
Afrique du Sud
Casque Modèle 63
Fiche
- Dénomination : modèle 63 ("Staaldak" M-63).
- Fabrication sous licence par la société C.J. Fuchs Ltd. d'un casque Dunois, destiné à l'exportation et basé sur le modèle 51 TTA type 3 français.
- Destiné à l'infanterie.
- Coiffe assurée par sous-casque très semblable au liner du casque Mle 51.
- Jugulaire en toile similaire à celle du casque Mle 51, réglable de chaque côté.
- Fabriqué à partir de 1963.
- Distribué à partir de 1963.
- Pays d'origine : France/Afrique du Sud.
- Période d'utilisation : de 1963 aux années 80.
- Matériau : acier.
- Poids : 1466 g (bombe métallique : 1114 g, sous-casque : 352 g).
- Taille : unique.
- Couleur : vert olive foncé.

Historique
L'Afrique du Sud, membre du Commonwealth depuis 1931, sous la direction Jan Smuts s'engage aux côtés des alliés durant la seconde guerre mondiale. L'armée sud-africaine équipée du casque Mark II fabriqué sous licence en Afrique du Sud, combat auprès de la 8ème armée en Afrique du Nord, puis en Italie jusqu'à la fin de la guerre. |
![]() Casque Mark II. |


Casque modèle 51 fabriqué par la société Dunois & fils à Vincennes pour l'exportation.
En 1977, le conseil de sécurité des Nations unies vote un embargo sur les ventes d'armes à l'Afrique du Sud, qui mène alors des interventions militaires en Angola.
L'effet de cette mesure encourage plusieurs États, en 1984, à décréter un embargo économique et financier contre le pays pour mettre un terme à la répression et à sa politique d'apartheid. Cette décision contribuera à la remise en cause du régime, qui devra engager des pourparlers avec les organisations noires avant de libérer Nelson Mandela en février 1990 et d'abolir l'apartheid.
Cette guerre est notamment marquée par la bataille de Cuito Cuanavale qui oppose en Angola du 12 au 20 janvier 1988 les soldats angolais et cubains aux combattants de l'UNITA soutenus par l'armée sud-africaine. Elle constitue la plus importante bataille engagée sur le continent africain depuis la Seconde Guerre mondiale et est un élément déclencheur du règlement de la situation politique de la Namibie.
La bataille de Cuito-Cuanavale met aux prises 7 000 soldats de l'armée sud-africaine, 10 000 combattants de l'UNITA contre 20 000 soldats angolais et 5 000 soldats cubains.
Elle se solde par un échec relatif de toutes les forces engagées, en dépit des proclamations de victoire des uns et des autres, et marque les limites de la solution militaire. Au nombre impressionnant de soldats angolais et cubains tués, répond l'absence de conquête territoriale de l'UNITA qui échoue à prendre la ville aux Cubains.
Suite aux contacts établis depuis 1985 avec la SWAPO, du soutien des États-Unis à la solution dit du "linkage" (indépendance de la Namibie contre retrait cubain d'Angola) et de l'avancement des négociations avec l'Angola entreprises depuis 1984, le Conseil sud-africain de sécurité nationale présidé par Pieter Botha opte pour une solution négociée, rejetant l'idée de mener une guerre totale à l'issue incertaine qui pourrait déboucher sur une coûteuse occupation militaire de la moitié du territoire angolais.
Le 20 juillet 1988, un accord en 14 points est trouvé entre l'Afrique du Sud, l'Angola et Cuba prévoyant la mise en œuvre de la résolution 435, soit des élections en Namibie sous le contrôle des Nations unies en contrepartie du repli du contingent cubain.
Les 8 et 12 août, l'Afrique du Sud et la SWAPO, mouvement national namibien installé en Angola, acceptent la cessation des hostilités l'un envers l'autre et le 22 août, l'accord de paix est signé entre l'Angola et l'Afrique du Sud à Ruacana.
Le secrétaire général de l'ONU, Javier Pérez de Cuéllar se rend alors aux Union Buildings de Pretoria, pour préparer l'accord de Brazzaville, qui aboutira à la signature du 22 décembre prévoyant le calendrier de la mise en œuvre de la résolution 435 et celui du retrait cubain d'Angola.
Le casque modèle 63 restera en usage au sein de la SADF jusqu'à l'adoption du casque modèle 83, dans les années 80 (copié sur le casque israélien OR 201 dans le cadre d'une collaboration militaire avec Israël).
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Le casque modèle 51 TTA français ! |







