France

France

Casque Adrian modèle 26

Fiche

  • Dénomination : "Casque du modèle général, nouveau modèle" dit "Mle 26".
  • Destiné à une utilisation générale.
  • Coiffe en cuir à 6 languettes, règlable par un lacet.
  • Jugulaire en cuir règlable par boucle coulissante.
  • Insigne : Attribut Mle 15, puis rondache Mle 37.
  • Caractèristique : amélioration du Mle 15.
  • Balistique : résiste aux balles de revolver de 15 g, à 4 m de distance et 122 m/s de vélocité.
  • Fabriqué à partir de 1926 jusqu'au milieu des années 40.
  • Distribué de 1926 à 1950.
  • Pays d'origine : France.
  • Période d'utilisation : 1926 aux années 70.
  • Matériau : acier au manganèse.
  • Taille : 3 tailles de coques (B, C ou D), 9 tailles de coiffe de 54 à 62.
  • Poids : B = 1000 g, C = 1100 g, D = 1200 g.
  • Couleur : kaki brun dit "chocolat", puis kaki vert.
Troupes d'Afrique, peinture d'usine chocolat.
Troupes d'Afrique, peinture d'usine chocolat.

Infanterie coloniale, peinture d'usine kaki.
Infanterie coloniale, peinture d'usine kaki.

Génie, repeint libération.
Génie, repeint libération.

Armée de l'air (service de santé), peinture d'usine bleue.
Armée de l'air (service de santé), peinture d'usine bleue.

Gendarmerie départementale années 60, repeint en bleu nuit brillant.
Gendarmerie départementale années 60, repeint en bleu nuit brillant.

Fabrication spécifique pour la Préfecture de police de Paris.
Fabrication spécifique pour la Préfecture de police de Paris. Type 1920 modifié (CU)

Défense passive.
Défense passive.

Réutilisation par un corps de pompiers communaux.
Réutilisation par un corps de pompiers communaux.

Réutilisation par la Croix rouge.
Réutilisation par la Croix rouge.

Historique

La 1ère guerre mondiale a vu la généralisation à l'ensemble des corps ainsi que la standardisation du casque d'acier, alors que n'existaient jusque là, que quelques casques spécifiques à certaines troupes, comme la cavalerie ou l'artillerie.
En France le casque Adrian a ainsi été produit à près de vingt millions d'exemplaires et à la fin de la guerre, les stocks sont importants. Toutefois, faute de maitriser l'acier au manganèse, il a été fabriqué en trois pièces de tôle laminée de 7/10èmes. La bombe, la visière et le couvre-nuque sont solidarisés uniquement par un jonc de sertissage, ce qui fragilise le casque à ce niveau.
Des essais de coques en acier au manganèse ont été menés en 1917/18. Ces coques sont des sortes de cuvettes au bord plus ou moins découpé en quatre profils différents, identifiés par A, B, C et D. A l'armistice ces essais n'ont rien donné de concluant.
L'expérimentation de l'acier au manganèse et de nouvelles techniques d'emboutissage se poursuit après la guerre, sous l'autorité du médecin aide-major Polack.
En mars 1922, une commission est constituée aux fins de décider du casque nouveau modèle général. L'acier au manganèse est retenu à cause de ses qualités d'étirement permettant d'une part une facilité d'emboutissage et d'autre part une déformation maximum avant rupture. Il est accessoirement amagnétique, mais ce n'est pas un critère en soi. La forme retenue est celle de l'Adrian, symbole de la victoire. Il sera embouti en une seule pièce dans une plaque d'acier au manganèse.
A partir de là, plusieurs séries successives de casques sont fabriquées. Tous ont en commun, la forme de l'Adrian, une coque emboutie d'une seule pièce dans une feuille d'acier au manganèse et la coiffe du casque Mle 15 avec son système d'agrafes-crampons. Pour corriger l'étroitesse de la bombe de 1915, jugée trop près du crâne, la taille A est supprimée. A l'inverse il est créé une grande taille D. Les coiffes restant inchangées, ce sont les plaques d'aluminium ondulées qui voient leurs épaisseurs de stries augmenter.
Si les premiers casques fabriqués, conservent des caractéristiques de l'Adrian comme le puits d'aération ou la bordure retournée, des améliorations sont introduites au fur et à mesure, comme un jonc de bordure ou des perforations d'aération.
Ces casques, considérés comme expérimentaux, ne sont pas décrits au BO et sont simplement désignés "nouveau modèle" dans les notes officielles. Par commodité, les collectionneurs les englobent sous la désignation globale, mais non officielle, de casque "modèle 23".
Enfin en 1926 la dernière amélioration concerne le système de coiffe. La coiffe repose désormais sur quatre lames ressorts grâce à des agrafes métalliques cousues sur sa périphérie. En mai 1926, "le casque modèle général, nouveau modèle" est décrit au BO, dans cette dernière configuration, mettant fin à la série de casques expérimentaux "Mle 23". Ce "casques nouveau modèle" est connu des collectionneurs sous la désignation non officielle de Mle 26.
Dans l'esprit de l'Intendance, il s'agit d'un seul et même modèle initié en 1923 et décrit en 1926 après une période expérimentale. Pour s'en convaincre, il suffit de remarquer que dans les notes de l'Intendance présentant le nouveau casque Mle 51, son prédécesseur est désigné Mle 23 et non 26.
Les premiers casques fabriqués servent à alimenter les collections de guerre. La plupart des corps de troupe, utilise encore des mle 15 bleus ou repeints en kaki suivant l'uniforme porté dans l'unité. Ils ne seront tous repeints qu'après 1937. La distribution du nouveau modèle ne sera vraiment effective que peu de temps avant l'entrée en guerre. Les deux modèles cohabiteront pendant la campagne de France.
Le casque Mle 26 recevra peu de modifications jusqu'à la fin de la fabrication, dans l'immédiat après-guerre. Le changement le plus marquant est l'introduction de nouveaux modèles d'attributs en 1937. Les symboles demeurent les même, mais ils sont désormais frappés sur rondache. Les nouveaux attributs ne supplanteront cependant pas ceux du modèle 15, qui continueront à être utilisés parallèlement. Autre fait notoire, pendant la guerre, des exemplaires en acier magnétique seront fabriqués pour la défense passive.
Le casque Mle 26, outre l'armée, sera utilisé par une foule d'organismes divers, allant de la Police aux Pompiers en passant par la milice, la Défense passive, les Gardes voies de communication, la Sécurité Civile, les Equipes nationales, la Croix rouge. Il sera utilisé également par l'armée de libération, il sera encore en dotation dans la Gendarmerie départementale au début des années 60.

