
France
Casque Modèle 50 TAP
Fiche
- Dénomination : Casque Mle 1950 TAP.
- Destiné à l'entraînement des troupes aéroportées.
- Types : Guéneau 202 (2 modèles successifs), coiffe anti-collision Mle F1 et Richard-Pontvert.
- Coiffe assurée par un manchon de toile.
- Jugulaire en toile avec mentonnière intégrée.
- Fabriqué à partir de 1950.
- Distribué à partir de 1950.
- Pays d'origine : France.
- Période d'utilisation : de 1950 à nos jours.
- Matériaux : coque en liège puis fibre de verre et résine, revêtement et bavolets en toile.
- Poids : type 202 1er modèle, de 345 à 400 g ; type 202 2ème modèle, de 500 à 600 g ; R.Pontvert, 480g.
- Taille : de 52 à 63 cm.
- Couleur : kaki puis vert armée ou orange anti-collision.

Gueneau type 202 - 1er modèle.

Gueneau type 202 - 2ème modèle.

Gueneau type 202 - 2ème modèle, coiffe F1 anti-collision.

Richard-Pontvert.
Historique
Une instruction du ministère de l'air du 20 octobre 1936, initie la création des Troupes Aéroportées Françaises, le 1er Avril 1937, sous le nom d'Infanterie de l'air. |
![]() ![]() Casque Mle 45 TAP. |






Constitution
Les spécifications du Mle 50 donneront naissance à quatre modèles de casque dont plus de 90% seront fabriqués par la société Guéneau. Ce sont les trois déclinaisons du type 202 et une confection civile de la marque Richard-Pontvert.
![]() Guéneau type 202, 1er modèle. |
![]() Guéneau type 202, 2ème modèle. |
![]() Guéneau type 202, coiffe anti-collision F1. |
![]() Casque d'entraînement TAP Richard-Pontvert. |
Le type 202 - 1er modèle :
La forme donnée par la société Guéneau, à son type 202, est directement dérivée du Airaile type 11 qu'elle fabrique depuis les années 30.
La bombe.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue 3/4 avant. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
La bombe est constituée par une coque en aggloméré de liège mis en forme à chaud. Elle affecte la forme d'une calotte sphérique aplatie et ovalisée. La partie arrière est plus élevée que l'avant, en outre le bord est légèrement rentrant sur le devant lui donnant un aspect frontal bombé. |
![]() Doublure intérieure et bande d'ajustement de la taille. |
![]() Bande d'ajustement de la taille, détail recto-verso. |
![]() Couture périphérique normalement masquée par le bourdalou. |
![]() Bourdalou en place. |
Les bavolets.
![]() Vue de côté. |
![]() Vue 3/4 arrière. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue intérieure. |
Deux bavolets triangulaires à pointe arrondie, sont maintenus en bas de la bombe par la couture périphérique décrite plus haut. Confectionnés dans la même toile kaki que la bombe, ils sont destinés à protéger les joues et les oreilles. Ils se prolongent vers l'arrière et s'y rejoignent pour former un protège-nuque de 7 cm de large. Ils sont fixés l'un à l'autre par une couture verticale.
L'ensemble est recouvert intérieurement par une doublure de toile kaki clair. Une plaque de liège en demi-lune, prise entre la toile et la doublure, rigidifie et renforce le couvre-nuque. Sur chaque bavolet, deux pinces donnent un peu d'enveloppant. Trois œillets en aluminium, sont disposés en triangle au niveau des oreilles. Ils ont 3mm d'ouverture et sont destinés faciliter la perception acoustique de l'environnement extérieur.
Sur chaque bavolet, sous les œillets et à 6 cm de la pointe, une petite sangle double est fixée par une couture en croix qui prend les deux épaisseurs de tissu. Elle enchape une boucle autobloquante, composée de 2 anneaux en D de 28 x 20 mm. Ces boucles recevront les sangles de la jugulaire-mentonnière.
La coiffe.
![]() Manchon de coiffe développé vers l'extérieur. |
![]() Couture entre la coiffe et la doublure à coté de la couture périphérique. |
La coiffe est un simple manchon de 10 cm, coupé dans la même toile que la doublure des bavolets. Le bas du manchon est cousu à cette doublure et il est pris également dans la couture périphérique commune à tous les composants du casque. Le haut du manchon est bordé par un ourlet de 12 mm, dans lequel coulisse un ruban de tissu blanc, permettant de resserrer l'ouverture pour régler la profondeur.
Le manchon est fermé par une couture oblique à 45°. On remarque que la trame de la toile subit la même inclinaison. Ceci est du au procédé de confection industriel. La toile est livrée en bandes de très grande longueur, de 50cm de large. Elle est ensuite enroulée en spirale plus ou moins serrée suivant le diamètre de manchon à obtenir. Une couture ouverte est réalisée sur toute la longueur, on obtient ainsi un long tube de tissu, qu'il suffit de débiter en tronçons de 12 cm. |
![]() Manchon de coiffe, couture oblique. |
![]() Couture vue de l'intérieur et ruban de serrage. |
La mentonnière.