Constitution
Comme dit précédemment, le casque modèle 63 est une fabrication sous licence d'un casque destiné à l'exportation conçu par la société française J. Dunois & fils à Vincennes, et basé sur le modèle 51 TTA type 3 français. Il est quasiment identique au casque Dunois dont il est issu, bien qu'il puisse y avoir, cependant, quelques variations dans l'équipement intérieur.
La coque :
![]() Vue avant. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Jointure jonc arrière. |
La bombe du casque lourd affecte une forme hémisphérique en léger pain de sucre. Le décrochement au niveau de l'axe transversal, surélève la visière d'une façon beaucoup moins prononcée que sur le modèle 51 français. Vue de dessus cette partie semble rectiligne. Le couvre nuque est bas et très évasé. Le tout confère au rebord du casque, un aspect très plat. |
![]() Fabrication de 1963 : marquage peinture. |
![]() Fabrication de 1964 : marquage peinture. |
![]() Fabrication de 1965 : marquage peinture. |
![]() Fabrication de 1976 : marquage transfert. |
Le fond de la bombe peut comporter le marquage du fabricant Fuchs appliqué à l'aide d'un tampon à la peinture de couleur blanche. La qualité du marquage évolue avec les années de fabrication, il sera plus tard effectué à l'aide de transferts décalcomanies. De plus la lettre centrale appliquée en début de fabrication disparaît dans les années 70.
Ce marquage, appliqué en cercle comporte la raison sociale de la société : C.J. FUCHS LTD. puis l'année de fabrication refermant le cercle. Les marquages peuvent comporter la lettre "M" contenu dans un "U" géométrique (toutefois on peut noter l'absence de la lettre M, avec présence du U géométrique), ces caractères disparaissent dans les années 70.
Les coques livrées par Dunois ne comportent aucun marquage. Un certain nombre de coques se révélant sans marquage, il est très difficile de déterminer s'il s'agit de Dunois importés ou de fabrications Fuchs non marquées (ce qui parait cependant peu probable).
La coiffe :
Le sous-casque.
![]() Vue avant. |
![]() Vue de coté. |
![]() Vue arrière. |
![]() Vue de dessus. |
Le sous-casque modèle 63 a sensiblement la même forme que la bombe métallique, dans laquelle il entre à frottement doux.
Il est moulé par injection en matière thermoplastique, dans une seule taille, la coiffe dont il est muni pouvant s'adapter à tous les tours de tête. A la différence du sous-casque type 3 français, le sous-casque sud-africain est plus épais ce qui explique un surpoids d'environ 100 grammes.
Il est composé d'une calotte, d'une coiffe et d'une petite jugulaire en cuir.
Les dimensions de la calotte sont les suivantes : axes de la base : 25 x 23,5 cm, profondeur : 15 cm.
Après formation, la bombe du sous-casque est percée de plusieurs séries de trous :
- Une série de six trous de Ø 3,5 mm, destinée à maintenir le support de coiffe constitué d'une suspension de type "Riddel". Le trou central avant est percé au-dessus de la visière à 19 cm du sommet et le trou central arrière à l'opposé à 18 cm du sommet. Les six trous pour le maintien du support de coiffe sont répartis de façon équidistante, à environ 11,7 cm les uns des autres, sur une circonférence quasi-horizontale.
- Une série de trois trous de Ø 4 mm. Un à l'avant, 3 cm au-dessus du trou central de coiffe est bordé par un œillet métallique de Ø 3,5 mm et fait fonction d'aération. Puis deux trous à 9 cm de part et d'autre et à 3,5 cm du bord du casque sont destinés aux boutons supports de la jugulaire.
Un bouton support de jugulaire de 4 à 4,5 mm, en laiton nickelé, est riveté de chaque côté. Ce rivet peut être appliqué sans tête arrondie, auquel cas la tête est laissée brute (Ø 9 mm). Dans le cas où ces rivets possèdent une tête arrondie, celle-ci est vernie dans la nuance de la calotte.
La suspension "Riddel".
![]() Suspension "Riddel". |
![]() Point de fixation par œillet (jointure cerclage). |
![]() Plaques de maintien, vis et écrous. |
![]() Point de fixation. |
![]() Suspension montée. |
![]() Agrafe de maintien du bandeau. |
La coiffe est constituée d'une suspension de type "Riddel", elle est confectionnée en ruban de toile à chevrons, de 28 mm de large et de couleur kaki clair. Les découpes sont enduites de colle pour éviter l'effilochement.
Le support de coiffe comprend un ruban de pourtour de 64 cm et 3 rubans de fond pliés en "V", de 25 cm chacun.
Les rubans de fond sont assemblés à celui de pourtour par six œillets de 4 mm en laiton bronzé noir. L'un d'eux maintient également les deux extrémités du ruban de pourtour qui se recouvre de 1,5 cm, pour former une circonférence de 61 cm. Les œillets sont répartis uniformément à 10,5 cm d'intervalle. Les rubans en V sont solidarisés, au sommet de la coiffe, par un lacet rond en coton, sans embout, de Ø 3,5 à 4 mm et de 27 cm de long, permettant de régler la profondeur de coiffe. Celui-ci est de couleur identique à la suspension.
Le support de coiffe est fixé à la calotte par 6 vis à tête goutte de suif avec écrous hémisphériques en laiton bronzé. L'écrou est verni de couleur kaki.
Le serrage des vis sur le ruban du pourtour se fait par l'intermédiaire de contreplaques triangulaires légèrement galbées. Elles sont en acier doux cadmié (aspect métal nu). Ce dispositif permet un démontage rapide de la coiffe dans le cadre de la maintenance des équipements.