Casque nouveau modèle, dit Mle 23.
Casque nouveau modèle, dit "Mle 23".
La drôle de guerre.
La drôle de guerre.
La campagne de France 1940.
La campagne de France, 1940.
La débacle : Dunkerque.
La débacle : Dunkerque.
Vichy : la Garde.
Vichy : la Garde.
La résistance : les FFI.
La résistance : les FFI.
La libération : 3ème DIA.
La libération : 3ème DIA.
La libération : 3ème RTA.
La libération : 3ème RTA.
Libération : la Croix rouge.
Libération : la Croix rouge.
Après-guerre : Ecole d'Application de l'Infanterie à Auvours, 1947.
Après-guerre : Ecole d'Application de l'Infanterie à Auvours, 1947.
Guerre d'Algérie : les Moblots.
Guerre d'Algérie : les "Moblots".

Constitution

La coque :

Vue avant.
Vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue arrière.
Vue arrière.
   Vue de dessus.
Vue de dessus.

Elle est fabriquée dans la continuité des modèles d'essai "Mle 23", dans leur configuration la plus récente. La seule différence est le remplacement des agrafes de coiffe par un système de lames-ressorts. Elle comprend trois parties : la bombe, le cimier et la suspension (nous y incluerons les pontets de jugulaire qui sont montés avec).

La bombe.

Bombe brute d'emboutissage.
Bombe brute d'emboutissage.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Fentes d'attribut.
Fentes d'attribut.

La bombe est emboutie en une seule pièce, incluant la visière et le garde-nuque, dans une plaque d'acier au manganèse. L'épaisseur moyenne, après emboutissage est de 9/10èmes de millimètre. Elle a la forme d'une demi-sphère ovalisée à la base. Le garde-nuque affecte désormais une pente de 35°.
Deux fentes rectangulaires espacées de 35 mm, destinées à recevoir l'attribut Mle 15, sont percées sur l'avant, à 28 mm de l'amorce de la visière.
Chaque fente mesure 5,5 x 1 mm.



Trous d'aération.
Trous d'aération.
Casque CIA sans jonc, à bord retourné.
Casque CIA sans jonc, à bord retourné.

Le bord est recouvert, sur toute la périphérie du casque, par un jonc de tôle d'acier magnétique, d'une largeur après pose de 4 mm. Il est maintenu par des points de soudure électrique. La jonction du jonc est située de manière générale sur le côté droit, à l'exclusion des fabrications Japy où elle est à gauche (on a pu trouver cependant, un Japy avec jonction à droite). Le joint à gauche peut se trouver chez d'autres et particulièrement sur une grande partie des fabrications Franck.
Quelques casques sans jonc, à bord retourné, ont pu être observés. S'agit-il de fabrications précoces ? Peu probable, cette particularité ayant déjà été abandonnée sur les Mle 23 des dernières productions. Peut-être des coques Mle 23 reconditionnées ?
L'aération est assurée par une série de 8 trous disposés en quinconce dans le fond de la coque. Ces trous ont un diamètre de 4mm. Ils sont extérieurement masqués par le cimier.

Taille de la bombe B C D
Développement intérieur
correspondant à un diamètre circulaire de
630
200
660
210
690
220
Axe longitudinal théorique 215 224 234
Axe transversal théorique 185 194 204
Périmètre extérieur constaté de 640 à 645 de 665 à 670 de 700 à 705
Largeur visière constatée
(préconisée)
de 45 à 56
(50)
de 42 à 52
(51)
de 49 à 55
(52)
Largeur c-nuque constatée
(préconisée)
de 42 à 50
(45)
de 44 à 52
(46)
de 42 à 52
(47)
Tailles coiffe 54 55 56 57 58 59 60 61 62
Côtes en mm, préconisées par l'Intendance et fourchettes des côtes constatées sur un échantillon de 80 casques.
        Détermination de la taille d'une bombe (ici taille B).
Détermination de la taille d'une bombe (ici taille B).

Les bombes sont fabriquées en trois tailles. Comme sur les Mle 23, afin d'élargir l'espace entre le crâne et la paroi du casque, la taille A est supprimée et une grande taille D, d'un développement de 69 cm, est créée.
La bombe la plus petite est donc la taille B de 63 cm de développement, comme la taille B du Mle 15, ce qui correspond à un diamètre circulaire (avant ovalisation) de 200 mm.
On remarquera, en examinant plusieurs casques, que les côtes idéales fixées par l'Intendance pour les visières et garde-nuque, sont respectées avec une certaine latitude, y compris chez le même fabricant.
Par contre, les côtes des développements de la bombe sont bien respectées, ce qui n'est pas le cas des axes, variant avec l'ovalisation. C'est pourquoi la mesure de la circonférence extérieure est constante. On peut la mesurer avec un mètre ruban (à 5 mm près à cause des têtes des rivets).

Le cimier.

Cimier en duralumin, partie avant.
Cimier en duralumin, partie avant.
Partie médiane au niveau des échancrures d'aération.
Partie médiane au niveau des échancrures d'aération.
Partie arrière, exemplaire à pointe ogivale.
Partie arrière, exemplaire à pointe ogivale.
Vue intérieure.
Vue intérieure.
Tête de rivet légerement bombée (Carpentier).
Tête de rivet (Carpentier).
Tête de rivet bombée (Franck).
Tête de rivet (Franck).
Rivet fendu classique.
Rivet fendu classique.
Rivet fendu pointu.
Rivet fendu pointu.
Rivet fendu long (Japy).
Rivet fendu long (Japy).
Rivet tubulaire.
Rivet tubulaire (casque reconditionné).
Rivet maté.
Rivet maté (casque reconditionné).

Le cimier conserve la forme initiée avec le Mle 23 et comporte toujours une échancrure au niveau des trous d'aération de la coque, assurant la ventilation. Il est fixé comme précédemment par 4 rivets fendus à tête plus ou moins bombée. On peut trouver, d'autres formes de rivets dans les fabrications fin de guerre (tubulaires chez MAMOU) ou dans les casques reconditionnés après guerre (tubulaires et matés).

Pointe arrière des cimiers, de g. à dr. : ronde, ogivale, pointue.
Pointe arrière des cimiers, de g. à dr. : ronde, ogivale, pointue.
       
