N°2C J.S.S., perforation unilatérale. |
![]() |
La jugulaire Mark IIA.
![]() Jugulaire Mark IIA, vues recto et verso. |
![]() Divers tissus et étoiles. |
![]() Jugulaire Mark IIA, anneau et boucle en métal ferreux. |
![]() Marquage M pour "Magnetic". |
Les jugulaires amagnétiques étant sans utilité pour les casques N°2, une version magnétique est fabriquée spécialement. Les ressorts et les anneaux sont en acier, le reste est inchangé. |
![]() Etiquette du fabricant : "Merrythought LTD". |
Récapitulation :

Evolution des casques Mark I * et Mark II.
Casque | Coque | Jonc | Coiffe | Vis sommitale | Fourreaux | Jugulaire | ||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Magnétique Amagnétique |
Mark I |
Mark II |
Mark II |
Acier |
Inox |
Mark I |
Mark II |
Mark I |
Mark II |
Mark III |
Mark I |
Mark II |
Mark III |
Mark I |
Mark II |
Mark IIA |
Mark III |
Mark IIIA |
Mark I * | ||||||||||||||||||
Mark I * modifié | ||||||||||||||||||
Mark I recyclé | ||||||||||||||||||
Mark II | ||||||||||||||||||
Mark II N°2A |
![]() Sortie d'emboutissage. |
![]() Montage des coiffes Mark I. |
Eléments Magnétique Amagnétique |
Janv.-37 |
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Coque Mark I | |||||||||
Coque Mark II | |||||||||
Coque Mark II réformée | |||||||||
Jonc acier | |||||||||
Jonc inox | |||||||||
Coiffe Mark I | |||||||||
Coiffe Mark II | |||||||||
Vis Mark I | |||||||||
Vis Mark II | |||||||||
Vis Mark III | |||||||||
Fourreaux Mark I | |||||||||
Fourreaux Mark II | |||||||||
Fourreaux Mark III | |||||||||
Jugulaire Mark I | |||||||||
Jugulaire Mark II | |||||||||
Jugulaire Mark II A | |||||||||
Jugulaire Mark III | |||||||||
Jugulaire Mark III A |
Les fabricants et les marquages :
Dans un premier temps, les coques, les coiffes et les jugulaires sont fabriquées séparément. Elles sont acheminées vers les dépôts de l'Ordnance Corps qui les finalise et les distribue. Puis en mai 1940, il est demandé aux fabricants de coques de livrer des casques complets, charge à eux de négocier directement avec les sous-traitants en vue d'obtenir les meilleurs prix.
Les coques.
En ce qui concerne les coques un premier contrat est passé dès 1938 avec HBH, J.S.S. et WD. 7 autres fabricants suivront en 1939 et finalement AMC en 1941. Soit un total de 11 firmes. Leurs marquages sont estampés sous la bordure gauche à côté du fourreau de jugulaire. Le marquage comprend :
![]() Les différents marquages d'un fabricant de coques. |
|
![]() |
Les coiffes.En ce qui concerne les coiffes, le premier fournisseur, en 1936, est la firme "Helmets Ltd" qui a conçu la coiffe Mark I. Viennent le rejoindre, en 1938, trois autres fournisseurs : "Barrow Hepburn & Gale Ltd", "J.C.S & W Ltd", et "E W Vero & Co".
|
![]() Les différents marquages d'un fabricant de coiffes. |
Marquage | Raison sociale | Localisation | Marquage | Raison sociale | Localisation | |
---|---|---|---|---|---|---|
"A" Ltd | ? | ?, Angleterre | H & S | ? | ?, Angleterre | |
AG & Co | A Garstin & Co. Ltd. | ?, Angleterre | HELMETS Ltd | Helmets Ltd. | Weathampstead, Angleterre | |
ASC | ? | ?, Angleterre | J & A.J.B | ? | ?, Angleterre | |
ANH | ? | ?, Angleterre | J.C.S & W Ltd | J.Compton Sons & Webb Ltd. | Londres, Angleterre | |
B.H. & G. Ltd | Barrow Hepburn & Gale Ltd. | Londres, Angleterre | L.P.C | ? | ?, Angleterre | |
B.M.B | Briggs Motor Bodies | Dagenham, Angleterre | L.W.L | Lane & Wittaker Ltd. | ?, Angleterre | |
C.C.L | Charles Collett Ltd. | Londres, Angleterre | M & C | ? | ?, Angleterre | |
C.G & S | ? | ?, Angleterre | REM | ? | ?, Angleterre | |
C.W.S | ? | ?, Angleterre | S | Scully Manufacturing Co. ? | ?, Angleterre | |
D.P.E.C | ? | ?, Angleterre | SNL ou "N" Ltd. | S.E.Norris Ltd. | Liford, Angleterre | |
E & R | ? | ?, Angleterre | TPB | ? | ?, Angleterre | |
E.A. | ? | ?, Angleterre | TTC | Teddy Toy Compagny Ltd. | Liford, Angleterre | |
F & L | Fisher & Ludlow | ?, Angleterre | VERO | E.W.Vero & Co. | Londres, Angleterre | |
FFL | Fisher Foils Ltd. | ?, Angleterre | W. Ltd | ? | ?, Angleterre | |
FH | Failsworth Hats | ?, Angleterre | W. & L.C. | ? | ?, Angleterre | |
G & S | Gimson & Slater | ?, Angleterre |
![]() |
Marquages spécifiques.
Contrôle.