Mentonnière, recto et verso.

Exemplaire en cuir, les sangles sont plus courtes.
La jugulaire mentonnière se compose de deux ronds de toile kaki, de 8 cm de diamètre, superposés et maintenus ensemble par une couture périphérique.
Deux sangles de la même toile, diamétralement opposées, sont prises sur 1 cm, entre ces deux pièces rondes et fixées par la même couture. L'ancrage est renforcé par une couture en arc de cercle. Chaque sangle mesure 16 x 2 cm et est composée d'une bande de toile pliée en deux de façon à former une double épaisseur. L'extrémité libre est abattue à 45° pour former une pointe. Une couture de lisière consolide le tout.
Deux pinces sont pratiquées dans le prolongement des sangles pour ovaliser la mentonnière et lui conférer une forme concave.
Evolution.
![]() Coiffe et doublure kaki foncé (1960). |
![]() Intérieur entièrement vert armée (1974). |
![]() Casque vert armée avec couture centrale (1974). |
Au fil des ans, la couleur de la coiffe et de la doublure des bavolets évolue vers du kaki plus foncé, le ruban de serrage devient bleu foncé voire noir. A la fin des années 60, la couleur du casque devient le vert armée, y compris à l'intérieur. Dernière évolution, les ultimes fabrications, au début des années 70, recevront une grosse couture au centre du bourdalou.
Le type 202 - 2ème modèle :
En 1975, le type 202 est amélioré. Il en ressort un casque légèrement plus grand et plus lourd. L'aspect général reste le même malgré de nombreuses modifications.
La bombe.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue 3/4 avant. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Doublures intérieures en mousse et toile. |
![]() Bande d'ajustement de la taille, en mousse. |
La bombe est désormais constituée par une coque moulée en fibre de verre et résine. Elle affecte toujours la forme d'une calotte sphérique aplatie et ovalisée avec la partie arrière plus élevée que l'avant, mais les bords sont verticaux y compris devant. |
Les bavolets.
![]() vue de côté. |
![]() Vue 3/4 arrière. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue intérieure. |
Les bavolets et le protège-nuque de sont bâtis de la même façon que sur le 1er modèle. Cependant ils sont matelassés en ouatine et le protège nuque en reçoit une couche supplémentaire, ayant la même forme en demi-lune que la pièce de liège du 1er modèle.
L'ensemble est recouvert intérieurement par une doublure de toile vert armée. Les trois œillets en aluminium, sont remplacés par un gros œillet nickelé de 26 mm de diamètre et de 17 mm d'ouverture, fermé par un fin grillage. Il ne traverse que la toile extérieure et ne débouche pas à l'intérieur. Il est destiné à faciliter la perception acoustique de l'environnement extérieur.
Sur chaque bavolet, sous les œillets et à 6 cm de la pointe, une petite sangle double est fixée par une couture en croix qui prend les deux épaisseurs de tissu. Elle enchape une boucle autobloquante composée de 2 anneaux en D de 25 x 25 mm. Ces boucles recevront les sangles de la jugulaire-mentonnière.
La coiffe.
![]() Manchon de coiffe développé vers l'extérieur. |
![]() Manchon de coiffe, couture oblique et ruban de serrage. La coiffe est absolument identique, dans sa confection, à celle du 1er modèle avec sa couture en biais. Simplement la toile employée est de couleur vert armée. |
La mentonnière.

