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Casque CG634

Fiche

  • Dénomination : HELMET, SOLDIER, CG634 / CASQUE, SOLDAT, CG634.
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe constituée d'une suspension en toile reprise du casque TC3 français (composite TTA).
  • Jugulaire en toile en typologie 3 points.
  • Fabriqué à partir de 1997.
  • Distribué à partir de 1997.
  • Pays d'origine : Canada.
  • Période d'utilisation : de 1997 à aujourd'hui.
  • Matériaux : fibres aramide.
  • Poids : 1470 g (taille moyenne).
  • Taille : 3 petit/small, moyen/medium, grand/large.
  • Couleur : vert foncé légèrement texturé.
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Historique

Après avoir longtemps été équipée sur le modèle britannique, avec notamment l'emploi du casque plat de conception anglaise, Mark I durant la première guerre mondiale et la période d'entre-deux guerres, puis le casque Mark II durant la deuxième guerre mondiale, l'armée canadienne s'intéresse au casque US M-1 à la fin de l'année 1942 ; une commande de 250 000 exemplaires est effectuée auprès du gouvernement américain dans l'attente de la conception et la production d'un casque canadien calqué sur le M-1 américain (projet 1401 initié le 18 décembre 1942).
L'armée canadienne lui préfère cependant le casque anglais Mark III, dont la production débute en 1943, et préfère annuler la commande de casques M-1 bien que 200 000 exemplaires aient déjà été distribués. Ces casques seront peu employés durant la seconde guerre mondiale, et il faudra attendre la guerre de Corée pour que l'armée canadienne emploie réellement ce modèle.
Bien que le casque M-1 américain ait supplanté progressivement le casque Mark II durant les années 1950, le casque M-1 ne sera officiellement adopté par l'armée canadienne que le 20 septembre 1960 pour être employé jusque dans les années 1980, période d'apparition des premiers casques en matière composite.
Après 50 ans de service au sein de l'armée américaine, le casque M-1 est remplacé par le casque PASGT en 1980. Ce modèle devient vite une référence à travers le monde puisqu'il est souvent copié lors de l'élaboration des nouveaux exemplaires adoptés à travers le monde. Le Canada n'échappe pas à cette tendance, puisqu'il débute ses recherches en 1984 sur un nouveau modèle destiné à remplacer le casque M-1 pour un usage combiné au sein des troupes d'infanterie et aéroportées.
Lors de ces essais, une multitude de casques furent testés, fabriqués, en acier, en matière composite, voire les deux à la fois afin de prendre en considération les aspects suivants :
- facilité de production ;
- stabilité, portabilité et résistance à l'usure ;
- résistance balistique ;
- compatibilité avec le matériel en usage.
Ainsi plusieurs prototypes furent testés durant les années 1980, notamment les modèles expérimentaux produits par la société américaine Barrday dans son implantation canadienne de Cambridge dans l'Ontario.
La société Barrday, sous division de la firme Allied Signals, a été fondée en 1959 à Millbury dans le Massachusetts, aux États-Unis. Au départ spécialisée dans la production de tissus techniques pour l'industrie aérospatiale et la défense, elle se concentre dans les années 1980 sur la fabrication de matériaux composites avancés pour les applications militaires et de défense, en particulier les casques militaires.
Afin de répondre à l'appel d'offre des forces armées canadiennes pour l'élaboration d'un nouveau modèle, la firme Barrday s'équipe auprès de la société Devil's Lake Sioux, important fabricant de casques PASGT pour les forces armées américaines, de l'équipement nécessaire à la presse d'un prototype.
Entre 1988 et 1990, Barrday produit 3625 unités à des fins d'essais : ces casques, de forme similaire au casque PASGT américain mais avec des contours plus anguleux, se rencontrent avec deux types de coiffe : une première version, équipée d'une coiffe de type Cradle identique à celle des dernières versions du liner du casque M-1, et une seconde version, munie d'une coiffe en polystyrène censée mieux amortir les chocs.
Après essais au sein de certaines unités de l'armée canadienne, notamment quelques détachements déployés en Somalie et en ex-Yougoslavie pour le compte des Nations unies, plusieurs problèmes furent signalés, notamment l'incompatibilité du casque avec le nouveau gilet pare-balle et la détérioration de la bombe sur le terrain. Le contrat est finalement annulé avec la vente de la succursale Barrday par la maison mère Allied Signals en 1992.
Parallèlement, les forces canadiennes sous mandat de l'ONU firent l'acquisition de casques PASGT auprès des États-Unis, modèle critiqué pour son manque de stabilité en raison de sa jugulaire en deux points.