Matériau Duralu Acier
Pointe arrière Ronde Ogivale Pointue Ronde Ogivale Pointue
CIA   X        
Carpentier   X X   X X
Ducellier X          
Dunois X     X    
Franck   X X     X
Industrielle Maseillaise   X        
Japy X X     X X
Luchaire     X X    
MAMOU X X     X  
Siraudin & Ponceau X          
Thibault     X      
  Les différents types de cimiers rencontrés au cours de l'examen d'un échantillon de 80 casques.
Ronde en alu, DUCELLIER.
Ronde en alu, DUCELLIER.
Ronde en alu, DUNOIS.
Ronde en alu, DUNOIS.
Ronde en alu, JAPY.
Ronde en alu, JAPY.
Ronde en alu, MAMOU.
Ronde en alu, MAMOU.
Ronde en alu, SIRAUDIN & PONCEAU.
Ronde en alu, SIRAUDIN & PONCEAU.
Ogivale en alu, CIA.
Ogivale en alu, CIA.
Ogivale en alu, FRANCK.
Ogivale en alu, FRANCK.
Ogivale en alu, INDUSTRIELLE MARSEILLAISE.
Ogivale en alu, IND. MARSEILLAISE.
Ogivale en alu, JAPY.
Ogivale en alu, JAPY.
Ogivale en alu, MAMOU.
Ogivale en alu, MAMOU.
Ogivale en alu, CARPENTIER.
Ogivale en alu, CARPENTIER.
Pointue en alu, CARPENTIER.
Pointue en alu, CARPENTIER.
Pointue en alu, FRANCK.
Pointue en alu, FRANCK.
Pointue en alu, LUM.
Pointue en alu, LUM.
Pointue en alu, THIBAULT.
Pointue en alu, THIBAULT.
Ronde en acier, DUNOIS.
Ronde en acier, DUNOIS.
Ronde en acier, LUM.
Ronde en acier, LUM.
Ronde en acier, JAPY.
Ronde en acier, JAPY.
Pointue en acier, CARPENTIER.
Pointue en acier, CARPENTIER.
Pointue en acier, FRANCK.
Pointue en acier, FRANCK.
Ogivale en acier, CARPENTIER.
Ogivale en acier, CARPENTIER.
Ogivale en acier, JAPY.
Ogivale en acier, JAPY.
Ogivale en acier, MAMOU.
Ogivale en acier, MAMOU.

Dans les premières fabrications, il est majoritairement en duralumin, cependant on trouve quelques casques munis d'un cimier en acier, puis de plus en plus dans les fabrications tardives.
Les cimiers sont de formes variables, notamment au niveau de la pointe arrière, qui peut être ronde, en ogive arrondie ou en ogive pointue. Malheureusement, les fabricants utilisent conjointement plusieurs modèles de cimier et il est impossible de déterminer le fabricant à l'examen du cimier comme on peut le faire sur les Mle 15.

Extrémité du cimier à 10 mm du garde nuque.
Extrémité du cimier à 10 mm du garde nuque.
Extrémité du cimier à 15 mm du garde nuque.
Extrémité du cimier à 15 mm du garde nuque.
Extrémité du cimier à 20 mm du garde nuque.
Extrémité du cimier à 20 mm du garde nuque.
Extrémité du cimier à 25 mm du garde nuque.
Extrémité du cimier à 25 mm du garde nuque.

Jusqu'en 1933, il est préconisé que la pointe arrière doit arriver à 10 mm de la pliure du garde nuque. Cette distance est portée à 19 mm en juillet 1933 puis à 15 mm en janvier 1937. A cette date, également, le cimier est rallongé de 15 mm vers l'avant pour tenir compte du fait que les rondaches Mle 37, ne font que 50 mm de diamètre. Les entraxes des rivets extrêmes qui étaient jusque là de : 215 mm (taille B), 230 mm (taille C), 245 mm (taille D), passent respectivement à : 230 mm, 245 mm et 260 mm.

L'avant du cimier est à 105 mm de la visière, l'attribut est au centre de l'espace dégagé.
L'avant du cimier est à 105 mm de la visière, l'attribut est au centre de l'espace dégagé.
    L'avant du cimier est à 72 mm de la visière, l'attribut le chevauche.
L'avant du cimier est à 72 mm de la visière, l'attribut le chevauche.

Ces directives sont loin d'être toujours suivies, en effet on trouve des écarts arrière de 19 mm sur certains casques datés après 1937, voire 25 mm sur des casques malheureusement non datés. Les entraxes des rivets extrêmes sont également très variables ainsi que leur distance des pointes. Il semble que parfois des cimiers destinés à une autre taille, ou datant de la période précédente (pour les casques d'après 1937), aient été montés.
La combinaison de ces variations fait descendre la pointe avant du cimier plus ou moins près de la pliure de la visière. Cette distance varie de 72 à 105 mm. Quand on sait que la fente supérieure, destinée à l'attribut, est à 63 mm de cette pliure, il est inévitable que les attributs Mle 15 les plus longs, chevauchent le cimier sur certains casques.

La suspension.

Vue intérieure.
Vue intérieure.

La garniture d'aération en tôle d'aluminium ondulée ainsi que les agrafes crampons en tôle d'acier sont abandonnées.
Elle sont remplacées par une suspension, composée de quatre lames ressorts, chacune maintenue par une paire de rivets tubulaires, en laiton ou en acier. Ils ont une tête bombée, plus ou moins applatie. Seul Japy utilise des rivets à tête pratiquement plate.
Ce rivetage se loge dans des trous percés à cet effet, aux quatre points cardinaux de la bombe, 8 mm au dessus du plan de base.
Chaque lame est découpée dans une plaque d'acier doux de 6/10èmes. Elle affecte la forme d'une raquette de 12 cm de long, dont le manche de 2 cm de large se raccorde en accolade à une palette de dimension 4 x 8 cm à coins arrondis. Cette palette est évidée de sorte que les trois cotés extérieurs aient une largeur de 1 cm. Ces cotés sont rigidifiés par un repli de métal de 4 mm préalablement réservé à cet effet. La lame est ensuite pliée en deux, c'est-à-dire à 6 cm exactement de chaque extrémité, les replis de métal tournés vers l'intérieur. Chaque lame est percée de deux trous, à 8 mm de l'extrémité aux fins d'être rivetée à la bombe.
Chaque paire de rivets maintenant les lames latérales, maintient également une petite enchapure de tôle dans la quelle pivote librement un dé carré de fil d'acier de 20 x 20 mm. Ces dés font fonction de passants de jugulaire.

Lame ressort, vue de face.
Lame ressort, recto.
Lame ressort, verso.
Lame ressort, verso.
Lame ressort, profil.
Lame ressort, profil.
Rivets vus de l'intérieur.
Rivets vus de l'intérieur.
Têtes de rivets (Japy en bas).
Têtes de rivets (Japy en bas).
Utilisation d'une lame avant de Mle 35.
Utilisation indue, d'une lame avant de Mle 35.
Lame latérale avec le dé de jugulaire.
Lame latérale avec le dé de jugulaire.
Rivetage commun de l'enchapure du dé et de la lame latérale.
Rivetage commun de l'enchapure du dé et de la lame.

Les différences de fabrication.

Japy. Japy.
Outre le profil particulier que lui confère son garde-nuque, le casque Mle Japy se caractérise également par ses rivets et son jonc jointant à gauche.