Comparaison entre la jugulaire du 1er modèle (en haut) et celle du second modèle (en bas).
La jugulaire mentonnière se compose de deux ronds de toile vert armée, de 8 cm de diamètre, superposés et maintenus ensemble par une couture périphérique. Deux sangles de la même toile, diamétralement opposées, sont prises sur 1 cm, entre ces deux pièces rondes et fixées par la même couture. L'ancrage est renforcé par une couture en triangle. Chaque sangle ne mesure plus que 12 x 2 cm mais est toujours composée d'une bande de toile pliée en deux de façon à former une double épaisseur. L'extrémité libre est abattue à 45° pour former une pointe. Une couture de lisière consolide le tout.
Deux pinces sont pratiquées dans le prolongement des sangles pour ovaliser la mentonnière et lui conférer une forme concave.
Evolution.
![]() Deux évents supplémentaires à l'avant. |
![]() Vue de côté. |
Dès 1978, le nombre des évents de la coque passe à quatre. Deux évents supplémentaires sont percés sur l'avant de coque, symétriquement à l'arrière. |
![]() Passant pour lunettes. |
![]() Déchets de mousse multicolores agglomérés. |
La coiffe anti-collision F1.
Un Mle 50 est spécialement confectionné pour les chuteurs et les moniteurs-largueurs. Il est désigné : coiffe anti collision Mle F1. Il s'agit d'un casque standard dont le revêtement extérieur est en toile rouge-orangée, pour offrir une haute visibilité. Hormis cette particularité, le casque est absolument identique à un casque vert armée type 202 du 2ème modèle. On pourra se reporter utilement à la description de ce dernier pour les autres caractéristiques.
La bombe.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue 3/4 avant. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Doublures intérieures en mousse et toile. |
Les bavolets.
![]() Vue de coté. |
![]() Vue 3/4 arrière. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue intérieure. |
La coiffe.
![]() Manchon de coiffe développé vers l'extérieur. |
![]() Bande d'ajustement de la taille. |
La mentonnière.

Jugulaire mentonnière.
Le Richard-Pontvert :
Dans les années 50, une fabrication civile reprend toutes les spécifications du Mle 50. Cependant de nombreux détails de confection la font différer du Guéneau type 202 – 1er modèle. Ce casque est du à la société iséroise Richard-Ponvert.
La bombe.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue 3/4 avant. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
La bombe est constituée par une coque en aggloméré de liège, mis en forme à chaud. Elle affecte la forme d'une calotte sphérique ovalisée dont le profile avant est un peu plus effilé que l'arrière. |
![]() Bandes de toile de l'amortisseur. |
![]() Gros plan. |
![]() Variante en toile beige uni. |
![]() Bande d'ajustement de la taille en feutre. |
![]() 2 exemplaires de bourdalou. |
![]() Couture périphérique normalement cachée par le bourdalou. |
![]() Vue de l'envers du bourdalou. |
![]() Vue de l'envers du bourdalou, gros plan. |
Les bavolets.
![]() Vue de côté. |
![]() Vue 3/4 arrière. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue intérieure. |
Deux bavolets triangulaires à pointe arrondie, sont maintenus en bas de la bombe par la couture périphérique décrite plus haut. Confectionnés dans la même toile kaki que la bombe, ils sont destinés à protéger les joues et les oreilles. Ils se prolongent vers l'arrière et s'y rejoignent pour former un protège-nuque de 23 cm de large. Ils sont fixés l'un à l'autre par une triple couture verticale. L'ensemble est recouvert intérieurement par une doublure de satinette couleur bronze. Une plaque de liège en demi-lune, prise entre la toile et la doublure, renforce le couvre-nuque. Le reste est rembourré par une feuille de mousse prise également entre les deux tissus. Deux coutures parallèles aux bords, donnent un aspect matelassé. Sur chaque bavolet, une pince donne un peu d'enveloppant au niveau de la joue. |
![]() Extrémité de la sangle de maintien de la boucle. |
La coiffe.
![]() Manchon de coiffe développé vers l'extérieur. |
![]() Bas de la coiffe en basane perforée. |
![]() Doublure anthracite de la basane perforée. |
![]() Autre vue. |
![]() Vue de chant, basane, mousse, doublure. |
La coiffe est formée par un manchon de 11 cm, dont le haut est bordé par un ourlet de 10 mm, dans lequel coulisse un lacet, permettant de resserrer l'ouverture pour régler la profondeur Le bas du manchon est maintenu à la base de la bombe, par la couture périphérique commune à tous les composants du casque.
Ce manchon se compose de deux parties cousues entre elles. Le bas est un cylindre de basane de cuir perforé, blanc cassé faisant office de bande de sudation. Il est doublé par une feuille de mousse elle-même recouverte de toile anthracite. Il est surmonté par un deuxième cylindre de 7 cm de haut, en satinette identique à la doublure des bavolets.
Le lacet coulissant dans l'ourlet qui le termine, est fait d'une cordelette blanche.
La mentonnière.