Casque Barrday X88.
Casque Barrday X88.

Le Canada continua donc ses recherches notamment avec l'évaluation du casque B826 conçu par la firme allemande Schuberth et le casque TC-3 (casque composite TTA de l'armée française) de la société française Gallet. Les essais se terminent en mai 1996 avec l'approbation du casque TC-3, qui allie la forme du casque PASGT et un aménagement intérieur jugé bien plus stable notamment grâce à une jugulaire de typologie trois points. Un contrat avec la firme Gallet est signé pour la production de 60 000 casques suivant certaines modifications du modèle français afin de permettre l'usage de l'imposante lunette de visée C79 employée avec le fusil d'assaut Colt C7, avec un raccourcissement de la visière et un élargissement des côtés pour l'emploi d'un appareillage de radiocommunication. La bombe est finalement intégralement revue afin d'être compatible avec le masque à gaz en usage. Ce nouveau casque désigné CG634 fut initialement produit par la firme canadienne Gallet Sécurité Internationale localisée à Saint Romuald au Québec et sa production débuta en 1997. Après le rachat en 2002 de la société CGF Gallet par la société américaine Mine Safety Appliances, abrégé MSA, le casque CG634 est produit par cette dernière.
Le casque CG634 est le casque standard de l'armée canadienne jusqu'à aujourd'hui, son remplacement étant programmé vers 2026.

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Manuel casque CG634 !

Casque CG634.Casque CG634.
Casque CG634.Casque CG634.
Casque CG634.Casque CG634.

Constitution

La coque :

Fabrication Gallet Sécurité Internationale.

Vue avant.
Vue avant.
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue arrière.
Vue arrière.
Vue de dessus.
Vue de dessus.
Jointure arrière jonc en caoutchouc.
Jointure arrière jonc en caoutchouc.
Peinture finement texturée.
Peinture finement texturée.
Etiquette du fabricant.
Etiquette du fabricant.
Numéro de lot.
Numéro de lot.

Le casque canadien CG634 possède une forme très arrondie comparé au casque PASGT dont il est extrapolé. La bombe est formée par succession de couches de toiles de fibres de para-aramides tissées, pour former un tissu d'armure toile (ou taffetas). Ces couches de toiles d'aramide sont noyées dans une résine balistique thermoformable puis mises en forme dans un moule sous vide.
Le casque CG634 est fabriqué en trois tailles (Petit/Small, Moyen/Medium et Grand/Large), une taille unique engendrant un casque de fort encombrement en raison de la forte épaisseur des parois du casque, avec des matériaux de fabrication onéreux.
Une fois matricé, les excès de fibres d'aramide noyés dans la résine sont ébavurés afin d'obtenir la silhouette du casque. Le lot de production est identifié par une petite étiquette en toile sur laquelle est imprimé deux séries de numéro. Une première de deux chiffres puis une seconde de six chiffres.
La bombe est ensuite mise en peinture et l'intérieur, dont l'étiquette de numéro de lot est préalablement masquée, reçoit une couche de peinture vert mat. La peinture extérieure est additionnée de sable très fin pour obtenir une surface finement rugueuse afin de réduire les reflets du soleil.
La bordure brute du casque est renforcée d'un épais jonc en caoutchouc jointif à l'arrière, destiné à adoucir la bordure du casque, mais aussi à protéger celle-ci de l'usure.
Puis le casque est percé de trois trous pour l'installation de l'aménagement intérieur à l'aide d'un ensemble vis/écrous.
Le fabricant, CGF-Gallet, est identifié par une étiquette plastifiée collée sur la paroi interne latérale droite du casque, généralement appliquée sur l'étiquette identifiant le lot de production. Cette étiquette, imprimée en langue franco-anglaise, comprend les informations suivantes :
- Désignation du casque : HELMET, SOLDIER, CG634 / CASQUE, SOLDAT, CG634 ;
- Taille : SMALL / PETIT, MEDIUM / MOYEN, LARGE / GRAND ;
- Numéro NSN ("National Stock Number") : 8470-21-912-7605 pour la taille moyenne, le nombre 21 identifiant le Canada ;
- Numéro de production et manufacturier où GSI identifie Gallet Sécurité Internationale puis MSA à partir de 2002 ;
- Le numéro de contrat ;
- Le numéro de lot et la date de production ;
- Et enfin la mention MDN CANADA DND où MDN signifie Ministère de la défense nationale et DND Defense National Department.