Les différences de fabrication susceptibles de caractériser un fabricant, sont peu nombreuses. En effet elles sont souvent communes à plusieurs fournisseurs, comme on l'a vu pour les cimiers qui peuvent, uniquement, parfois venir en complément d'autres observations.
Seules les fabrications Japy peuvent être reconnues facilement. En effet, la bombe Japy possède un garde-nuque plus large et plus enveloppant que les autres, qui donne au casque un profil cambré. Vu de dessous, le contour de la bordure est caractéristique, avec un garde-nuque généreux et une visière arrondie. Les têtes de rivets des lames-ressort sont plates et les branches des rivets fendus du cimier sont très longues. D'autre part, le jonc jointe à gauche.

La coiffe :

Extérieur.
Extérieur.
Intérieur.
Intérieur.
Extérieur.
Extérieur.
Intérieur.
Intérieur.
Extérieur.
Extérieur.
Intérieur.
Intérieur.
Extérieur.
Extérieur.
Intérieur.
Intérieur.
ExtérieurLes coutures des bandeau et turban, peuvent être allignées.
Les coutures des bandeau et turban, peuvent être à peu près allignées...
...ou pas du tout.
...ou pas du tout.
Lacet de serrage.
Lacet de serrage.

La coiffe proprement dite est composée d'un bandeau de cuir de mouton noirci et glacé, de 7 cm de large et d'une longueur variant en fonction du tour de tête souhaité.
Sur l'un des bords, six dents du même cuir sont maintenues par deux coutures parallèles espacées de 5mm, parcourant intégralement la totalité du bandeau. Ces dents, de forme triangulaire à sommet arrondi, ont une base de 7 cm et une hauteur de 9 cm. Une perforation bordée d'un œillet métallique, est ménagée à 1 cm de leur extrémité, elle est destinée au passage du ruban de réglage en profondeur. Les dents sont réparties uniformément sur le bandeau. In fine, le bandeau est refermé sur lui-même par une forte couture en zigzag.
Sur l'autre bord du bandeau, est cousu intérieurement un turban de feutre de 5 mm d'épaisseur et de 4cm de large, également fermé par une couture. Les deux pièces se chevauchent de 15 mm. Les coutures du bandeau et du turban, ne sont pas forcément alignées.
Les dents sont réunies par un ruban de toile noire passant dans chacune des perforations. Le nouage plus ou moins serré de ce ruban permet le réglage de la coiffe en profondeur.

Divers turbans, de la feutrine au feutre de crin.
Divers turbans, de la feutrine au feutre de crin.
Agrafe en inox, dessus.
Agrafe en inox, dessus.
Agrafe en inox, dessous.
Agrafe en inox, dessous.
Agrafe en inox, profil.
Agrafe en inox, profil.
Agrafe en acier bondérisé, après 1952.
Agrafe en acier bondérisé, après 1952.
Variante de dessin du crochet.
Variante de dessin du crochet.
Agrafe à embase raccourcie.
Agrafe à embase raccourcie.
Fixation des agrafes sur la coiffe.
Fixation des agrafes sur la coiffe.
Position des agrafes sur la lame, recto.
Position des agrafes sur la lame, recto.
Position des agrafes sur la lame, verso.
Position des agrafes sur la lame, verso.
Position des agrafes sur la lame.
Position des agrafes sur la lame.

Huit agrafes sont cousues par paire aux points cardinaux de la coiffe, à cheval sur la couture solidarisant le feutre et le cuir. Dans chaque paire les agrafes sont espacées de 35 mm. Chaque agrafe est composée d'une plaquette de ± 20 x 10mm terminée par une languette qui se replie sur elle en S, de manière à former une pince. Une perforation à chaque coin de la plaquette permet de la coudre sur la coiffe. Les agrafes se clipsent sur le rebord des lames ressorts dont le renfort métallique évite tout glissement. Le métal employé est l'acier nickelé puis, à partir de 1933, l'acier inoxydable.A partir de 1952, l'acier sera bondérisé.
Une fois la coiffe en place, le cuir est remplié par-dessus le feutre, à l'intérieur du casque.
Les coiffes existent en neuf tailles allant du 54 au 62. Chaque taille de bombe est prévue pour trois tailles de coiffe :
Bombe B = 54, 55, 56 ; bombe C = 57, 58, 59 ; et bombe D = 60, 61, 62, l'adaptation se faisant par la souplesse des lames-ressorts de la suspension.

On rencontre d'autres teintes pour le cuir de la coiffe : Si les coiffes décrites ci-dessus sont caractéristiques de l'avant-guerre, les coiffes en cuir fauve, apparaissent dès la période de guerre et jusque dans les années 50 (Elles sont identiques aux coiffes des casques Mle 33 de pompiers). A la libération des coiffes en cuir gris font leur apparition. Puis, à partir de 1952, des coiffes en cuir havane qui seront fabriquées jusque dans les années 60, à destination des gendarmes.
On peut rencontrer aussi, parfois des coiffes type Mle 15, datées des années 20, auxquelles on a cousu un jeu d'agrafes métalliques pour les transformer en Mle 26.
Il existe également différentes coiffes plus légères utilisées par la DP et autres organismes. Nous les étudierons plus loin.
Voici quelques exemples de coiffes militaires :

Coiffe noire classique avant-guerre, datée 1937.
Coiffe noire classique avant-guerre, datée 1937.
Vue globale.
Vue globale.
Coiffe grise datée 1945, militaire ou pompier.
Coiffe grise datée 1945, militaire ou pompier.
Vue globale.
Vue globale.
Coiffe fauve datée 1952, Gendarmerie ou pompier.
Coiffe fauve datée 1952, Gendarmerie ou pompier.
Vue globale.
Vue globale.
Coiffe havane post-1952, Gendarmerie ou pompier.
Coiffe havane post-1952, Gendarmerie ou pompier. Les agrafes sont bondérisées.
Vue globale.
Vue globale.

La jugulaire :

Jugulaire destinée à être rivetée (en haut) ou boutonnée (en bas). L'une et l'autre peuvent recevoir le bouton dévissable en deux parties.
Jugulaire destinée à être rivetée (en haut) ou boutonnée (en bas). L'une et l'autre peuvent recevoir le bouton dévissable en deux parties.
Fixation par rivet tubulaire.
Fixation par rivet tubulaire.
Un rivet maté tient lieu de bouton.
Un rivet maté tient lieu de bouton.
Bouton monobloc en aluminium.
Bouton monobloc en aluminium.
Bouton dévissable en deux parties.
Bouton dévissable en deux parties.
Rivets matés tenant lieu de boutons (laiton ou aluminium).
Rivets matés tenant lieu de boutons.
Boutons monoblocs en laiton ou en aluminium.
Boutons monoblocs en laiton ou en aluminium.
Bouton dévissable en deux parties.
Bouton dévissable en deux parties.
Bouton dévissable en deux parties.
Autre bouton dévissable en deux parties.