Bandeau de tour de tête (recto/verso) cuir brun et vert.
![]() Détail jointure bande de cuir, couture dissimulée. |
![]() Jointure aux extrémités amincies. |
![]() Boucle de réglage. |

Bandeau de sudation cuir vert.
![]() Coiffe avec bandeau à cuir brun. |
![]() Coiffe avec bandeau à cuir vert. |
Le bandeau de sudation est constitué par un ruban de toile à chevrons kaki, de 70,5 cm, renforcé sur 50,5 cm par une bande, large de 3,8 cm, en cuir de teinte brun cuivré ou plus rarement de couleur vert kaki, repliée de 9 mm sur le côté du ruban et maintenu, sur toute la longueur, par deux coutures. Cette bande de cuir peut être constituée de plusieurs morceaux joints, auxquels cas les extrémités sont amincies pour éviter de former une surépaisseur. La jointure peut être assurée par couture dissimulée ou par couture visible sur la largeur de chacune des extrémités jointes.
Le bandeau est fixé au support de coiffe par six pinces-ressort, espacées de 9,5 cm, fabriquées en laiton bronzé.
Le réglage de la pointure est assuré par une boucle à griffes en acier doux cadmié (aspect métal nu), enchapée par une extrémité repliée du ruban et fixée par une couture. L'extrémité libre du ruban de coiffe s'engage dans la boucle et la maintient à la pointure désirée.
La jugulaire en cuir.

Jugulaire en cuir vert.

Jugulaire en cuir vert; détails.
![]() Bouton de fixation. |
![]() Rivet sans tête. |
![]() Rivet avec tête. |
![]() Dé triangulaire de fixation avec rouleau. |
![]() Dé triangulaire de fixation. |
Le sous-casque est muni d'une petite jugulaire en cuir hérité du liner du casque M-1 américain. Elle est fabriquée à partir d'une bande de cuir de 52 cm de longueur, 12 à 13 mm de large et pour environ 1,2 mm d'épaisseur. Le cuir utilisé est de couleur marron cuivré ou vert assorti au bandeau de coiffe. |
![]() Clip de réglage. |
La jugulaire :
![]() Pontet et patelette de maintien. |
![]() Détail maintien de la jugulaire, sert par la même occasion au réglage. |

Eléments de la jugulaire, avec parties métalliques peintes en vert, sans renfort aux extrémités.