Fabrication MSA.

Vue de côté.
Vue de côté.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Etiquette du fabricant.
Etiquette du fabricant.

Les productions MSA diffèrent sensiblement avec une couleur sensiblement plus claire et une peinture intégrale du casque, jonc en caoutchouc compris.

Modèle orange pour observateur de l'OSCE.

Vue de côté.
Vue de côté.
Vue intérieure.
Vue intérieure.

On note la production d'exemplaires peints en orange pour le compte des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), organisation créée en 1994 pour succéder à la CSCE (Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe) créée lors de l'accord d'Helsinki en 1973 et comptant parmi ses membres 33 pays européens, les États-Unis et le Canada.
Ces casques ont été employé durant la mission de vérification au Kosovo de 1998-1999, sous l'égide de l'OSCE dans le but de vérifier que les forces serbes et yougoslaves respectaient l'accord d'octobre des Nations unies visant à mettre fin aux atrocités au Kosovo, et à retirer les forces armées du Kosovo et à respecter un cessez-le-feu.
Cette mission avait pour objectif de surveiller le respect de l'accord par les différentes parties, de signaler toute violation à l'OSCE et d'aider les civils affectés au Kosovo.
Des couvre-casques orange ont aussi été produit en petit nombre pour l'emploi de casques pris sur les stocks de l'armée.

Etiquette du fabricant.
Etiquette du fabricant.

La coiffe :

Calotte.

Intérieure bombe.
Intérieure bombe.
Calotte en polystyrène.
Calotte en polystyrène.
Revers.
Revers.
Marquages.
Marquages.
Positionnement dans la bombe.
Positionnement dans la bombe.

Le fond de la bombe comporte une calotte épousant la partie haute du casque. Fabriquée en polystyrène teinté en noir, cette forme, munie de larges orifices, est simplement placée au fond du casque, sous la coiffe. Elle est destinée à amortir les chocs violents comme pourrait le faire le rembourrage d'un casque de motocycliste. Cet élément présente les inscriptions FRONT / AVANT et REAR / ARRIERE pour indiquer le sens d'installation. Il est désigné comme TRAUMA LINER / CALOTTE et présente l'indication de taille et la date de production dans un macaron directement moulées sur la surface.

Suspension.

Suspension, vue envers.
Suspension, vue envers.
Revers.
Revers.
Détails assemblage.
Détails assemblage.
Détails assemblage.
 
Doublure en mousse néoprène.
Doublure en mousse néoprène.
Etiquette, moyenne taille.
Etiquette, moyenne taille.
Etiquette, petite taille.
Etiquette, petite taille.
Vis et écrou de maintien.
Vis et écrou de maintien.
Suspension mise en place.
Suspension mise en place.

La coiffe du casque CG634 est calquée sur celle du casque TC-3 produit par Gallet pour le compte de l'armée française (elle-même reprise du casque en acier F-1).
La coiffe est montée sur une armature en plastique souple transparent jointive à l'arrière et comportant trois orifices destinés au maintien de l'ensemble dans la bombe.
La suspension de la coiffe est fabriquée à partir de sangles de toile polyamide souple et douce, de couleur verte. Les sangles employées mesurent 26 millimètres de large.
Un cerclage de toile, dont la circonférence varie en fonction de la taille du casque, est confectionné, sur lequel est rivetée tous les 12 centimètres pour une coiffe de taille moyenne une bande de 10 cm, dont l'extrémité retournée et solidarisée par couture permet le passage du lacet de réglage en profondeur. Chaque rivet retient, coté intérieur, une plaque en matière plastique de couleur noire de forme rectangulaire et, côté extérieur, le cerclage en plastique transparent.
Sur la périphérie du cerclage, coté intérieur, six passants de toile de 18 millimètres de large, dans lesquels passe le bandeau de tour de tête, sont cousus au milieu de chaque intersection entre le cerclage et les bandes constituant la suspension. Sur ces mêmes emplacements, est collé coté extérieur un tampon de mousse néoprène de dimension 7 x 3 centimètres pour 8 millimètres d'épaisseur.
Le lacet de la suspension retient le fond de la coiffe qui est constitué par trois bandes de toile de 13 centimètres de long dont les extrémités cousues en fourreau permettent de recevoir un lacet. Ces trois bandes sont cousues en étoile à six branches.
Sur cet ensemble, est collée sur la surface extérieure une doublure en cuir épousant exactement le dessin de l'étoile des sangles entrecroisées. Le tampon est associé à la coiffe à l'aide du lacet en coton rond dont la tension permet d'assurer le réglage en profondeur de la coiffe.
Cet élément de la coiffe présente une étiquette cousue sur une des bandes arrière de la suspension sur laquelle sont imprimées des informations dont la nomenclature reprend celle de la bombe. Cet élément est désigné SUSPENSION SYSTEM / COIFFE.