La jugulaire du nouveau modèle général est constituée d'une sangle de cuir de vachette ou de cheval, fauve naturel ou havane, de 57 cm de long pour 15 mm de large. Une de ses extrémités enchape une boucle coulissante carrée, à l'aide d'un rivet tubulaire.
L'autre côté coulisse librement dans dé droit du casque puis dans la boucle de réglage et enfin se fixe sur le dé gauche, grâce à un rivet. Très tôt (1927), la nécessité d'une jugulaire démontable, pour être facilement changée, s'impose. Le rivet est remplacé par un bouton passant dans deux boutonnières ménagées sur la jugulaire. Celui-ci est soit un bouton en aluminium, soit un rivet tubulaire dont l'extrémité, matée à vide, tient lieu de deuxième tête.
A partir de 1937 enfin, on utilise un rivet démontable, en deux pièces se vissant l'une dans l'autre. La partie mâle possède une tête bombée et encochée, tandis que la partie femelle a une base plate et hexagonale.
La jugulaire étant démontable, elle est parfois inversée, (par exemple par un gaucher) pour que la boucle soit sur la joue gauche au lieu de la droite.
On peut également trouver des jugulaires noircies, notamment dans la Gendarmerie.
Enfin, comme pour les Mle 15, certains officiers se procurent encore dans le commerce, des jugulaires tressées. Leur nombre est cependant beaucoup moins conséquent.

Rivetage à demeure de la boucle.
Rivetage à demeure de la boucle.
Passage de la sangle dans la boucle coulissante.
Passage de la sangle dans la boucle coulissante.
Jugulaire tressée du commerce.
Jugulaire tressée du commerce.
Tressage artisanal sur une jugulaire réglementaire.
Tressage artisanal sur une jugulaire réglementaire.

La peinture :

Peinture d'usine kaki chocolat.
Peinture d'usine kaki chocolat.
Peinture d'usine kaki vert.
Peinture d'usine kaki vert.
Casque repeint, époque libération.
Casque repeint, époque libération.
Peinture d'usine bleu Armée de l'air.
Peinture d'usine bleu Armée de l'air.
Casque repeint en noir pour la Gendarmerie.
Casque repeint en noir pour la Gendarmerie.
Casque repeint en bleu nuit brillant pour la Gendarmerie (années 60).
Casque repeint en bleu nuit brillant pour la Gendarmerie (années 60).
Kaki chocolat, les surfaces exposées foncent avec le temps.
Kaki chocolat, les surfaces exposées foncent avec le temps.

Quelques rares exemplaires, des premières fabrications, sont encore en bleu horizon. Cependant l'immense majorité des casques est peinte en kaki mat, peinture réglementaire depuis 1921. La peinture est séchée au four comme sur les modèles précédents.
Le kaki initial, tirant sur le brun et surnommé "kaki chocolat", laisse la place à la fin des années 30 à un kaki plus vert. Il faut remarquer que la nuance chocolat s'intensifie avec le temps. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder la peinture restée à l'abri sous l'attribut, elle est nettement moins brune. Des casques, destinés à l'Armée de l'air, sont peints, en usine, en bleu foncé.
La Marine nationale, utilise indifféremment des casques kaki ou bleus, voire kaki repeints en bleu. Les casques utilisés par l'armée de libération, sont souvent repeints en olive-drab US. Il s'agit la plupart du temps de peinture de véhicule passée au pistolet. Autre repeinture possible, des casques bleu chasseur destinés à la garde ou la parade dans les BCA ou BCP.
Enfin, comme c'était déjà le cas pour les Mle 15, les Mle 26 de la Gendarmerie sont repeints en noir, brillant ou semi-mat. Dans les années 60, les derniers Mle 26 encore en service dans la Gendarmerie départementale, recevront le bleu nuit brillant utilisé sur les Mle 51 et 56 (Valentine 1701).
Nous verrons les peintures utilisées par les différents organismes non militaires, dans les paragraphes qui leur sont consacrés plus bas.

Les attributs :

Les attributs prévus en 1926, pour le casque nouveau modèle, sont ceux qui ont alors cours sur les Adrian, tant Mle 15 que Mle 23. Il s'agit des attributs Mle 15 de la guerre 14-18.
A ceux-ci il faut ajouter les nouveaux attributs ayant vu le jour depuis l'armistice, comme par exemple l'ancre Mle 29 de la Coloniale ou l'insigne Mle 23 de l'Armée de l'air.
Bien entendu, de nombreux attributs Mle 15 ont été frappés dans les années 20/30. Rien ne les distingue de ceux frappés pendant la grande guerre, sauf peut-être pour une petite série réalisée en fer étamé, pour mieux résister à la corrosion.

Attribut Mle 15 en fer étamé.
Attribut Mle 15 en fer étamé, recto.
Verso.
Verso.
Attribut Mle 15 de l'Infanterie.
Attribut Mle 15 de l'Infanterie.
Attribut Mle 15 du Génie.
Attribut Mle 15 du Génie.
Attribut Mle 29 de la Coloniale.
Attribut Mle 29 de la Coloniale.
Attribut Mle 23 de l'Armée de l'air.
Attribut Mle 23 de l'Armée de l'air.

Les rondaches Mle 37.

A compter de 1937, sont mis en circulation, des attributs normalisés. Leur symbolique reste la même mais ils sont estampés sur des rondaches de tôle de 4/10 èmes et de 50 mm de diamètre. Elles sont légèrement bombées pour épouser la forme du casque. Les lames agrafes de fixation restent identiques à celles du Mle 15.
Une seule arme se voit dotée d'un nouvel attribut : les autos-mitrailleuses. Il officialise la tête de Méduse (déjà utilisée depuis un an ou deux) à la place de la grenade de la cavalerie.

Infanterie ou Cavalerie, variante 1.
Infanterie ou Cavalerie, variante 1.
Infanterie ou Cavalerie, variante 2.
Infanterie ou Cavalerie, variante 2.
Infanterie ou Cavalerie, variante 3.
Infanterie ou Cavalerie, variante 3.
Infanterie ou Cavalerie, variante 4.
Infanterie ou Cavalerie, variante 4.
Infanterie ou Cavalerie, variante 5.
Infanterie ou Cavalerie, variante 5.
Artillerie, variante 1.
Artillerie, variante 1.
Artillerie, variante 2.
Artillerie, variante 2.
Artillerie, variante 3.
Artillerie, variante 3.
Génie, variante 1.
Génie, variante 1.
Génie, variante 2.
Génie, variante 2.
Chars de combat, variante 1.
Chars de combat, variante 1.
Chars de combat, variante 2.
Chars de combat, variante 2.
Chars de combat, variante 3.
Chars de combat, variante 3.
Autos mitrailleuses, variante 1.
Autos mitrailleuses, variante 1.
Autos mitrailleuses, variante 2.
Autos mitrailleuses, variante 2.
Troupes coloniales ou Marine nationale.
Coloniale ou Marine nationale.
Troupes d'Afrique.
Troupes d'Afrique.
Troupes d'Afrique.
Troupes d'Afrique.
Service de santé.
Service de santé.
Service de santé.
Service de santé.
Chasseurs, variante 1.
Chasseurs, variante 1.
Chasseurs, variante 2.
Chasseurs, variante 2.
Armée de l'air, variante 1.
Armée de l'air, variante 1.
Armée de l'air, variante 2.
Armée de l'air, variante 2.
Armée de l'air, variante 2.
Armée de l'air, variante 2.