Eléments de la jugulaire, avec parties métalliques zingués, avec renfort métallique aux extrémités.
![]() Boucle ajourée et crochet de fermeture. |
![]() Verso. |
![]() Autre modèle de boucle en acier cadmié (peinture verte ayant disparue). |
![]() Renfort métallique. |
![]() Détail fermeture de la jugulaire. |
Le casque modèle 63 sud-africain reprend le dernier type de pontet employé sur le casque modèle 51 TTA français. Les pontets sont fixés de part et d'autre de la bombe à proximité du jonc. Il a la forme d'un oméga, dont les extrémités aplaties sont soudées électriquement par résistance, sur toute la surface de contact. La pliure des extrémités est arrondie.
Il est réalisé en fil d'acier doux de 3,4 mm de section. Le passage libre est de 25 x 8 mm, chaque extrémité soudée mesure 10 mm de long. Le pontet doit être incliné par rapport au support, de façon à être vertical lors du port du casque.
La jugulaire est confectionnée en sangle tubulaire de toile kaki de 19 mm de large. Elle se compose de deux patelettes et de la jugulaire proprement dite.
Chaque patelette est constituée d'un morceau de sangle de 12 cm de long, deux fois replié pour former deux enchapures. Le pontet latéral de la bombe est pris dans l'une d'elles, tandis que l'autre maintient deux anneaux ronds. Un rivet tubulaire double, placé à mi-longueur de la patelette et à mi-largeur de la sangle, maintient les trois épaisseurs.
Les deux éléments de la jugulaire sont de type M-1, confectionnés en toile tubulaire de 19 mm de large, d'une couleur assortie à celle du casque, c'est à dire kaki.
Le plus grand élément comportant la plaque ajourée destinée à maintenir le crochet de fermeture est constitué d'une bande de toile d'environ 32 cm de long. Une de extrémité enchape la plaque ajouré dans ses deux fentes et est plié une seconde fois, avant d'être solidarisé par une couture carrée et croisée de 12 mm de côté.
On note deux types de boucle ajourée, une première possédant un côté triangulaire, de forme identique à celle employée sur le casque modèle 51 français, généralement fabriqué en tôle d'acier doux cadmié peinte de couleur vert kaki et de dimension 66 x 24 x 1,5 mm. Le second type de boucle, en tôle d'acier doux cadmié peint en kaki de dimension 20 x 29 x 1,5 mm, ne comportant qu'une fente, a son côté entièrement enchapé dans la jugulaire. La pliure de la toile étant très étroite, la couture de solidarisation est de forme rectangulaire.
Le côté court de la jugulaire est constitué d'une bande d'environ 30 cm de long. Il comporte un crochet spécial en fil d'acier cadmié de 2,5 mm de section. Le crochet est maintenu par pliure solidarisée identique à celle maintenant la plaque ajourée. La pliure, qui prend quatre épaisseurs de sangle, forme un repli de protection suffisamment long pour toucher le pli de l'enchapure de la plaque ajourée, lorsque la jugulaire est fermée.
Les deux éléments de la jugulaire sont fixés à la bombe du casque par le biais des deux doubles boucles, permettant par la même occasion le réglage de la longueur de la jugulaire. Les extrémités des deux parties de la jugulaire, si elles ne sont pas renforcées d'un empiècement métallique bronzé noir, ont leurs angles coupés et le tout est enduit de colle pour éviter l'effilochement.
Le camouflage additionnel :
![]() Filet de camouflage en chanvre. |
![]() Vue de dessus. |
![]() Détail point sommital. |
![]() Filet de camouflage utilisé avec de la toile de jute. |
Le seul artifice de camouflage utilisé sur le casque modèle 63 est le filet réglementaire. Ce filet est fabriqué en fibre de chanvre et ses mailles font 3 centimètres de coté. Sa construction est tubulaire, les mailles étant disposées en quinconce. Une cordelette passant dans les mailles supérieures, les resserre pour fermer le haut du filet. Une cordelette passe dans les mailles inférieures et tient la fonction de cordon de serrage. |
Fabrication Fuchs ou Dunois Vincennes ?