Bandeau de tête.

Bandeau de tête, vue envers/revers.
Bandeau de tête, vue envers/revers.
Bandeau de tête, vue envers/revers.
Etiquette, taille moyen.
Etiquette, taille moyen.
Etiquette, taille petit.
Etiquette, taille petit.

Le maintien sur la tête est assuré par un bandeau de sudation constituée d'une sangle dont la longueur varie en fonction de la taille de coiffe pour laquelle il est destiné. Cette sangle est doublée face extérieure d'une basane de cuir marron foncé. Cette doublure présente un interstice à 90 millimètres de la zone de fermeture pour assurer son maintien dans la boucle en toile de la suspension concernée. Le bandeau se referme à l'aide d'une bande longue de 9 centimètres, permettant le réglage du tour de tête.
Cet élément de coiffe présente à l'extrémité de la toile astrakan de fermeture une étiquette similaire à celle de la suspension portant la désignation : HEAD BAND / BANDEAU.


La coiffe est retenue dans la bombe à l'aide de trois vis/écrou tubulaire à tête circulaire, se vissant à l'aide d'un tournevis plat. L'écrou tubulaire intègre la paroi du casque par l'extérieur et la vis est insérée depuis l'intérieur du casque après avoir placé l'intégralité de l'aménagement intérieur : Les points de fixation latéraux maintiennent le cerclage du système de coiffe et les passants latéraux de la jugulaire. Le point de maintien arrière retient le troisième point de la jugulaire et la jointure du cerclage en plastique transparent.

Coiffe, vue d'ensemble.
Coiffe, vue d'ensemble.

La jugulaire :

Jugulaire, vue à plat.
Jugulaire, vue à plat.
Jugulaire, vue à plat.
 
Détails système de fermeture.
Détails système de fermeture.
Détails système de fermeture.
 
Jugulaire, vue d'ensemble.
Jugulaire, vue d'ensemble.
Etiquette petite taille.
Etiquette petite taille.
Etiquette taille moyenne.
Etiquette taille moyenne.
Spécificité fabrication MSA.
Spécificité fabrication MSA.

La jugulaire du casque CG634, a topologie en trois points, est de conception similaire à celle employée dans le casque modèle 96 produit par Gallet pour le compte de l'armée danoise.
Elle est fabriquée à l'aide de bandes de toile forte de coton d'une largeur de 19 millimètres.
La partie arrière de la jugulaire en forme de Y, comporte une bande de toile pliée en V, dont la pliure est enchapée dans un fourreau en cuir tanné en vert et rembourré de mousse. Ce fourreau en cuir retient deux boucles rectangulaires fabriquées en matière plastique et dans lesquelles coulissent les deux extrémités de la bande de toile après avoir été enchâssée dans une boucle à clapet pour le réglage. L'extrémité libre constitue ensuite la partie latérale correspondante. À droite, elle forme une mentonnière doublée de cuir. Cette mentonnière retient le crochet de fermeture fabriqué en acier embouti anodisé en noir.
À gauche, elle retient dans une fourrure en cuir vert la boucle de fermeture fabriquée en matière plastique dont l'ouverture est assurée par deux boutons latéraux en acier.
Pour terminer, chaque extrémité enchâsse une boucle en matière plastique noir après avoir été insérée dans une boucle à clapet pour le réglage latéral de la jugulaire.
La jugulaire est simultanément retenue à la coiffe à l'aide de trois vis et écrou à tête hémisphérique fendue placé à l'extérieur.
Comme le reste des éléments de ce casque, la jugulaire comporte une étiquette cousue sur la partie arrière et sur laquelle sont imprimées les informations suivantes :
Désignation de l'élément : CHINSTRAP / JUGULAIRE, suivie des informations que l'on retrouve sur les autres éléments à l'exception du NSN qui est spécifique pour cette partie.


À noter une spécificité propre aux productions MSA : le point de maintien arrière de la jugulaire est doté d'un tampon rectangulaire en mousse néoprène pour protéger la nuque du porteur de la tête de vis de maintien.

Le camouflage additionnel :

Couvre-casque.

Vue à plat, envers.
Vue à plat, envers.
Revers.
Revers.
Languettes latérales de maintien.
Languettes latérales de maintien.
Languette frontale.
Languette frontale.
Détails maintien.
Détails maintien.
Détails maintien.
 