Divers tampons de contrôle appliqués sur la toile recouvrant la bande de caoutchouc mousse chez B.M.B.
On note la présence de marquages de contrôle appliqué au tampon encreur de couleur rouge sur l'entoilage du bandeau de caoutchouc mousse assurant le rembourrage de la coiffe. Observé uniquement chez le fabricant B.M.B, ces marquages comportent la mention :
Q.K
BB. No. XX (où XX est un numéro).
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On peut noter occasionnellement la présence de tampons de contrôle de couleur noire appliqué au dos de la toile cirée composant la coiffe chez d'autres fabricants. |
Reconditionnement.
![]() Mark II reconditionné en 1954. |
![]() Autre tampon de 1954. |
![]() Autre tampon de 1954 à l'intérieur d'une coiffe. |
![]() Mk II reconditionné en 1955. |
Un certain nombre de Mark II est reconditionné dans les années 50. Un tampon rectangulaire est apposé à l'intérieur de la bombe et de la coiffe. Il indique notamment l'année de rénovation.
Peintures et camouflages additionnels :
Peintures, forces armées.
A leur sortie d'usine ou d'atelier, les casques sont revêtus des peintures suivantes :
- Les casques Mark I * sont repeints en vert, dit vert cru.
- Les premiers Mark II sont livrés à l'armée de terre en gris-vert satiné.
- A partir de l'entrée en guerre ils sont peints en kaki mat. On ajoute un peu de sable fin à la peinture ce qui la rend légèrement grenelée. On parle de kaki sablé.
- A partir de 1941 la teinte devient brun sablé.
- Les troupes engagées en Afrique du nord, reçoivent à partir de 1940, des casques peint en jaune sable.
- Les casques Mark II reconditionnés dans les années 50 sont repeints en gris-vert satiné.
- La Royal Air Force reçoit des casques peints en bleu RAF.
- La Navy a des casques repeints avec les moyens du bord, gris bâtiment ou bleus marine divers.
![]() Vert cru, Army 1936-1938 (Mk I *). |
![]() Gris vert satiné, Army 1938-1939. |
![]() Kaki sablé, Army 1939-1941. |
![]() Jaune sable, Afrique du nord après 1940. |
![]() Brun foncé sablé, Army 1941-1944. |
![]() Bleu Royal Air Force. |
![]() Gris vert, casque reconditionné 1954. |
![]() Gris vert, casque reconditionné 1955. |
![]() Camouflage Cost Guard, Mark II N°2C 1940. |
Exemples de camouflages.
Il existe bien sur, des repeintures d'actualisation en unité, mais très peu de camouflages pluri-colores. On peut cependant en retenir quelques uns :

Larges taches irrégulières délimitées en noir, sur fond de peinture sablée, couleur jaune sable (Malte).



Larges taches brunes sur fond sable (Mk I *).



Larges taches noires sur fond gris vert satiné.



Larges taches vertes sur fond gris vert satiné.
Peintures, autres organismes.
![]() Bleu satiné Civil Police, 1938-1944. |
![]() Gris vert satiné Civil Defence, 1938-1939. |
![]() Noir Civil Defence, 1939-1944. |
![]() Noir, Mark II N°2A, 1940-1944. |
![]() Gris, Mark II N°2B, 2C et 2D. 1940-1944. |
![]() Repeint kaki clair sablé Home Guard, Mark II, Mark II N°2A N°2B et N°2C. |
- De 1938 à 1939, la défense civile reçoit des Mark II gris vert satiné, comme l'armée.
- A partir de fin 1939, les Mark II de la défense civile sont peints (ou repeints) en noir, ou blanc, ou noir et blanc.
- Les Mark II de la police sont peints en bleu satiné.
- Les Mark II N°2A reçoivent en usine, une peinture noire.
- Les Mark II N°2B, 2C et 2D reçoivent en usine, une peinture grise.
- Les Mark II N°2A, 2B et 2C remis à la Home Guard, sont repeints en kaki clair sablé, ou peints directement dans cette couleur, comme chez EC & Co.
Camouflage additionnel :
Couvre-casque de la BEF.