Le casque modèle 63 sud-africain fut fabriqué sous licence en Afrique du Sud à partir de 1963, avant cela l'armée sud-africaine achetait ses casques auprès de la société française Dunois & fils à Vincennes. Le modèle exporté par la société Dunois est la version export du casque modèle 51 TTA français, dont la jugulaire a été adaptée pour le marché sud-africain.
Sous réserve d'avoir un marquage attestant la fabrication, il est difficile de faire le distinguo entre un casque modèle 51 export de la société Dunois et un casque modèle 63 de fabrication Fuchs. Les deux modèles étant simplement identifié par modèle 63 en rapport à son année de fabrication en Afrique du Sud.
Ainsi, nous pouvons constater qu'il existe deux types de coques modèle 63 :
1 - Coque sans marquage, une seule couche de peinture verte. Patelettes de montage de la jugulaire repliée 3 fois pour être rivetée au pontet. Ce type de coque pèse environ 1150 grammes. Ce type de coque est généralement équipée d'une jugulaire "type modèle 51 française", soit sans renfort aux extrémités et munie d'une grande boucle ajourée de fermeture.
2 - Coque marquée Fuchs, peinture verte appliquée sur un apprêt de couleur rouge. Pattelettes repliée 4 fois pour rivetage. Ce type de coque pèse environ 1230 grammes, soit environ 100 g de plus que la coque de type 1. Ces coques sont généralement équipées d'une jugulaire aux extrémités renforcées par un empiècement métallique, et munie d'une petite boucle ajourée de fermeture.
![]() Coque 1 - patelette 3 plis. |
![]() Coque 2 - patelette 4 plis, bombe apprêtée avant mise en peinture. |
Nota : la jugulaire étant un élément interchangeable, nous ne tiendrons pas compte de celle-ci comme élément d'identification.
Aussi, nous constatons deux types de sous-casque :
A - Petit cercle à l'entrée d'injection (Ø 1,7 cm), généralement équipé d'un bandeau de tour de tête et d'une petite jugulaire en cuir rouge. Le poids varie de 350 à 390 grammes.
B - Grand cercle à l'entrée d'injection (Ø 4 cm), généralement équipé d'un bandeau de tour de tête et d'une petite jugulaire en cuir vert. Le poids varie de 240 à 250 g, soit environ 100 g de moins que le sous-casque type A.
![]() Sous-casque A - petit cercle d'injection, cuir rouge. |
![]() Sous-casque B - grand cercle d'injection, cuir vert. |
De plus, nous observons que le sous-casque type A entre parfaitement dans une coque type 1, mais pas dans une bombe type 2. Un sous-casque type B allant bien dans une bombe type 2 et entre largement dans une coque type 1. Nous pouvons en déduire que les couples d'origine sont coque 1/sous-casque A et coque 2/sous-casque B.
La société Dunois a développé une gamme de casques d'exportation basée sur le casque modèle 51 TTA français. Les coques sont à bords plats avec un décrochement visière quasi nul. Ces coques pèsent environ 1110 g avec une jugulaire Mle 51, ce qui les amène à environ 1140 g en rajoutant le poids de 2 patelettes type Mle 56 TAP.
En observant un sous-casque de la gamme exportation de la société Dunois, nous observons l'utilisation de cuirs brun-rouges identiques au sous-casque type A ayant servi à cette comparaison. Ce sous-casque pèse 380 grammes.
Nous pouvons donc penser que le couple coque 1/sous-casque A pourrait être celui fourni par la société Dunois & fils au départ et le couple coque 2/sous-casque B (bombe généralement identifié par son marquage Fuchs) celui produit en Afrique du Sud sous licence par la société Fuchs.
Coque | Sous-casque | ||||||
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Casque | Marquage | Poids | Type jugulaire | Type patelette | Bandeau | Poids | Jugulaire en cuir |
Export | sans | 1110 g | Modèle 51 | sans | rouge | 380 g | oui, rouge |
C1 | sans | 1147 g | patelette | 3 plis | rouge | 394 g | oui, rouge |
C2 | Fuchs + année + U | 1225 g | patelette | 4 plis | vert | 250 g (sans jugulaire) | sans |
C3 | Fuchs | 1228 g | patelette | 4 plis | vert | 240 g (sans jugulaire) | sans |
X1 | sans | 1114 g | patelette | 3 plis | rouge | 342 g (sans jugulaire) | sans |
X2 | sans | 1190 g | patelette | 4 plis | vert | 355 g | verte |