La Gendarmerie.

Les gendarmes quant à eux, ne sont pas concernés et continuent d'utiliser la grenade Mle 15, nickelée ou en laiton suivant les corps. On peut trouver cependant, de façon anecdotique, des rondaches Mle 37 d'Infanterie nickelées, sur des casques de la Gendarmerie Départementale.
En 1957, la Gendarmerie maritime remplace sa rondache du 1er type, héritée de la Gendarmerie maritime légère, par celle du 2ème type. Celle-ci, avant d'orner les Mle 51 de l'arme, sera montée sur les derniers Mle 26 encore en service (1959).
Sous Vichy, la Garde, bien que dépendant de la Cavalerie, porte la grenade en laiton durant sa brève existence.

Gie, années 20.
Gie, années 20.
GRM, années 30.
GRM, années 30.
GRM ou Garde, années 30/40.
GRM ou Garde, années 30/40.
Gie départementale, années 50/60.
Gie départementale, années 50/60.
Gie mobile, années 50/60.
Gie mobile, années 50/60.
Gie départementale, Mle 37 nickelée.
Gie départementale, Mle 37 nickelée.
Pucelle.
Gie Maritime ==>
Mle 26 réformés avec attribut 2ème type.
Mle 26 réformés munis d'attributs du 2ème type.
Gie Maritime, 1er type.
Gie Maritime, 1er type.
Gie Maritime, 2ème type à/c 1957.
Gie Maritime, 2ème type à/c 1957.

Les autres attributs.

Un certain nombre d'attributs non réglementaires sont arborés, quelques uns avant guerre et d'autres dans l'armée de libération.
Réglementairement, les casques de généraux portent sur le devant les étoiles de grade et l'attribut de l'arme. Il existe cependant des étoiles sur rondache type 37, sans indication d'arme. Pour les autres officiers, on retrouve parfois comme en 14-18, des attributs avec des barrettes de grade soudées.
La coloniale comme la marine, utilisent parfois en guise d'attribut, au niveau des officiers, l'ancre de laiton destinée au casque tropical.
Les troupes d'Afriques sont riches en attributs artisanaux régimentés. Ils sont pour la plupart en cuivre repoussé.
Les FFL réalisent, elles aussi quelques attributs spécifiques.

1er RTM en cuivre repoussé, poche de Colmar.
1er RTM, en laiton repoussé (Casque du Lt Paul MEYER, MPF le 3/12/1944).
Chasseurs, artisanal.
Chasseurs, artisanal.
Médecin capitaine.
Médecin capitaine.
FNFL, attribut de casque tropical.
FNFL, attribut de casque tropical.
Attribut de casque tropical.
Attribut de casque tropical.

Faux.

.

Il y a trois sortes de faux attributs en circulation. Des faux proprement dits, des copies et des refrappes.

- Un certain nombre de rondaches mle 37, prévues dans les textes, y compris sur les planches 1937, n'ont jamais été matérialisées, même pas en prototype déposé. Ce sont: la Justice militaire, les vétérinaires, les officiers d'administration, l'Intendance, le Service des poudres et l'ESM de St Cyr. Pourtant il circule des rondaches de ces corps, souvent oxydées artificiellement pour masquer que ce sont des faux.
Voici les modèles officiels extraits des planches de 1937:

Corps autonome de la Justice Militaire.
Corps de la Justice Militaire.
Corps des vétérinaires   Militaires.
Corps des vétérinaires.
Corps des officiers d'administration.
Officiers d'administration.
Corps de l'Intendance militaire.
Corps de l'Intendance militaire.
Service des poudres.
Service des poudres.
Ecole spéciale militaire St Cyr.
Ecole spéciale militaire St Cyr.
Faux Corps de la Justice Militaire.
Faux Corps de la Justice Militaire.
Faux Service des poudres.
Faux Service des poudres.
Faux Service des poudres.
Faux Service des poudres.
Faux Service des poudres, variante.
Faux Service des poudres, variante.
Faux Corps de l'Intendance militaire.
Faux Corps de l'Intendance militaire.
Faux Corps de l'Intendance militaire.
Faux Corps de l'Intendance militaire.
Faux Ecole spéciale militaire St Cyr.
Faux Ecole spéciale militaire St Cyr (recto et verso).

- D'autres attributs ont été copiés, avec plus ou moins de bonheur et la plupart du temps, des petits détails permettent de les identifier. Nous n'en parlerons pas pour ne pas permettre aux faussaires de rectifier.
Il en existe aussi un certain nombre, vendus à l'origine en tant que copies et qui, patinage aidant, sont revendus comme vrais. Certains dessins proposés n'ont d'ailleurs jamais existé, comme par exemple Général de brigade.

Copie rondache 37 AA.
Copie rondache 37 Armée de l'Air.
Copie rondache 37 Artillerie.
Copie rondache 37 Artillerie.
Copie rondache 37 Chasseurs.
Copie rondache 37 Chasseurs.
Copie rondache 37 Chasseurs.
Copie rondache 37 Chasseurs.
Copie rondache 37 Troupes d'Afrique.
Copie rondache 37 Troupes d'Afrique.
Copie rondache 37 Infanterie.
Copie rondache 37 Infanterie.
Copie rondache 37 Artillerie.
Copie rondache 37 Artillerie.
Copie rondache 37 Génie.
Copie rondache 37 Génie.
Copie rondache 37 Troupes coloniales.
Copie rondache 37 Troupes coloniales.
Copie rondache 37 Troupes coloniales.
Copie rondache 37 Troupes coloniales.
Copie rondache 37 Troupes d'Afrique.
Copie rondache 37 Troupes d'Afrique.
Copie 1er RSM.
Copie 1er RSM.
1er RTM.
Copie 1er RTM.
Copie 1er RSM.
Copie 1er RSM.
9ème RTA.
Copie 9ème RTA.
FFL.
Copie FFL.
FAFL.
Copie FAFL.
Général de brigade.
Copie Général de brigade.
Copie Troupes coloniales.
Copie Tr. coloniales.
Copie DP Gaz.
Copie DP Gaz.
Copie rondache 37 Autos mitrailleuses.
Copie Autos mitrailleuses.
Copie rondache 37 Autos mitrailleuses.
Autre copie Autos mitrailleuses.
Copie rondache 37 Chars de combat.
Copie rondache 37 Chars de combat.
Autre copie rondache 37 Chars de combat.
Copie rondache 37 Chars de combat.
Autre copie rondache 37 Chars de combat.
Copie rondache 37 Chars de combat.