Couvre-casques de la BEF.
![]() Vue de coté. |
![]() Vue de dessous. |
![]() Gros plan, couture d'un passant. |
Le premier couvre-casque pour Mark II est fabriqué en toile de jute, au niveau de la BEF. Il est doté de passants permettant de fixer des branchages. La fixation sur le casque est assurée par un lacet passant dans l'ourlet.
Il sera ensuite interdit, à partir de 1940, au profit du filet plus facile à ôter en cas d'attaque chimique. Il est en effet impératif, dans ce cas, d'éloigner au plus vite les textiles imprégnés, de la tête du combattant.
Couvre-casque moustiquaire.
![]() Vue de face. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue à plat. |
![]() Cordon de serrage. |
Fabricants.
![]() Black Bros Ltd. 1944. |
![]() H. Perry & Co. Ltd. 1944. |
![]() B. & Co. Ltd. 1944. |
Les troupes expédiées en Afrique du Nord, reçoivent un couvre-casque moustiquaire, absolument nécessaire dans ces contrées. Il est constitué de quatre triangles de toile kaki clair formant le couvre-casque proprement dit, sur lequel est cousu un tube de tulle, tombant sur les épaules. Le serrage est assuré par une cordelette passant dans l'ourlet.
On peut aussi signaler que des couvre-casques blancs seront utilisés lors de l'hiver 1944/45, notamment dans les Ardennes.
Anti Gas Curtains.
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Des couvre-casques sont prévus pour la tenue anti-gaz. Imprégnés d'huile de lin, ils descendent sur les épaules, complétant le masque à gaz dans la protection de la tête. Ils seront surtout utilisés par la "Civil Defence" (voir l'annexe dédiée). Ils serviront également de housse anti-pluie pour les pompiers. Il existe une fabrication canadienne identique.
Ils sont dénommés "Anti-gas curtain" N°1 et N°2.
Le couvre-casque anti-gaz N°1 est introduit en 1939, il ne couvre que les ailes du casque, laissant la bombe découverte.
Le couvre-casque anti-gaz N°2, qui lui, couvre la totalité du casque, est introduit à partir de juin 1940.
Filets.
Le principal artifice de camouflage utilisé au sein des forces armées britanniques est le filet de camouflage, dont l'usage se démocratisera au sein de l'ensemble des forces alliées durant la seconde guerre mondiale. Destiné à casser la forme du casque, réduire les reflets du soleil et éventuellement maintenir des éléments de camouflage supplémentaires comme de la végétation ou des bandes de toile diverses, on rencontre deux principales familles de filets :
Filet tissé.
![]() Filet tissé à petite maille. |
![]() Détails tissage. |
Le premier type de filet utilisé au sein de l'armée britannique est un modèle tissé, dont le tissage varie en fonction des diverses fabrications effectuées auprès de multiples entreprises de Nottingham spécialisé dans l'industrie de la dentelle. |
![]() Thos. Whittaker. Nottingham. |
Filet noué petites mailles.
![]() Vue d'ensemble. ![]() Détail des mailles de 10 mm. |
Filet noué grandes mailles.
![]() Vue d'ensemble. ![]() Détail des mailles de 16 mm. |
Mis en service à partir de 1941, les filets de camouflage noués sont adoptés pour des raisons économiques et de robustesse. Ils sont des carrés constitués de cordelettes de jute, nouées entre elles pour former des mailles. Ils existent en différentes nuances de vert ou de brun. Une cordelette de serrage parcourt la bordure du filet, permettant de le tendre en se nouant sous la bordure du casque. On peut y accrocher des éléments de la végétation ambiante ou y nouer des petites bandes de toile de jute.
Il n'existe, a priori, que deux seuls modèles réglementaires. Le modèle le plus utilisé, est le filet à petite maille (10 x 10 mm environ). Vient ensuite le filet à grandes mailles (16 x 16 mm environ).
Deux tailles seront produites, une première sur la période 1941-42 de dimension 16 "x 16" (40,64 x 40,64 cm), puis à partir de 1943 pour s'adapter au nouveau casque Mark III plus volumineux et au casque US M-1 la dimension sera augmenté à 18" x 18" (45,72 x 45,72 cm).
Ces filets sont imprégnés à la fabrication d'un produit anti-vésicant pour la protection des gaz de combat, donnant une odeur caractéristique encore tenace sur des filets neufs de stocks malgré plusieurs décennies.
La production de ces filets sera reprise dans les années 50 pour la plus grande dimension. Produits en importantes quantités, ces filets seront disponibles en très grand nombre au lendemain de la guerre et seront utilisés par de nombreuses armées à travers le monde, dont notamment la Belgique.
Quelques exemples supplémentaires.
![]() Unité à définir. |
![]() "Royal Navy, sub-lieutenant". |
![]() "2nd Infantry Division". |
![]() "Royal Navy", Pilote de LCT. |
![]() "Royal Engineers". |
![]() "Royal Navy, Rear admiral". |
![]() "Manchester Regiment". |
![]() Camouflage Malte. |
![]() "Military Health Service" (Service de Santé). |