Mentonnière, recto et verso.
La jugulaire mentonnière se compose de deux ovales de toile kaki, de 8 x 9 cm, superposés et maintenus ensemble par une couture périphérique. Deux sangles de la même toile, diamétralement opposées, sont prises sur 2 cm, entre ces deux pièces et fixées par la même couture. Chaque sangle est repliée sur elle-même sur une longueur de 3 cm afin de former un creux recevant le menton. L'ancrage est renforcé par une couture en triangle. Deux pinces sont pratiquées dans le prolongement des sangles pour ovaliser la mentonnière et lui conférer une forme concave.
Chaque sangle mesure 17 cm hors mentonnière sur 22 mm de large et est composée de deux bandes de toile superposées, dont les bords sont repliés à l'intérieur. Une couture de lisière maintient le tout. L'extrémité libre est légèrement biaisée.
Variantes.
On peut observer une variation sur certains exemplaires : une ganse de toile est prise entre la coque et le bavolet. Elle est destinée à tenir les lunettes en place.
D'autre part, une couture supplémentaire détoure la plaque de liège du protège nuque.

A droite en supplément : une ganse de toile pour les lunettes et une couture supplémentaire détoure la plaque de liège du protège nuque.
Fabricants et marquages.
![]() Guéneau & Cie 1950. |
![]() Guéneau & Cie 1951. |
![]() Guéneau & Cie 1952. |
![]() Guéneau & Cie 1952. |
![]() Guéneau & Cie 1953. |
![]() Guéneau & Cie 1953. |
![]() Guéneau & Cie 1953. |
![]() Guéneau-Geno 1954. |
![]() Guéneau-Geno 1960. |
![]() Guéneau-Geno 1974. |
![]() Guéneau-Geno 1977. |
![]() Guéneau-Geno 1980. |
![]() Guéneau-Geno 1981. |
![]() Guéneau-Geno 1981. |
![]() Guéneau-Geno 1982. |
![]() Guéneau-Geno 1983. |
![]() Guéneau Industries 1991. |
![]() Guéneau Industries 1991. |
![]() S.A Gallet 1988. |
![]() S.A Gallet 1988. |
![]() Prospectus du type 202 - 2ème modèle. |
Trois fabricants sont intervenus dans la production de Mle 50. La société Guéneau est le principal fabricant en tant que concepteur et producteur du type 202 et de ses dérivés. La S.A Gallet a fabriqué aussi des types 202. Et enfin la société Richard-Pontvert a conçu et produit son modèle spécifique : |
![]() Etiquette de marque Richard-Ponvert. |
![]() Etiquette de taille 58. |
![]() Tampon de réception 1951. |
![]() Tampon de réception 1952. |
![]() Tampon d'appartenance 1er RCP. |
![]() Tampon d'appartenance 1er RCP. |
![]() Tampon d'appartenance BA 701. |
![]() Tampon d'appartenance illisible. |
La genèse
Les spécifications du casque d'entraînement TAP Mle 50, sont le résultat d'une lignée de casques ayant équipé tout ou partie des troupes aéroportées depuis 1937.
Casques de vol en cuir :

Casque Zinszner Airaille type 11.
![]() Etiquette du Casque Airaille type 11, fabrication Zinszner. |
![]() Etiquette du Casque Airaile type 11, fabrication Ets Le Bozec. |
![]() Etiquette du Casque Airaile type 11, fabrication Guéneau. |
![]() Ce casque dérivé du type 11, dépourvu d'accessoires acoustiques, préfigure la forme du Guéneau type 202. |
Lorsque l'Infanterie de l'air est créée 1er Avril 1937, au sein de l'Armée de l'air, les parachutistes sont dotés d'un serre-tête antichoc déjà utilisé par les équipages. Il s'agit du casque produit par Camille Zinszner, l'Airaille type 11. |



11 novembre 1937, les GIA.



1943 au Bataillon de choc et au 1er RCP.
Bungee britannique :
![]() Casque d'entraînement au saut britannique. |
![]() Vue de l'épaisseur du bandeau de caoutchouc mousse. |
![]() Etiquette de fabrication. |
![]() Membres du SAS à l'entraînement. |
![]() Membres du SAS à l'entraînement. |
Les fantassins de l'air de la France libre intégrés dans le SAS britannique, ont coiffé, au cours de leur entraînement en Angleterre, le casque d'entraînement au saut, standard pattern "Bungee", mis au point par les Anglais.
Il s'agit d'un serre-tête en toile, à l'intérieur duquel une couronne cylindrique de caoutchouc mousse épais, protège la tête du porteur. Les deux bavolets se rejoignent à l'arrière, formant nuquière. Ils sont percés de deux œillets de ventilation et se terminent chacun par une sangle qui se noue sous le menton.
En Indochine, on prendra exemple sur le "Bungee" pour les confections locales à destination des paras d'Extrême-Orient, alors qu'en Métropole on tablera sur le Mle 45 TAP en aluminium.
Confections locales en EO :