- Les copies ne concernent pas uniquement les rondaches, des attributs mle 15 ou fantaisie ont également été copiés. Enfin des attributs ont été refrappés avec les matrices d'époque qui ont été récupérées. Ce sont les plus redoutables, car s'ils sont vendus en première main comme refrappes, on les retrouve en deuxième ou troisième main, présentés comme originaux. Mais souvent une frappe beaucoup plus nette que l'originale et surtout la peinture, permettent de les différencier.

Copie mle 15 Troupes d'Afrique.
Copie mle 15 Troupes d'Afrique.
Copie mle 15 Troupes d'Afrique.
Copie mle 15 Tr. d'Afrique (2ème type).
Copie 3ème RTA fantaisie.
Copie 3ème RTA fantaisie.
Copie 7ème RTA fantaisie.
Copie 7ème RTA fantaisie.
Copie 11ème RTA fantaisie.
Copie 11ème RTA fantaisie.
Copie 15ème RTA fantaisie.
Copie 15ème RTA fantaisie.
Copie 1er Zouaves fantaisie.
Copie 1er Zouaves fantaisie.
Copie mle 15 corps de santé.
Copie mle 15 corps de santé.
Copie Intendance fantaisie.
Copie Intendance fantaisie.
Copie Mle 18 Chars.
Copie Mle 18 Chars de combat.
Copie mle 15 Artillerie.
Copie mle 15 Artillerie.
Copie mle 15 Chasseurs.
Copie mle 15 Chasseurs.
Copie Mle 23 Armée de l'air.
Copie Mle 23 Armée de l'air.
Copie Mle 23 Armée de l'air.
Copie bronze Mle 23 Armée de l'air.
Copie Génie mle 15.
Copie Génie mle 15.
Copie troupes coloniales mle 15.
Copie coloniale mle 15.
Refrappe troupes coloniales mle 15.
Refrappe coloniale mle 15.
Refrappe brute, Infanterie mle 15.
Refrappe brute, Infanterie mle 15 recto-verso.
Refrappe artillerie mle 15.
Refrappe artillerie mle 15.

Les marquages :

La coque.

Le marquage des coques se fait à l'encre noire (parfois bleu foncé). Il comprend la raison sociale du fabricant, soit en entier soit en initiales. Quelques fois son adresse. Ducellier, MAMOU et Luchaire y rajoutent l'année de fabrication. On dénombre 11 fabricants.
En outre la taille de la coque figure aussi sous la forme d'une lettre capitale, B, C ou D.

Taille D sur un casque de la Marine.
Taille D sur un casque de la Marine.
Carpentier à Cusset, police 1.
Carpentier à Cusset, police 1.
Carpentier à Cusset, police 2.
Carpentier à Cusset, police 2.
Carpentier à Cusset, police 3.
Carpentier à Cusset, police 3.
C.I.A.
C.I.A.
C.I.A. taille B.
C.I.A. taille B.
C.I.A.
C.I.A.
C.I.A.
C.I.A.
Ducellier 1933.
Ducellier 1933.
Ducellier 1938, taille C.
Ducellier 1938, taille C.
Dunois & fils.
Dunois & fils.
Dunois & fils.
Dunois & fils.
Franck, taille D.
Franck, taille D.
Franck.
Franck.
Franck, taille D.
Franck, taille D.
Franck.
Franck.
Industrielle Marseillaise.
Industrielle Marseillaise.
Industrielle Marseillaise, taille C.
Industrielle Marseillaise, taille C.
Japy, taille C.
Japy, taille C.
Japy, taille C.
Japy, taille C.
Manufacture des métaux ouvrés, 1938.
Manufacture des métaux ouvrés, 1938.
Manufacture des métaux ouvrés, Marseille 1939.
Manufacture des métaux ouvrés, Marseille 1939.
Manufacture des métaux ouvrés, Marseille 1944.
Manufacture des métaux ouvrés, 1944.
Thibault, Montreuil sous bois.
Thibault, Montreuil sous bois.
Luchaire à Messei, 1940.
Luchaire à Messei, 1940.
Luchaire à Messei, 1945.
Luchaire à Messei, 1945.
Siraudin & ponceau, fabricants, Montreuil sous bois (Seine).
Siraudin & ponceau, fabricants, Montreuil s/ bois (Seine).
Siraudin & ponceau, taille B.
Siraudin & ponceau, taille B.

La coiffe.

Disposition des marquages avant guerre.
Disposition des marquages avant guerre.
Variante, la taille est répétée.
Variante, la taille est répétée.
Disposition des marquages après guerre.
Disposition des marquages après guerre.

On peut trouver quatre types de marquages sur les coiffes, parfois les quatre en même temps, parfois certains sont absents. Ce sont :
    - La taille exprimée en chiffres, de 54 à 62.
    - Le tampon du fabricant, avec sa raison sociale, daté ou non. Les principaux fabricants avant guerre, sont Gouet et dans une moindre mesure, Puech, Guéneau et Boudy. D'autres fabricants interviennent à la libération et jusque dans les années 60.
    - Le cachet ovale à date de réception.
    - Après guerre le tampon du SFH (Service des fabrications de l'habillement), daté lui aussi.

Ces marquages sont apposés à la peinture blanche avant guerre, puis en noir ensuite. Ils peuvent se trouver sur le bandeau ou sur une dent, côté chair et exceptionnellement côté fleur.
Certains cuirs, particulièrement après guerre, arborent de grands marquages bleus. Ce sont les marquages apposés par la tannerie sur la feuille de cuir brut.

Marquages de la feuille de cuir d'origine.
Marquages de la feuille de cuir d'origine,
Marquages de la feuille de cuir d'origine.
apposés par la tannerie.
Marquages de la feuille de cuir d'origine.
 
Puech 1938.
Puech 1938.
Gouet Levallois-Perret 1937.
Gouet Levallois-Perret 1937.
Gouet Levallois-Perret 1938.
Gouet Levallois-Perret 1938.
Boudy Limoges.
Boudy Limoges.
Chabrat Bordeaux.
Chabrat Bordeaux.
Vogel-Chat Le Mêle sur Sarthe.
Vogel-Chat Le Mêle sur Sarthe.
Guéneau Paris.
Guéneau Paris.
Fabre La Canourgue.
Fabre La Canourgue.
Fabre La Canourgue.
Fabre La Canourgue.
Fabre La Canourgue.
Fabre La Canourgue.
Sicre Graulhet.
Sicre Graulhet.
Dufour Lyon.
Dufour Lyon.
Dufour Lyon 1945.
Dufour Lyon 1945.
Réception 1927.
Réception 1927.
Réception 1928.
Réception 1928.
Réception 1928.
Réception 1928.
Réception 1937.
Réception 1937.
Réception 1938.
Réception 1938.
Réception 1951.
Réception 1951.
Visa du SFH.
Visa du SFH.
Visa du SFH.
Visa du SFH.
Taille 55. Taille 56. Taille 56. Taille 56. Taille 57.
Taille 58. Taille 59. Taille 59. Taille 60. Taille 60.
Taille 60. Taille 60. Taille 61. Taille 62. Taille 62.
Différentes indications de taille sur les coiffes.