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Bavolet replié.
Bavolet replié.
Bavolet déplié.
Bavolet déplié.
Passant de maintien pour accessoire.
Passant de maintien pour accessoire.
Etiquette, taille moyenne.
Etiquette, taille moyenne.

Parallèlement à l'adoption du casque CG634 au sein des forces armées canadiennes, le Canada adopte un nouveau schéma de camouflage novateur pour l'époque puisqu'il s'agit d'un des premiers camouflages dit pixélisé.
Nommé "Canadian Disruptive Pattern" (en abrégé CADPAT), il est employé dans la production des uniformes de l'armée canadienne depuis 1996. Ce camouflage quadricolore est constitué de blocs vert olive, brun clair et noir aliasés numériquement sur un fond de couleur vert foncé. L'aliasing produit un effet de tramage, qui élimine efficacement les limites entre les couleurs séparées.
Le couvre-casque est fabriqué autour de quatre bandes de toile imprimées au camouflage CADPAT cousues sur le sens de la longueur. Le dôme ainsi formé est pincé pour mieux épouser la forme arrondie du casque. Les panneaux latéraux présentent un ourlet en toile pour être rabattu à l'intérieur du casque. Cet ourlet présente deux languettes en plastique destinées à assurer le maintien du couvre-casque en s'insérant sous le cerclage en matière plastique de la coiffe. La bordure avant du couvre-casque présente une petite visière en plastique assurant le maintien à l'avant.
Spécificité des couvre-casques canadien, une enveloppe en toile est créée à l'arrière pour le rangement d'un bavolet en toile déployable. Autre particularité, la présence de deux anneaux en toile cousus sur la partie supérieure arrière du couvre-casque afin de retenir la sangle de lunette de protection.
Comme l'ensemble des éléments de ce casque, le couvre-casque comporte une étiquette dont les indications sont similaires aux autres éléments constituant le casque.

Le Canada étant un pays connaissant un fort enneigement, le couvre-casque pour CG634 a été décliné en couleur blanche pour les périodes hivernales et particulièrement pour les exercices se déroulant sur le sol canadien en hiver.
Ce modèle est fabriqué de manière strictement identique au modèle CAPDAT, en toile de coton blanc. Ce couvre-casque sera ultérieurement fabriqué en toile sensiblement pixelisé avec des blocs aliasés de couleur grise.


Lors de l'adoption du camouflage CADPAT, et la production d'un couvre-casque conforme aux uniformes de l'armée canadienne, le casque CG634 peut être rencontré avec un couvre-casque de facture identique de couleur bleu pour le compte des troupes canadiennes déployées sous mandat ONU.


En 2001, le Canada, sous le Premier Ministre libéral Jean Chrétien, rejoint une coalition menée par les États-Unis pour anéantir les Talibans et débusquer Al-Qaeda en Afghanistan, en réponse aux attentats du 11 septembre 2001.
Le camouflage CADPAT à dominante verte se révèle inadapté à ce théâtre d'opération présentant un climat continental à tendance aride. Il est donc décliné dans des couleurs à dominante sable pour s'adapter aux environnements secs des montagnes afghanes. Ainsi adapté, le camouflage CADPAT pour le désert est composé de blocs de brun foncé et de brun rosé moyen aliasés numériquement sur un fond de couleur sable. Ce modèle de couvre-casque présente des blocs sensiblement plus grands que le modèle à dominante verte.
La production et la distribution de ce couvre-casque débute au cours de l'été 2002 avec l'adoption de ces nouveaux uniformes pour toute la durée du déploiement des troupes canadiennes jusqu'en 2014.

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Manuel couvre-casque !

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Cahier des charges !

Filet.

Filet, vue à plat.
Filet, vue à plat.
Filet, vue à plat.
 
Vue de côté.
Vue de côté.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Détails mise en place.
Détails mise en place.
Détails mise en place.
 

Les couvre-casques canadiens étant démunis de boutonnières pour l'ajout d'éléments supplémentaires de camouflage, le casque CG634 peut être rencontré avec un filet spécifiquement créé à cet effet. Il est généralement employé avec des bandes de toile de jute pour casser la forme du casque.
Ce filet est fabriqué en nylon de couleur noir dont les mailles ont environ 30 millimètres de section. La périphérie est parcourue d'un large élastique rond qui retient sur les côtés deux languettes et à l'avant une visière en plastique à l'instar des couvre-casques.

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