Extrême-Orient, 1er modèle de confection locale en kapok.
En Extrême-Orient donc, les premières fabrications locales de type "Bungee", recèlent un gros turban en kapok à la place du caoutchouc mousse. Cette coiffure volumineuse peut atteindre 1 m de circonférence. Elle se révèle peu pratique et laisse la place à des confections plus rationnelles. |
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![]() Variante la plus répandue, avec boucles de serrage à anneaux. |
On en revient au caoutchouc mousse. Les nouvelles confections, toujours en toile, ont la forme d'un bonnet descendant sur la nuque, auquel sont cousus deux petits bavolets. Le rembourrage consiste en une couronne de caoutchouc mousse protégeant la tête latéralement et une bande du même matériau placé longitudinalement, au sommet. La doublure intérieure les recouvre. L'aération est assurée par six évents placés trois par trois, en triangle, de part et d'autre de la bande sommitale. |

Autre variante avec boucles de serrage à ardillon.



Modèle Aviation légère.

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![]() Gros plans des pilotes coiffés du Guéneau. |
Il existe une version du Guéneau 202 destinée à l'aviation légère. Un certain nombre d'exemplaires de ce casque a été trouvé au centre d'entrainement para de Schaffen en Belgique. Ces photos prouvent son utilisation par l’Ecole de Pilotage Elémentaire belge. |
Description
![]() Vue de dessus. |
![]() Vue de dessous. |
![]() Vue de l'intérieur. |
![]() Oeillet d'aération. |
![]() Gaine du cable d'écouteur. |
![]() Gaine du cable d'écouteur ouverte. |
Il s'agit d'un type 202 du modèle initial, tout à fait classique, ayant reçu quelques aménagements.
La toile et la doublure utilisées sont d'une teinte bleu-roi.
A l'arrière sous le couvre-nuque, on a rajouté une bande de toile qui se replie sur l'arrière du casque grâce à des rubans auto-agrippant. Il se forme ainsi un fourreau pouvant retenir le câble raccordant les deux écouteurs.
Aménagement des bavolets
![]() Serre-tête du casque de vol Guéneau 313. |
![]() La patelette plus petite nécessite 3 rivets supplémentaires. |
![]() Protection intérieure pour l'oreille. |
![]() Coque d'écouteur ouverte. |
![]() Tampon de mousse amovible. |
![]() Intérieur de la coque d'écouteur. |
![]() Fixation du masque à oxygène. |
![]() Intérieur du bavolet. |
![]() Arrière de la protection d'oreille. |
![]() Passant latéral dégrafé. |
![]() Passant arrière dégrafé. |
Les bavolets sont équipés de supports de matériel de tête, fortement inspirés de ceux du serre-tête du casque de vol Guéneau 313.
Il s'agit d'une patelette de cuir munie de 3 pressions mâles pouvant recevoir un masque inhalateur à oxygène. Cette patelette est surmontée d'une coque circulaire en cuir pouvant recevoir un écouteur. L'ensemble est maintenu par 5 rivets à l'avant et 2 pressions à l'arrière qui permettent d'entrouvrir pour introduire l'écouteur. A l'intérieur il y a un petit tampon de mousse amovible permettant de caler cet écouteur. Le passage du son vers l'oreille se fait à travers un gros œillet métallique serti dans la toile. Coté intérieur, ce dispositif est doublé par une protection d'oreille en basane de cuir, en forme de bourse. Cette protection est maintenue par du ruban auto-agrippant.
Le rivet supérieur de chaque coque d'écouteur fait également office de bouton pression mâle recevant la pression femelle du passant de lunette cousu au dessus. Le passant arrière dispose également d'un bouton pression.
La jugulaire.
![]() Jugulaire fermée vue de dessous. |
![]() Jugulaire vue de dessus. |
![]() Boucle coulissante de réglage. |
![]() Vue de dessus, manchon et tirette à pression. |
![]() Vue de dessous, tirette à pression. |
Elle est formée par une bande de toile polyamide vert armée, terminée par une partie retournée formant tirette, supportant un bouton pression femelle. Celui-ci se ferme sur partie mêle fixée à la base du bavolet droit. Le réglage se fait à la base du bavolet gauche par une simple boucle coulissante. Un manchon de peau de chamois fait office de mentonnière.

Etiquette fabricant, malheureusement non datée.

Variante munie d'une languette, supportant une pression femmelle à usage non défini.
Quelques exemples.



Bricolage sur un type 202-1er modèle, servant à maintenir les lunettes.



Type 202-F1 repeint en vert armée.
![]() Peinture anticollision. |
![]() Préparation militaire. |
![]() Abrégé du nom du propriétaire (Zakowski?). |