Le camouflage additionnel :

Couvre-casque en 2 pièces.
Couvre-casque 2 pièces et tricot.
Couvre-casque blanc des BCA, ici à Narvik.
Couvre-casque blanc des BCA, ici à Narvik.
Tirailleurs avec sur le casque des beanies recouvertes d'un filet.
Tirailleurs avec sur le casque des beanies recouvertes d'un filet.

Très peu d'artifices de camouflage sont employés avec le casque Adrian modèle 26.
A partir de 1929 il existe un couvre-casque en calicot blanc dérivé du modèle de la grande Guerre. Il s'agit de deux pièces de toile en demi-lune réunies par une couture. Le serrage est assuré par un ruban passé dans l'ourlet.
En 1931 ce modèle est décliné en deux couleurs, kaki et bleu. Ces couvre-casques sont destinés à distinguer les partis lors des manœuvres.
Les éclaireurs skieurs des BCA utilisent les couvre-casques blancs aux fins de camouflage. On les retrouve en Norvège où ils sont distribués au corps expéditionnaire.
En début de guerre, il semble que seuls les corps-francs utilisent le couvre-casque kaki. Ils utilisent également, des manchons de tricot enfilés sur les casques.
En fin de guerre, un nouveau modèle en quatre parties est élaboré. Il a toujours la même forme mais chaque demi-lune est composée de deux pièces de toile réunies par une couture. Toutes les coutures sont des coutures rabattues doubles. Le serrage est toujours assuré par un ruban ou une tresse plate. Peu utilisé, ce couvre-casque verra (rarement) quelques uns de ses exemplaires sur des Mle 51 en Indochine ou en Algérie.
Les troupes de l'armée de libération équipées de casques Mle 26, les couvriront, pour leur part de divers filets alliés. Certains utiliseront la "beanie" distribuée par l'intendance US pour camoufler leur casque.

Couvre-casque 1er type en 2 pièces.
Couvre-casque 1er type en 2 pièces.
Lacet de serrage.
Lacet de serrage.
Couvre-casque 1er type en place.
Couvre-casque 1er type en place.
Couvre-casque 2ème type en 4 pièces.
Couvre-casque 2ème type en 4 pièces.
Ruban de serrage.
Ruban de serrage.
Vue de la fixation.
Vue de la fixation au casque.
Couvre-casque blanc des BCA.
Couvre-casque blanc des BCA.
Couvre-casque blanc des BCA.
Couvre-casque blanc des BCA.
Vue de la fixation au casque.
Vue de la fixation au casque.
Couvre-casque blanc en place.
Couvre-casque blanc en place vu de face.
Couvre-casque blanc en place vu de côté.
Couvre-casque blanc en place vu de côté.
Couvre-casque blanc en place vu de dessus.
Couvre-casque blanc en place vu de dessus.
Beanie utilisé comme couvre-casque.
Beanie utilisé comme couvre-casque, vue avant.
Beanie utilisé comme couvre-casque.
Beanie utilisé comme couvre-casque, arrière.
Vue de la fixation.
Vue de la fixation.

Attention.

.

De nombreux vendeurs essayent de faire passer des couvre-casques de la Gendarmerie destinés aux Mle 51 ou 56 de ce corps, pour des couvre-casques de Mle 26 en quatre pièces. Ils sont pourtant différents.
    - Le couvre-casque Gendarmerie est formé de quatre ogives de tissu parfaitement symétriques et identiques, elles sont reliées par une couture simple. Sur le Mle 26 les quatre pièces ne sont pas symétriques, un seul coté est courbe, c'est celui de l'axe longitudinal, l'autre est droit et plus court, c'est celui de l'axe transversal. Les coutures sont doubles.
    - Le Mle 26 posé sur un coté est plat, sur le le Mle Gie dans la même position, il se forme un dôme du à la courbure des pièces.
    - Sur le Mle 26, le serrage est assuré par un ruban plat tressé ou un lacet en coton, les deux extrémités sortent de l'ourlet par une seule ouverture provoquée par un arrêt de la couture. Sur le Mle Gie, le serrage est assuré par une cordelette en nylon dont les extrémités passent par deux œillets surfilés.
    - Le Mle 26 est sable alors que le Mle Gie est kaki, voire vert armée pour les plus récents.

Couvre-casque Gie, vu de coté.
Couvre-casque Gie, vu de coté.
Couvre-casque Gie, vu de face, les 2 profiles sont identiques.
Couvre-casque Gie, vu de face, les 2 profiles sont identiques.
Les 4 ogives sont parfaitement identiques.
Les 4 ogives sont parfaitement identiques.
Couvre-casque Mle26, vu de coté.
Couvre-casque Mle26, vue de coté la couture est plate.
Couvre-casque Mle26, vue de face.
Couvre-casque Mle26, vue de face.
Comparaison des systèmes de serrage.
Comparaison des systèmes de serrage.

Les casques de chapelier :

Dans l'entre-deux-guerres, encore un certain nombre de casques légers de parade, est fabriqué à destination des officiers. Ils sont généralement fabriqués en aluminium et concernent des modèle 23 ou 26 ou même parfois, un mélange des deux.

Casque de chapelier en alu, vue avant.
Casque de chapelier en alu, vue avant.
Vue de coté.
Vue de coté.
Vue de dessous.
Vue de dessous.
Aération.
Aération.

La police

Les casques Adrian utilisés par la police.             
    Plus

Les casques Adrian utilisés par la police.

Les pompiers

Les casques Adrian utilisés par les pompiers. Les casques Adrian utilisés par les pompiers.             
    Plus

Les casques Mle 26 et dérivés utilisés par les pompiers.

Les divers organismes civils

Casque Mle 26 de la DP. Casque Mle 26 de la Franc-garde.             
    Plus

Les casques Mle 26 utilisés par les divers organismes civils.

Quelques exemples

Quelques exemples
Quelques exemples
      
    Plus

Galerie de photos de casques Mle 26.

World War Helmets utilise des traceurs afin de collecter certaines informations relatives aux visites de manière anonyme comme l'adresse IP pour identification du pays, temps de visite, pages consultées, informations techniques du périphérique utilisé (système d'exploitation, version du navigateur, résolution... etc.).
En poursuivant votre navigation, vous acceptez la collecte de ces données à des fins de statistiques pour mesurer l'audience et améliorer la navigation du site.